10 mai 1941
On fini de manger et on débarrassa ma soeur et moi. Les trois autres avaient sûrement déjà pris mon lit en otage, et ne comptaient pas le lâcher. Je passe les saladiers empilés à Rachel qui les pose sur le rebord du plan de travail. Je lui tend la dernière assiette et elle la pose dans l'évier.
"Edward?
-J'arrive!"Je marcha vers le canapé en secouant les miettes de mes mains à terre et croisa le regard de mes parents.
"On va aller les coucher, ils faut qu'on parle."J'acquiessa et rejoignit Rachel, Adam et les jumeaux dans la chambre. Ils étaient tous quatre allongés dans mon lit, recouvert de mes couvertures, sous mes oreillers, et je les regardais, parce que on va pas se mentir, c'était plutôt une belle fratrie, quatre gosses, dans un lit double, plus courageux que vous ne le seraient jamais. Mes parents nous rejoignirent main dans la main et, tous trois on les observés de la porte. Je m'avança et m'assois sur le rebord du lit.
"Harry?
-Je t'écoute.
-Tu nous lis une histoire?
-Oh, oui, s'il te plaît.
-Ouais!
-Ça va être drôle.
-Pas de problèmes, allonger vous, fermer vos petits yeux, laisser vous porter par ma voix, laisser vous endormir, laissez vous guider vers le pays imaginaire."Ils s'exécutèrent et je commença mon conte.
"Il était une fois dans la longue vallée du Lot en Boulogne, trois enfants. Leurs parents étaient pauvres et vous savez ce qu'il leurs manquait à chacun? Le sourire. Ils avaient perdu espoir en la vie. L'aîné, du haut de ses 19 ans, décida un jour d'aller au lac retrouver son seul ami, le seul qui ne faisait pas disparaître son sourire. Mais il fut bien honteux de voir son si bon copain accompagné d'un autre garçon, ils rigolaient bien, et notre enfant, se disait que ce n'était plus sa place, qu'on l'avait remplacer. Sur le chemin du retour il croisa une jeune fille. Elle le suiva jusque chez lui et lui dit tour bas: "Eheh, tu sais quoi? Viens avec moi. Je m'ennuie toute seule.".Je marqua une courte pose. Ce garçon, c'était moi, mon ami ce fut la vie, et un jour je l'ai retrouvé à rigoler avec Monsieur Des Pleurs. Et cette jeune femme que je rencontra c'était La Mort.
"Mais notre garçon ne voulait pas laisser ses frères, alors, il décida, de reprendre le chemin de sa famille sans se soucier du lendemain."Je les laisserais pas. Ils s'étaient tous endormi. Sauf Rachel, les larmes aux yeux, au bord du lit. J'ai glissé ma main dans ses cheveux.
"T'as fait le bon choix Harry, t'es notre model, on partirait avec toi si tu... Je. Faut pas que tu nous laisse Harry, t'es tout ce qui nous reste, on est rien sans toi. Qu'est ce qu'on ferait sans toi? Sans tes yeux pétillants, tes conseils, ta bonne humeur, ton sourire, et ta gentillesse? On est rien sans toi Harry, le monde n'est rien sans toi, et je le jure, tu changeras le monde."Je lui embrassa le front et lui souriant et je me tourna vers la porte où mes parents m'attendaient les yeux embrumés.
"Dors Rachel. Arrête de pleurer. Dors mon ange. Et tu sais quoi? Je pourrais pas changer le monde sans ta reconnaissance. Demain est un autre jour Rach' à demain."Je me leva du lit et fit attention à mes pas quand j'ai rejoins mes parents. Je ferma doucement la porte et avec mes parents on se baladait dans le couloir nous menant au salon où on put enfin parler normalement. On s'asseya sur le canapé et je me tournis vers eux.
"Qu'est ce qu'il y a? Maman.. Pourquoi tu pleures?"Je supportait pas de la voir ainsi. Les larmes dévalant ses joues, moi j'étais impuissant, faible. J'étais face à la pire image au monde et j'aurais voulu la prendre dans mes bras si mon père n'avait pas engagé la discussion.
"Il.. Il y a des rumeurs... Comme quoi, il va se passer un gros événement. On en sait pas plus.
-Quoi? Comment ça? Non, il faut protéger les enfants, c'est des gamins.. Je.
-T'es un enfant aussi Edward, que tu le veuille ou non.
-Je.. Je vais voir Liam."Je me leva en sursaut et me dirigea vers la porte d'entrée avant de la claquer derrière moi. Je me retrouvait dans un hall et chercha des yeux la bonne porte. J'y parvenu et je toqua à la porte.
"Paymër."
J'entendis le crochet et vis une tête blonde sortir de la porte.
"Ah c'est toi! Désolé, on est obligé de vérifier en permanence, viens, entre."J'entra dans une vaste entrée menant directement au salon.
"Il est où s'il te plaît?
-Dans sa chambre"Elle me montra du doigt la porte bleu marine et je l'ouvris délicatement.
Il m'accueilla avec un grand sourire que je lui rendis.
"Viens, qu'est ce qu'il y a?"Je m'assis sur la chaise qu'il me proposa et il me dévisagea, ne trouvant pas mon sourire habituel.
"Ça va arriver. Très vite. Il fait que tu prennes mes frères et soeurs, Liam, t'es le seul en qui je peux avoir confiance.
-Ils sont 4 Harry! Et toi dans cette histoire?
-Je peux subir Liam, c'est pas grave..
-J'aimerais être aussi courageux que toi."Je lui souris franchement et regagna mon appartement après avoir saluer les Paymër. Je ferma la porte derrière moi et croisa mes parents qui discutaient dans le couloir.
"Je me suis arrangé pour les 4.
-Harry... On est pas sûres..
-mieux vaut prévenir que guérir? Non? Surtout que se qu'ils subiraient serait sûrement inguerissable... C'est ce qu'on raconte. Je vais me coucher. Bonne nuit."On faisa un câlin à trois et on se disa au revoir.
"Je t'aime chéri.
-Moi aussi maman."Je retourna à ma chambre, leva mes boots pour les poser à l'entrée et pénétra dans la pièce. Rachel avait allumé une bougie posée sur la table de nuit. Elle a peur du noir. Et moi j'ai juste tellement peut pour eux. Ça me ronge de l'intérieur ça attrape mes boyaux, et ça fait mal.
Parce qu'ils méritent de vivre.
Je me dirige de l'autre côté du lit et pris Ilana qui était affalé entre ses frères et soeurs dans un bras, et Simon, traînant sur le bord dans l'autre. Ils étaient endormis et ils reposaient sur mes épaules. Je les tena les deux d'une seule main, et de mon bras libre je décala Adam vers Rachel. Sur la place qu'il restait je m'allongea les jumeaux sur moi. Je redressa les couettes sur nous et je les regarda. Ils étaient tous beau, ils dormaient tous le sourire aux lèvres. Tous sauf une. Parce qu'elle comprenait et que ce n'était pas normal. Parce qu'elle n'avait pas le droit de le dire. Parce qu'on était fini, que c'était sans issue. Je m'allongea et caressa les cheveux des petits en soupirant.
Des petits bouts de paradis qui aller rencontrer l'enfer.
**
11 mai 1941J'ai pas dû dormir de la nuit. J'ai pensé à vrai dire. Beaucoup pensé, c'est tout ce que l'on me laisse le droit de faire, tout ce qui m'est encore autorisé. J'aimerais vivre sans me soucier de demain, mais non. Non, parce que, j'y arrive pas. C'est contradictoire à mes pensées. L'air lourd de la chambre m'étouffe, où c'est Ilana, je ne sais pas. Mais c'est invivable. Il ya cette cage qui me bloque la poitrine, qui m'empêche de respirer.
Alors voilà, cette partie est très courte, désolé. Mais j'ai quelques infos à vous dire:
L'histoire comportera 3 Tomme
-Numéro1: avant l'arrivée du second personnage principal, Louis, vous l'aurez compris. Comportant environ une 50 de chaps
-Numéro2: À auschwitz, où Louis et Harry seront présents, comportant 100 chaps environ.
-Numéro3: après. (c'est à dire des précisions, Flash-back, la vie de TOUS les personnages, et l'après guerre.)
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Auschwitz Romantik.
FanficFiction yaoi, Larry Stylinson. Contexte: 2nd guerre mondiale. Scène de tortures explicites. Histoire sortie de mon subconscient, plagiat bannit. "Il y en avait des millions, et c'est lui que j'ai voulu sauvé, lui que j'ai épargné."