Chapitre 34 - I

33 2 0
                                    

     Ralph

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

     Ralph...

     Ralph...

     Ralph...

     Son nom tourne en boucle dans mon esprit. J'ai besoin de lui. Je dois me réveiller. Il le faut. Je veux être heureuse. J'ai le droit. Advienne que pourra. Je ne sais pas si je rêvais mais il n'a pas tord, je dois trouver une raison de me battre, une raison de vivre, une raison qui en vaut la peine. Lui. Ma mère. Aliyah. Les omégas.

     Je ne peux pas les laisser. Je n'abandonnerai jamais. Ce serait trop facile de mourir et en plus de cette façon.

     Je veux espérer, rêver, pouvoir et être dans un futur avec lui. Le connaître lui. Sans préjugés, juste lui et moi. Ça ne peut pas se terminer comme ça, pas après ce que je viens de vivre. Pas après avoir arrêter de me voiler la face. Je ne peux plus me cacher, mentir et ignorer l'effet qu'il me fait. Je ne peux ignorer les étincelles qui explosent lorsqu'il me touche, ni mon corps qui s'embrase rien qu'avec son regard, ni les frissons qu'il déclenche seulement avec sa présence.

     Ce rêve que je viens d'avoir, ses lèvres sur les miennes, ses mains dans mon dos, ses caresses et la violente décharge que j'ai eu. Elles avaient l'air si réel. Puis j'ai commencé avoir chaud, très chaud. Mon souffle était trop rapide, j'haletais et je voulais plus. Les cris et les voix sourds au loin appelant Ralph ont provoqué un choc en moi. Je n'arrivais plus à respirer, comme si on essayait de m'étouffer avec un oreiller et pourtant je ne voulais pas que ça s'arrête.

Bizarre, non ?

     Je sentais des chocs électriques sur mon corps sans pouvoir identifier où. Cette douce chaleur dans laquelle j'étais enveloppée, elle s'éloignait. J'avais froid. Très froid. Je voulais retrouver ce cocon et pour retrouver ce cocon, je dois revenir à la surface. Sortir de ce néant. Je reçois encore un choc électrique puissant. Les bruits autour de moi deviennent plus distincts. Le son d'électrocardiogramme, des instruments. La voix d'un homme qui donne des ordres.

L'air se remplit enfin dans mes poumons. Je reprends une grande inspiration. Mon cœur ralentit un peu. J'entends des discussions animés. J'aimerais me lever mais je suis clouée, j'essaie d'ouvrir les yeux sans succès.

     - C'est beaucoup trop tôt. Il faut que tu te reposes, Irma, me dit la voix faible de Moon.
     - Oui mais...
     - On est épuisées. Dormons un peu, s'il te plaît.

Je cède à sa demande. Elle a raison, nous sommes épuisées. À notre réveil, tout ira bien. Pas de pleurs, pas de douleurs, rien. Just happiness.

***

     J'ai mal à la tête. On dirait que j'ai un marteau-piqueur dans la tête. Je ne sens plus mon bras gauche. Je peux à peine bouger mes doigts. J'ouvre les yeux doucement et difficilement. Ils sont collés avec, je suppose, des crottes des yeux. Lorsque la lumière atteint ma rétine, je les referme directement avant de réessayer. Des tâches noirs apparaissent devant mes yeux dû à leur manque d'exposition à une source lumineuse.

IRMA • Premières Louves YaxeřeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant