Chapitre 6

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Tony se réveilla aux appels incessants de JARVIS.


« Monsieur. Monsieur !

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-C'est l'alerte d'urgence automatique, quand les réserves descendent en dessous de 5%. »


Tony ouvrit les yeux d'un coup, et voyant qu'il chutait en direction d'un sol enneigé, il poussa quelques cris paniquer avant de pousser un hurlement déchirant et de tomber sur le dos sur un sol recouvert de quelques centimètres de neige. Il glissa sur une trentaine de mètres avant que l'armure ne s'immobilise.


Il entendit plus qu'il ne sentit la sécurité qui maintenait sa sœur attachée à l'armure se rétracter, puis il sentit sa sœur, réveillée par le crash, rouler de son armure pour se retrouver agenouillé sur le sol au niveau de sa poitrine.


Lentement, il porta la main à sa plaque faciale avant de l'arracher d'un coup sec, exposant son visage au froid mordant qui régnait dehors.


Tony gémit, « Il neige Manon... On est au nord de l'État JARVIS ?

-À dix kilomètres de Rose Hill dans le Tennessee.

-Pourquoi ? », s'exclama le génie.


Manon demanda, « JARVIS ?

-J'ai pas voulu ça... Mais qu'est-ce qu'on fout là ? On est à des milliers de kilomètres ! Faut qu'on retrouve Pepper ! Faut qu'on... », gémit Tony.


JARVIS protesta, « J'ai préparé un plan de vol. C'était votre destination !

-Faut que je retrouve Pepper... Mais de quoi tu te mêles ? Ouvre l'armure.

-Oh, je... je crois que je dysfonctionne Monsieur, Mademoiselle...

-Ouvre-la JARVIS. », demanda la plus jeune.


L'armure s'éteignit puis s'ouvrit, permettant à Tony de se redresser en position assise à l'intérieur, se protégeant de la neige sous lui.


Il examina sa sœur toujours à genoux, cataloguant les quelques blessures qui n'avaient pas encore cicatrisées pendant le vol depuis leur combat alors que cette dernière scrutait les alentours à la recherche de quelque danger que ce soit, les sens aux aguets. Il nota également que ses vêtements étaient encore humides de leur passage sous l'eau, et même si elle, comme lui, était formée pour affronter ce type de situation, ce ne devait pas être très agréable. Surtout par un tel froid. L'aîné nota mentalement que leur priorité devrait être de lui trouver des vêtements secs, les siens ayant été séchés grâce à l'une des nombreuses fonctionnalités de son armure.


Il pris ensuite la parole, « Il fait frisquet. »


Sa sœur concentra son regard sur lui, notant les blessures sur son visage et ses bras avant de lui faire un doux sourire, « Oui, il fait moins chaud que lorsque je me suis endormie, même si c'était sous l'eau. », elle se saisit ensuite d'un petit bloc de glace et de le lui appliquer sur une blessure au bras afin de soulager un hématome semblant particulièrement douloureux.


Lui répondant par un sourire tout aussi doux, Tony prit la parole, « Nous ferions mieux de nous reposer un peu.

Un Mandarin à terre = Tony  Stark + Manon StarkOù les histoires vivent. Découvrez maintenant