IV ) 𝗶𝗹𝗹𝘂𝗺𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻

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III

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- « Cher Killua,

Je suis content que tu es répondu à ma lettre. Cette fois-ci, le gâteau est à la fraise. Je te laisse une part, comme promis. Et quand tu viendras, je te regarderai la manger. J'y mettrais pleins de fraises, et un peu de chocolat rien que pour toi. Et avant que tu partes, tu emporteras une autre part, si au cas où il en reste.

Je t'embrasse,

𝓖𝓸𝓷 »

PDV Killua :

- L'humain est bête.

En plus d'être abberant et étourdi, il n'en fait qu'à sa tête.

Il invente des idées farfelues et détraquées, pour pouvoir n'en connaître le résultat que la plupart du temps.

Il échoue ses plans avec miséricorde, et perds souvent ses moyens avec blâme en déclarant la faute sur le dos des autres.

Il est cruel. Étant d'une nature horrifique et ignoble, le diable en est comblé.

Et parfois chaleureux, étant d'une nature douce et gentille, le diable en est dégoûté.

Donc théoriquement, je suis stupide.

Gon est stupide, aussi, abberant et étourdi.

Horrible, grotesque mais à la fois dotés d'une douce gentillesse, voilà ce que nous étions.

Parce que nous en avions fait qu'à notre tête.

Nous avions ce genre d'idées farfelues, qui fait de nous des humains.

Des êtres inconsciemment stupides et amusants, que l'on s'efforce d'être, malgré notre mécontentement.

Les carreaux, teintés d'un magnifique bleu cyan laissaient passer les quelques rayons du soleil présents de l'aube.

J'admirais, me réveillant tant bien que mal, les rideaux rouge embellissant les petites fenêtres du salon collées à la cuisine en une seule et même pièce.

Et quand à ces rayons, ils m'éblouissaient.

Laissant comme une impression d'épilepsie sévère, brûlant mes pupilles qui semblaient échapper à la lumière, je bougeais, laissant le bout de mes pieds sortir de la pauvre couette qui nous couvrait, me faisant frissonner puisque je sentais cette légère différence de chaleur.

Étant nu, je n'osais presque me lever, à décarpire pour enfiler mes vêtements éparpillés au sol.

Gon dormait, la bouche entrouverte et le flux de bave descendant de ses lèvres pour atterrir sur le sofa me faisait ricaner.

Je me collais à lui, mon coeur battant à une vitesse inimaginable.

J'applatissais ma main sur son torse, caressant ses pectoraux doucement.

J'eu remarqué même que je l'admirais depuis bonne lurette, et je rougissais stupidement, avant de finalement me lever pour pouvoir m'habiller.

Après avoir quitté le canapé sur la pointe des pieds, et m'étant habillé des pauvres vêtements que j'eu mis la veille, j'essaya de trouver une feuille de papier en me mémorisant le jour où Gon m'avait présenté sa demeure, passant par toutes les pièces en les détaillant.

Et enfin, j'eu trouvé le bureau, où un grotesque tas de feuilles blanches étaient plus au moins éparpillées sur un meuble en bois noir.

M'avançant vers la table, je pris quelques feuilles et un crayon et je revenu en vitesse vers le sofa, prêt à rédiger.

Avant que tu partesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant