Chapitre 4 - Retour au Paradis

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Alors que la pluie s'abattait sur leur village, Lucario, Zoroark et Pyrobut partirent en direction du paradis, où Mistigrix les attendait. Ils ignoraient la raison pour laquelle elle souhaitait les voir au plus vite, mais durant sa brève conversation avec Lucario, ce dernier avait eu l'impression que Mistigrix parlait à voix basse, comme si elle tentait de se faire discrète, ce qui était curieux.

Majaspic ne pouvant qu'être patiente en attendant le retour de son compagnon et de ses deux amis, elle fit alors comme faisait Lucario encore quelques minutes plus tôt, elle regarda par la fenêtre, alors que toutes les maisons à l'extérieur étaient submergées par le torrent qui s'abattait sur elles.

Puis, Riolu et sa sœur aînée, Vipélierre, qui avaient entendu vaguement la conversation d'il y a un instant, vinrent voir leur mère, qui les entendit alors que Riolu marcha par mégarde sur une planche du plancher qui était plus grinçante que les autres. Elle se retourna alors vers eux, et leur afficha sur ses lèvres un sourire chaleureux.

- Qu'est-ce qu'il est parti faire, Papa ? » Demanda Riolu, car, tout comme son père à son âge, il arrivait à ressentir l'aura des gens, et avait ressenti celle de son père légèrement se resserrer, après sa conversation avec Mistigrix.

- Juste une affaire à régler. Je suis sûre que ce n'est rien de grave. » Répondit Majaspic pour tenter de les rassurer, mais au fond d'elle, elle ignorait totalement la raison pour laquelle Mistigrix souhaitait absolument le voir.

Pendant ce temps, Lucario, Zoroark et Pyrobut venaient tout juste de poser le pied sur le sol du palais du paradis. Ces deux derniers prirent quelques instants pour regarder ce qu'il y avait autour d'eux. L'architecture du palais était impressionnante, et ils n'avaient pas encore vu le meilleur.

- Wow... » Lâcha Pyrobut.

- J'aurais pas dit mieux... » Répondit Zoroark. 

- Je me doutais que c'est le premier mot qui vous viendrait à l'esprit. Quand j'ai emmené ma mère, Latios, Latias, Typhlosion et Noctali ici il y a quelques jours, ils ont passé au moins dix minutes à regarder l'architecture du palais. Et vous n'avez pas tout vu. » Répondit Lucario, alors que, d'un mouvement de la tête, il leur demanda de les suivre.

Pyrobut et Zoroark suivaient Lucario, alors que leur regard était porté sur l'intérieur du palais, mais soudain, ils arrivèrent à l'extérieur. Pyrobut se cacha la vue, ébloui pendant quelques secondes, avant de rouvrir les yeux, et de pouvoir voir l'entièreté de l'immense jardin qu'était le paradis.

 - J'aurais jamais cru voir ça un jour... Du moins, pas de mon vivant. » Déclara Pyrobut.

- Je disais exactement la même chose il y a un an. » Répondit Lucario.

- Et donc... Tous les pokémon, après leur mort, atterrissent ici ? » Demanda Pyrobut.

- Tous ceux qui ont fait le bien durant leur vie, ou du moins qui n'ont jamais fait le mal.

- Donc... Ça veut dire que... Mes parents sont peut-être ici ?

- Ils doivent très certainement être ici, mais où exactement, je l'ignore. Je ne peux contacter par télépathie que les personnes que je connais personnellement. Mais s'ils le sont, dès qu'on aura le temps, je demanderais à Mistigrix de les contacter pour qu'ils viennent. C'est promis.

- Hm... Bon, entendu.

- Ah, vous voilà enfin !

Lucario, Zoroark et Pyrobut se retournèrent alors dans la direction qui leur faisait face, Lucario avait tout de suite reconnu cette voix, juste devant eux, se tenant sur le ponton qui reliait le palais au jardin, sur lequel ils se tenaient depuis plusieurs minutes, n'étant pas si visible que ça, à cause de sa petite taille, ils virent Mistigrix, un air sérieux sur son visage, mais tout de même contente de voir Lucario.

Et elle n'était pas seule, car juste à côté d'elle, se tenait celui qui, pendant six mois, avait enseigné tout son savoir à Lucario, pour que ce dernier puisse centupler sa force. Ce dernier était démesurément grand en comparaison à Mistigrix. Vous l'aurez certainement compris, il s'agissait de Braségali.

- Merci d'être venus. » Leur dit-elle.

- Pas de quoi. Je suis content de te revoir, Braségali. Cela faisait un moment. » Répondit Lucario, alors que lui et Braségali se serrèrent la main.

- Moi de même, Lucario. Je sens que tu as énormément gagné en puissance, depuis la dernière fois. » Lui répondit Braségali.

- Je pense que oui, sans me vanter. Je vous présente Zoroark et Pyrobut.

 - Enchanté. » Déclara Pyrobut, l'air jovial, alors qu'il serra la main de Braségali, puis celle de Mistigrix.

- Salut. » Se contenta de dire Zoroark, d'un signe de la main.

Les présentations étant faites, ils pouvaient enfin en venir à ce pourquoi Mistigrix avait réclamé leur présence.

- Bon, alors, qu'est-ce qu'il se passe ? Quelqu'un d'autre s'est échappé de l'enfer ? » Leur demanda Lucario.

- Non, pas tout à fait. » Répondit Braségali.

- Qu'est-ce qu'il se passe, alors ?

Mistigrix et Braségali se regardèrent du coin de l'œil durant quelques instants, puis, Mistigrix se décida à répondre.

- Je... Je crois que ce n'est pas très prudent, d'en parler ici. Il pourrait nous entendre... » Déclara Mistigrix.

- Il ? De qui tu parles ? » Lui répondit Lucario, ne comprenant pas.

- Écoutez... Placez-vous autour de moi, je vais nous téléporter dans un endroit où nous devrions normalement être à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes.

- Bon, très bien.

Lucario, Zoroark et Pyrobut s'approchèrent de Mistigrix et se placèrent autour d'elle. Ils ne comprenaient pas du tout pourquoi elle et Braségali étaient si craintifs, mais ils espéraient le savoir dès qu'ils seraient dans un endroit qu'elle juge isolé.

- Pas besoin de vous accrocher à moi, contentez-vous de rester dans le cercle blanc. » Leur dit Mistigrix, alors qu'un cercle lumineux blanc commença à s'émaner du sol.

- Entendu. » Répondit Lucario.

La lumière du cercle blanc commença alors à s'intensifier, et puis, au bout d'une poignée de secondes, après un flash aveuglant pour quiconque se trouvant autour, ils disparurent, Mistigrix les emmenant dans un endroit qu'elle jugeait suffisamment isolé pour qu'elle et Braségali puissent leur parler de ce qu'ils craignaient.

Latios & Latias VIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant