Chapitre 5 - I

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     - Hassan, ne me laisse pas, je t'en supplie !
     - Aliyah, laisse-moi partir...
     - S'il te plaît...
     - J'ai des responsabilités. Un mariage ne ferait que me distraire.
     - Au moins, regarde-moi dans les yeux quand tu dis ça ! lui crie désespérément Aliyah.

Il s'en va.

     - Hassan !!!

***

     - HASSAN !!! entendis-je crier à côté de moi.

     Je me réveille en sursaut. Mon crâne me fait mal. J'ai l'impression d'avoir reçu 10 000 volts d'un coup.

     J'ouvre les yeux et je vois Aliyah assise en train de respirer fort.

     - Ça va ? lui demandai-je inquiète.

Elle ne répond pas, elle continue de fixer un point invisible devant elle.

Devant elle...

     Mais je ne reconnais pas ce "devant"!

Où on est ?!

     - Hassan... grogna-t-elle.

Je me retourne vers elle.

     - Je viens de revivre ce jour-là.

Quoi ?

     - Aliyah, moi aussi j'ai vu ce que tu as vu.
     - Q–
     - Pourquoi tu ne m'as jamais dit pourquoi il était parti ? l'interrompais-je.
     - Comment tu as pu voir puisque que tu n'étais pas là ? dit-elle choquée.

Je réfléchis un moment.

     - Je sais pas. Comment c'est possible ?
     - Et surtout pourquoi j'ai mal au crâne ?

Je la regarde. Elle a un sweat sur le dos à l'effigie de l'équipe de basket de l'Université, les Cougars et moi un pyjama licorne.

Glamour...

Je vois nos vêtements déchirées sur un canapé.

     - Mais on est où ? Comment on atterri ici ?
     - Ne me dis pas qu'on s'est fait violées ? s'exclama-t-elle paniquée.

     Elle regarde sous les draps.

     - Y a pas de sang, dit-elle.
     - Ok, on s'est pas fait violées mais je ne me souviens de rien.
     - Moi non plus. Hier, on était chez toi, on a mangé le gâteau après on devait se poser dans le jardin et puis j'ai plus rien qui me vient en tête.
     - Je crois qu'elles sont réveillées. Tu crois qu'elles se souviennent ? dit une voix masculine.
     - Parle normalement, elles peuvent t'entendre.
     - Tu as entendu ça ?

Je regarde autour de moi.

     - Oui, j'ai entendu mais y a personne.
     - Tu veux que j'appelle Liyah pour savoir si elle se souvient comme ça elle t'arrache les yeux ?
     - Liyah ? dit l'intéressée. Qui peuvent-ils bien être pour m'appeler par mon surnom ! De quoi on est pas censées se souvenir ?!! Et de toute façon, je vais arracher des yeux ! Attends... Je connais ces voix !!

IRMA • Premières Louves YaxeřeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant