Il y avait une rivière étroite qui passait à travers le quartier qu'habitait Lee Donghyuck, un jeune étudiant en musique. Il vivait dans cette petite ville ayant seuls l'eau courante et l'électricité comme grands luxes. La plupart des gens portaient...
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~ I'm in a roudabout, problems were coming from all sides. Sometimes they could even be our nice neighbor sitting on his land ~
~ I'm feeling limitless ~
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Avis:Ce chapitre pourrait contenir des scènes de violences et à caractère sexuel, du langage cru et pourrait parler de sujets plutôt délicats comme la maladie mentale.
Point de vue de Lee Donghyuck
Je me réveillai autour de 6:30, coup dure, puisque, la veille, j'avais passé ma soirée à chercher ma demi-soeur égarée tout en attendant son fameux appel qui m'était destiné, celui qu'elle n'oubliait normalement jamais. Nous étions de retour lundi, première journée de la semaine, journée où l'école ne me semblait pas passionnante et essentielle. J'avais envie de me blottir contre mon oreiller et ma couverture de laine jusqu'à ce que la mort m'emporte avec elle. Malheureusement pour moi, j'avais une mère munie d'un rouleau à pâtisserie qui ne se gênerait pas pour me faire la morale avec quelques coups sur le bas des fesses.
Je m'étirai et sortis de mon lit, si je pouvais appeler ce matelas quelque peu décomposé et ma couverture en laine avec mille et un trous ainsi, avant de me diriger vers notre minuscule cuisine pour concocter mon petit déjeuner. Mon père était déjà parti au boulot tandis que ma mère sirotait son café en contemplant ses cernes plus imposantes que ses joues dans son miroir de poche. Je pris une canne de fèves au lard et fis cuire son contenu sur le simple rond au propane que nous avions. De jour en jour, cette mixture semblait de moins en moins ragoûtante. Ce repas était devenu de la survie au lieu d'un plaisir. Le goûtpâteux des fèves ne me faisaient pas rêver.
Je m'assis à la table et mangeai dans un silence de mort. Je regardais mon portable immobile sur la surface en bois du meuble souhaitant enfin qu'il sonne. Ce n'était pas du genre à Jennie de me tenir dans l'ignorance. Je ne sentais pas le besoin de m'inquiéter, ça ne faisait qu'un soir, mais je restais tout de mêmeàl'affût des scénarios dans lesquels elle aurait pu se coincer.
Je quittai l'appartement vers 7:45 et passait devant mon repère pour me rendre au lycée. J'écoutais Billie Jean tout en marchant sur le rythme de la musique. Je n'eus pas le temps de profiter de celle-ci bien longtemps qu'une main se posa sur mon épaule et me sortit de ma bulle.
