Latios & Latias VI

Chapitre 12 - Le Prisme

Mistigrix venait tout juste de téléporter Lucario, Zoroark et Pyrobut en direction de cette mystérieuse planète que ces derniers, après avoir été aveuglés pendant moins d'une seconde par le flash, retrouvèrent la vue. Et dès qu'ils rouvrirent les yeux, ils n'étaient plus sur le terrain d'entraînement, mais dans un nouvel endroit, qui ne ressemblait en rien à ce qu'ils connaissaient, si ce n'était la breffe description que leur avait faite Mistigrix.

Tout autour d'eux, il y avait tout ce dont Mistigrix leur avait parlé. Ils étaient arrivés entre deux espèces de petites montagnes, dans une crevasse peu profonde, dont il pouvait voir le bout à plusieurs dizaines de mètres d'eux. Mais le tout était fait d'une matière étrange, probablement était-ce le fameux prisme dont Mistigrix parlait.

Mistigrix n'avait pas menti sur un point, c'était qu'il faisait effectivement très froid, Lucario et Zoroark ressentirent tous les deux, pendant quelques instants, leurs dents qui claquaient, contre leur gré. Mais Pyrobut arrangea très rapidement ça, lorsqu'une petite aura de feu commença à s'émaner de son corps, et qui réchauffa presque aussitôt ses deux compagnons.

- C'est déjà mieux... Merci, Pyrobut. » Lui dit Lucario, pendant qu'il se faisait craquer le cou.

Lucario leva les yeux, et constata qu'au-dessus d'eux, ce n'était pas un ciel bleu tout ce qu'il pouvait y avoir de plus classique, mais un ciel étoilé, bien sombre, qui n'était ni plus ni moins que l'espace. Il n'y avait visiblement pas de couche d'ozone, sur cette planète. Mais cela lui donnait un certain charme, bien qu'aucun d'entre eux ne souhaiterait vivre ici.

- Bon... Mistigrix nous a dit que le cristal était blanc, et qu'il possédait des nuances de plusieurs couleurs différentes. Je suppose donc qu'il devrait se voir de loin. Reste simplement à savoir où. » Déclara Lucario.

- Ça ne doit pas courir les rues, en tout cas. » Répondit Pyrobut, alors que lui, comme à son habitude les mains sur les hanches, et Lucario regardaient tous les deux dans la même direction, sur leur droite.

Ils regardaient tous les deux le haut de cette grande montagne, il semblait visiblement ne rien y avoir, de ce côté-là. Lucario remarqua soudainement, du coin de l'œil, que Zoroark, lui, regardait dans la direction opposée, et il semblait fixer quelque chose.

- Tu as repéré quelque chose, Zoroark ? » Lui demanda-t-il, alors qu'il se retourna vers lui.

- Je crois. J'ai l'impression de voir une lumière, là-haut. C'est peut-être ça ? » Répondit-il, alors qu'il regardait le haut de la montagne, et que Lucario et Pyrobut levèrent les yeux.

Et en effet, tout en haut de cette grande montagne, qui s'élevait dans un ciel étoilé, ils pouvaient voir, depuis leur emplacement actuel, une petite source de lumière, qui semblait se dégager du sommet de la montagne.

- Vous pensez  que c'est ça ? » Demanda Pyrobut, alors qu'il plissait les yeux pour tenter de mieux voir.

- Je ne sais pas. C'est possible, il faut qu'on aille voir. Si on pouvait le récupérer le plus rapidement possible, ce serait mieux. Mistigrix a dit que nous n'avions besoin que d'un petit échantillon, alors on prendra ce qu'on trouvera. » Répondit Zoroark.

- Bon, allons voir ça, alors. Et si c'est bien ça, alors on pourra repartir au plus vite. » Répondit Lucario, alors qu'il marcha d'un pas décidé vers la pente, un peu plus loin, qui permettait de sortir de cette crevasse, suivi par Pyrobut et Zoroark.

Ils marchèrent le long de la crevasse, et ils arrivèrent devant la pente, qu'ils grimpèrent, pour finalement sortir de cet endroit. Ils purent alors voir plus amplement le paysage. Tout n'était fait que d'un sol blanc, avec, à certains endroits, des pentes glissantes, des lacs gelés, des montagnes, et tout ça, fait de la même matière, de ce prisme, qui paraissait, de prime abord, pas si résistant que ça. Mais après que Lucario ait tenté de donner un coup de talon dans le sol, qui était fait de la même matière, pour voir si cela allait se briser, même malgré sa force, le sol ne fut même pas fissuré.