De votre vie, jamais vous n'auriez cru pouvoir prendre au sérieux les conseils que l'on vous avait donnés. Ceux-ci vous paraissant idiots, puisque les gens semblaient avoir bien du mal à vous comprendre.
Mais, un jour, étant alors décidée à avoir me...
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Les rayons du soleil venaient lécher vôtre peau, y laissant une sensation de chaleur, tandis que les doigts de vôtre amant caressaient vos cheveux, vous faisant frissonner. Soufflant doucement, vous vous réveilliez, ouvrant un œil, puis l'autre. Vous aviez trop peur, en vue de l'agréable nuit que vous veniez de passer, d'avoir rêvé.
Voyant que vôtre "rêve" n'était en fait que la réalité, vous souriez, venant prendre vôtre amant par la mâchoire, sur laquelle vous aviez déposé un baiser au préalable puis vous embrassiez ses lèvres, avec toute la douceur dont on avez pu vous posséder.
"Bien dormi, amore mio ? fit-il, contre vôtre joue, son souffle vous chatouillant. Acquiesçant d'abord d'un hochement de tête, vous répondiez d'un petit "oui", vos cordes vocales endormies faisant craqueler votre voix. -Comme dans un rêve, à un tel point que j'avais peur de m'en réveiller... J'ai cru que, tout ce qu'il s'était passé plus tôt, n'était que le fruit de mon imagination sans bornes. -Tout était bel et bien réel. Tout ce dont tu penses avoir rêvé, bella... Fit votre psychologue - petit ami?- mettant une mèche derrière votre oreille, ses doigts glissant par la suite le long de votre mâchoire, son pouce s'écrasant sur vos lèvres encore brûlantes quant aux baisers passionnés que vous aviez échangés la veille."
Le fait que vous soyez sa patiente, lui psychologue, et que vous ne puissiez mettre de mot sur votre relation vous échappait, vous qui aviez l'habitude d'avoir été prise pour une imbécile lors de vos rares relations amoureuses, vous auriez aimé mettre les choses au clair. Non pas parce que vous étiez méfiante, au contraire, vous aviez apprit de ces expériences et ne pressentiez que du bon chez Bruno, mais parce que vous souhaitiez pouvoir nommer ce dernier en conséquence de votre relation. Il était trop tôt pour savoir si vous aviez développé des sentiments amoureux à son égard, mais ça ne faisait aucun doute, vous étiez attirée par sa prestance et lui, et vous savoir à ses côtés vous faisait du bien.
Après avoir mit son caleçon, le psychologue venait simplement enfiler se dentelle, que l'on ne devinait pas sous la tenue qu'il portait habituellement dans son cabinet, mais que vous aviez aperçue par transparence au travers de la chemise qu'il portait avant hier soir. Cette dentelle lui allait si bien, elle mettait en valeur ses courbes, ce qui vous donnait envie de venir à nouveau y glisser les doigts.
