Il y avait une rivière étroite qui passait à travers le quartier qu'habitait Lee Donghyuck, un jeune étudiant en musique. Il vivait dans cette petite ville ayant seuls l'eau courante et l'électricité comme grands luxes. La plupart des gens portaient...
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~ You were not there To see the wound open again To see all the damage Although I did everything for you, you weren't there for me ~
~ I'm feeling limitless ~
Point de vue de Mark:
Un véritable tempête de neige avait envahi la ville, je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez. Les flocons formaient un mur devant mes yeux qui m'empêchaient d'apercevoir Donghyuck en zyeutant autour. Non, il fallait désormais que je plonge sous les bourrasques de vents glacées et me perdent au milieu des fleurs cristallisées afin de le retrouver. Je voulais voir son t-shirt orange et sa veste en cuir parmi la tempête. Son traditionnel bandeau coloré et ses cheveux gras briller. Ses jeans troués qui avaient toujours l'impression de tomber. Ses baskets usés qui devenaient bien trop humides à force de marcher dans les rues enneigées.
-.Donghyuck! Criai-je alors que je courrais le long de la rivière.
Je longeai le cours d'eau en espérant le croiser en train de contempler la vue magistrale que lui offrait l'hiver. Toutefois, tout ce que je sus apercevoir était le néon étincelant du café où j'avais discuté avec Taeyong pour la dernière fois.
Avant qu'il le tue, comment ne pas s'en rappeler?
Après une pénible marche face aux vents, j'atteignis le lycée où régnait un silence de mort. La court était vide mais la clôture entrouverte, je me glissai sur le terrain couvert d'un ton manteau blanc et vis finalement une silhouette près d'un arbre, l'arbre où Donghyuck avait l'habitude de m'attendre.
- Donghyuck?
Je m'approchai et constatai qu'une personne était assise le dos appuyé contre le tronc, en position foetale, la tête contre la neige. Je reconnus le drôle d'accoutrement du coréen et me précipitai vers lui afin de l'aider à reprendre ses esprits.
Je le collai contre mon torse et le secouai légèrement afin qu'il revienne àlui-même. Sa peau était d'une fraicheur effrayante et ses yeux semblaient aussi rouges que le sang mais pourtant, il se réveilla comme s'il ne souffrait point, comme s'ils'était simplement endormi.
- Ça t'a pris du temps avant de te pointer connard, me cracha-t-il avant de me repousser violemment loin de lui.
