III ) 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻

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Note : lemon

Si les caractères sexuels vous déplaisent, vous pouvez skipper le passage ! <3

II

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1 semaine plus tard..

- « Cher Gon,

De quoi puis-je avoir envie,
De quoi puis-je avoir effroi,
Que ferais-je de la vie,
Si tu n'es plus près de moi ?

Victor Hugo
XXV, L'Âme en Fleur

𝓚𝓲𝓵𝓵𝓾𝓪 »

PDV Killua :

J'ai lu des centaines de milliers de romans d'amour.

Tous parlait d'un amour noir, pur ou d'un amour incompris.

Je mettais plongé dans ces lignes, dans les paragraphes mielleux, dans les histoires qui emmelie, et les citations à deux balles parce que j'étais tout simplement amoureux.

Il y avait, au fond de moi, ce sentiment, qui fait qu'une personne devient un tout.

Qu'elle devient tout un monde, toute une vie, tout un univers.

Ou qu'elle devienne notre tout.

Gon était le mien.

Il était celui, qui, sans le vouloir, et sans s'en apercevoir, était mon univers. Et au contraire, avoir une existence sans lui me semblait comme noir et sans vie.

Il était le tout de mon monde, le tout de ma vie, le tout de mon univers.

Ou tout simplement mon tout.

J'avais cependant cette persuation, cette intuition, que moi, je n'étais le sien.

Je n'étais pas le tout de Gon, mais que quelqu'un d'autre le fût.

Et c'était donc la raison pour laquelle je m'étais enfuis.

Il y avait comme cette petite voix, dans l'inconscient qui contrôlait.

Qui disait de ne pas se laisser aller.

Et c'était justement ce que je ressentais.

Entre mes relations ambiguïes de famille et que me laisser aller allait tout faire chambouler, tout m'interdisait.

Piétinant à moitié dans la neige encore fraîche de l'hiver, je m'amusais à y laisser mes empreintes, enfonçant mes pieds plus profondement dans l'épaisseur pour y laisser les traces.

L'hiver quand à lui, semblait rude, dans sa région, et me suis demandé pourquoi lui rendre visite, maintenant, m'avait traversé l'esprit.

Par exemple, j'aurai pû venir en été.

Sous le soleil qui m'aurait déjà permis de bronzer, j'aurai sûrement moins mis de temps à arriver à destination.

Je ne me serai, en aucun cas, coltiné tout cet accoutrement hivernal qui pèse plus lourd que mon poids initial.

Un débardeur et short aurait largement suffit.

Mais rien que de penser d'être cloué au lit en buvant des soupes aux légumes spéciales remède de grand-mère du matin au soir m'horrifie.

Pour revenir au fait, je m'apprêtais à rentrer vers la maison de Gon, qui semblait être devenue une glacière vu le climat enneigé.

Quand à lui, il m'avait expliqué qu'il neigeait accablemant sur l'île toutes les fins d'année, malgré qu'il était en pleine mer et que ses airs marins ont pour habitude de faire chaud 365 jours de l'année.

Avant que tu partesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant