Sommes-nous des héros ? {Fanfiction BNHA}

Chapitre 2

La journée continua avec le combat de chaque équipe, à la fin le prof nous fit un débriefing nous disant que nous avions tous des défauts mais que nous pouvions les améliorer, après ça il nous laissa nous changer et nous dit de nous dépêcher d'aller suivre le reste des cours, on enchaînait avec le cours d'anglais et d'autres cours théoriques, ce qui n'était pas au goût de tout le monde.

Après l'heure d'anglais vint l'heure de la pause, je sortis avec mon bento et je sentis que quelqu'un me suivait, je me retournai pour faire face à une certaine personne tenant un cahier dans sa main gauche et un bic dans sa ma droite.

- Kosei, m'interpella-t-il timidement.

Je levai un sourcil, lui demandant ce qu'il me voulait.

- Pourrais-je te poser des questions concernant ton alter ? me demanda-t-il des étoiles dans les yeux.

J'acceptai.

Izuku et moi nous partîmes nous asseoir dans la cafétaria, le jeune garçon ne lâchait pas son carnet, nous prenions chacun notre bento, il s'assit en face de moi et me regardait droit dans les yeux, déjà prêt à me poser une question. Alors que je m'apprêtais à prendre une bouchée de riz, il me posa sa première question :

- Comment fonctionne exactement ton alter ?

- Eh bien, lorsque l'ombre d'une personne est à ma portée je peux me faufiler dedans et utiliser l'alter de l'autre personne à mon avantage. Cependant, je ne sais pas rester longtemps dans l'ombre de mon adversaire, soupirais-je.

- Combien de temps ? demanda-t-il, son stylo en main, prêt à écrire tout ce que je lui dirais.

- Je dirais pour l'instant cinq bonnes minutes, mais je sais que je peux faire plus mais que je ne pourrai pas dépasser ce quota de minutes, lui dis-je, en prenant une nouvelle bouchée de riz.

- Comment ça ? Pourquoi ? Et combien ?

- Comme les autres membres de ma famille, je suis censé avec de l'entraînement pouvoir rester dix minutes dans l'ombre d'une personne, seulement si on dépasse le temps imparti, il est possible qu'on ne puisse pas sortir de l'ombre de notre adversaire et que cela devienne un fardeau pour les deux. 

- Et que se passe-t-il dans ce cas-là ? m'interrogea-t-il, intrigué par ce que je lui racontais, il avait même déposé son stylo.

- Et bien, l'un de mes ancêtres s'est alors suicidé mais a également tué son adversaire, la famille de cette personne en a longtemps voulu à la notre, ce que je comprends totalement. Depuis, ce jour nous faisons extrêmement attention au temps que nous passons dans l'ombre d'une personne pour ne pas lui voler son corps, et il existe de rares personnes, possédant un alter particulier pouvant nous délivrer du corps de nos adversaires, mais comme je viens de le dire, ces personnes sont rares et pour ce service, il faut les payer, et leurs prix sont assez exorbitants, soupirai-je. C'est pourquoi, nous faisons toujours extrêmement attention à l'heure, nous serions ruiné si nous devions chaque fois faire appel à leur service.

- Et ça ne vous rassure pas que quelqu'un puisse vous sauver ?

- SI, évidemment, mais le problème vient de leurs tarifs, qui parfois est trois fois plus cher que celui d'une maison, donc c'est vrai que ça nous rassure de savoir qu'on ne vivra pas bloquer dans le corps d'une personne mais nous ne sommes pas des êtres riches non plus. Nous vivons bien mais pas au point d'avoir tout cet argent.

- Je comprends, sourit-il, reprenant son stylo pour écrire tout ce que je venais de lui raconter. C'est vrai que c'est assez délicat, mais si on enlève ce point-là, ton alter est génial, tu peux carrément t'approprier l'alter de l'autre et le neutraliser, c'est juste incroyable.

- Oui, mais mon alter a également d'autres défauts, je peux utiliser les alters de nombreuses personnes mais si l'alter n'est pas physique, je ne peux pas l'utiliser, par exemple la lecture de pensée, le contrôle des autres, ect. Ce sont des alters qui ne sont pas physiques donc si je me retrouve face à ce genre d'adversaires, je ne pourrai rien y faire...

- Ah, je vois, c'est vrai que c'est plutôt embêtant, mais beaucoup de personnes possèdent un alter physique.

- Ils sont moins nombreux dans la filière héroïque mais beaucoup d'autres humains possèdent des alters plutôt psychique, et qui je trouve pourrait être utilisé lors des combats, lorsque j'étais plus jeune, j'avais un voisin qui avait un alter plutôt psychique et donc je ne pouvais pas utiliser mon alter sur lui. Son alter est en quelque sorte un "lavage de cerveau", heureusement il n'est pas méchant, souriais-je, dès qu'une personne répond à sa question, il peut la contrôler à sa guise et bien que ça peut faire peur, mais les tests d'entrée à l'école sont principalement basés sur les compétences physiques, donc il n'a pas pu intégrer la partie héroïque de UA, et se trouve dans une filière normale, ce que je trouve dommage.

Izuku me regarda légèrement perturbé, ne sachant trop quoi répondre, il semblait également gêné et détournait de plus en plus le regard, mais reprit tout aussi vite ses esprits pour me poser d'autres questions à propos de mon alter et de mon point de vue sur les héros, car il le trouvait intéressant et assez différent de ce que pensait nos autres camarades.

- C'est étrange, aux premiers abords, tu me semblais d'être quelqu'un de plutôt discret et timide, mais tu es beaucoup plus bavard qui n'y parait, sourit-il.

Il me prit de surprise, je ne m'attendais pas à ce qu'il me dise ça, je ne savais trop quoi lui répondre et décidai de laisser continuer de parler.

- En tout cas, te voir prendre le contrôle de Mina était assez surprenant et vraiment cool, et puis comment t'as utilisé son alter pour maîtriser Kacchan était assez impressionnant, j'ai vraiment hâte de te revoir combattre, sourit-il.

- Dis-moi, que notes-tu dans ce carnet ? demandai-je, intrigué.

- Je note tout sur les héros et sur les apprentis héros, leurs points forts ainsi que leurs points faibles, de cette manière je sais comment je devrais réagir lorsque je me trouverai face à eux. De plus je note aussi les caractéristiques de leur alter afin de ne pas les perturber si jamais je dois combattre avec eux, en tant qu'allié, sourit-il.

- Je vois, c'est un carnet intéressant et précieux.

- Oui, me répondit-il, avant que la fin de la pause ne sonne et que nous retrouvâmes notre cher et bruyant professeur d'anglais.

Hey, voici le chapitre 2, en espérant qu'il vous plaira,

Sur ce passez une bonne journée/soirée 😉😘😍