Chapitre 27 - I

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     1 semaine est passée

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     1 semaine est passée. On est mercredi. On a repris les cours au centre pour ne pas éveiller les soupçons. Par contre, j'ai évité les appels de Zayn et Will et les messages inquiets d'Alison. Comment je sais sachant que j'ai explosé mon téléphone au domaine ? Ils ont harcelé Aliyah qui elle-même les a évité. Ce qui, en soit, n'est pas logique vu qu'on est censé ne pas éveiller des soupçons. On agit comme des criminels et je sais qu'on ne pourra pas se dérober tout le temps.

     J'écoute le cours sans vraiment retenir. Mon esprit est toujours tourné vers l'équipe qui est à New-York. On a des nouvelles mais c'est toujours du négatif. Et on craint de plus en plus une attaque des Allemands. Je flippe à l'idée qu'il puisse arriver un truc à Cam, Ralph ou les autres même Ash. Ils ont forts, j'en ai conscience mais rien n'est impossible.

     - Demain, nous allons observer un étalon et une jument s'accoupler, chacun va devoir agir selon ce que je vous appris aujourd'hui.  J'espère que vous avez pris des notes car c'est noté.

     Je ramasse mes affaires puis je me dirige vers mon casier.

     - On rentre, petite voleuse ?

Je me disais bien que cette journée était beaucoup trop calme. Je claque la porte de mon casier beaucoup trop fort ce qui la fait sursauter.

     - Qu'est-ce que tu veux ?
     - Il est passé où ton téléphone ?
     - Dans tes fesses. Occupe-toi de tes affaires.

     Je la contourne puis elle me retient.

     - Tonton est passé chez toi mais ni toi ni tante Sophia n'étaient là tout le week-end. Vous étiez où ?
     - Je ne vais pas te le répéter 50 fois, ça ne te regarde pas. Je fais ce que je veux quand j'en ai envie. Il est venu, il nous a pas vu ? Ainsi soit-il. C'est pas comme s'il me manquait. J'ai pas envie de le voir encore moins maintenant. Alors si tu veux bien, je m'en vais.
     - Tu ne partiras pas d'ici sans m'avoir dit où tu étais et pourquoi tu l'évites, dit-elle en m'attrapant par le bras.

     Ma peau et mes doigts me grattent horriblement. J'attrape ses doigts et je les broie. Heureusement qu'il n'y personne dans le couloir.

     - Ne me touche plus jamais, la menaçai-je.

     Elle lâche des cris hystériques de douleur.

     - La garce ? J'attends depuis tout à l'heure, tu fais quoi là ?

     Je grogne intérieurement.

     - Dégage !
     - On y va, dit Nate. Et tu la lâches.
     - Mêle-toi de tes oignons, Mia. C'est la dernière fois que je te le dis sinon crois-moi, tu ne pourras pas participer aux CCE avec des jambes cassées.

     Je la lâche et part sans me retourner quand elle m'attrape par les cheveux et les tire.

     - C'est moi que tu menaces ? Moi ?! Tu te prends pour qui ?! Sale pute ! hurle-t-elle. Tu n'es qu'une sale petite ingrate après tout ce qu'il a fait pour toi et ta mère.

IRMA • Premières Louves YaxeřeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant