Je m'effrayais à l'idée de le faire, beaucoup d'idées traversaient ma tête, en réalité j'étais indécis. Pour me rassurer, quelques jours plus tard, j'étais encore allé reproposer Esther de le faire.
-Esther, t'es d'accord pour le faire ? Je ne sais pas, je ne suis pas trop sûr.
-Ouais, On le fait dès que t'es prêt. T'es pas sûr de quoi ?
-Non, rien laisse tomber. On le fait dans deux jours dans ce cas, je m'occupe de trouver le lieu.e
-D'accord.
La pression était encore monté en fixant le jour, mais j'étais plus que sûr et plus que prêt à le faire. Rapidement j'étais déjà chez Dan pour lui confirmer mon passage dans deux jours. En arrivant chez lui, j'étais étonné de constater qu'il avait déjà tout préparer:
-Mec, Tout est sous contrôle. Il y'a un ghetto à deux pattés d'ici et j'ai tous les matériels.
-C'est cool gars ! Merci parce tu m'aides.
-T'es mon gars sûr. Mais il faut que je t'apprenne comment t'y pendre et comme utiliser le préservatif. Tala kaka yo muana palais !
-[...] D'accord.
Le ghetto: une maison habité par un ou plusieurs jeunes garçons. Dan m'avait appris comment m'y prendre, il me parlait des choses dont je ne comprenais rien. Il disait: "tu dois te retourner comme si... comme ça... veille à être souple... tu dois d'abord si..."
Il parlait trop, un moment j'avais du mal à suivre et à comprendre. Après il avait sorti de sa banane(muchachino) une série des préservatifs,
Je n'avais jamais vue cela de toute ma vie, je connaissais pas non plus comment s'en servir. D'un coup il s'était encore remis à m'expliquer comment s'en servir: "Tu vois ça il faut... après il faut... à la fin tu fais ça..."
Je me demandais où il avait appris tout cela à son si jeune âge, il avait une année de moins que moi. J'étais fatigué de l'entendre parler, je lui avais donc proposé d'aller me montrer le ghetto:
-On y va, tu me montres le ghetto?
-Ouais, d'accord allons-y.
-Dis où tu as appris tout cela ?
-Quoi?
-bah! Tout ce que tu m'appris aujourd'hui.
-Ah c'est depuis mes 10ans que je connais tout ça, j'avais des cousins qui m'apprenaient.
-Je vois.
-On est arrivé ! Le ghetto est juste là.
En arrivant là, il m'avait présenté aux proprios et il les avait expliqué j'allais passé dans deux. Les gars étaient d'accord, ils m'avaient même dit de passer quand je voulais.
Deux jours après c'était le grand jour. J'étais allé chez Esther, et ensemble nous nous sommes dirigé vers le ghetto. J'étais stressé alors vraiment stressé, Esther l'était plus quoi; j'avais donc deux situations de stress à gérer et c'était pas facile. Quand nous sommes arrivé sur le seul mon cœur battait à 180km/h, et je transpirais. Après qu'on s'est installé, rapidement je m'étais rappelé des conseils que donnait Dan. Spontanément tout avait commencé et l'acte s'en suivait...
A la fin de l'acte on s'était donné le droit d'une petite conversation d'évaluation:
-T'as aimé ?
-Oui. Et toi?
-J'ai trouvé ça cool.
-On doit le faire pour la seconde fois...
-Je ne sais pas trop, on va réfléchir là dessus.
-T'as assuré!
-Toi aussi t'étais à la hauteur.
On venait là de perdre notre virginité, mais ça semblait pas du tout nous inquiéter. Je m'étais mis à réfléchir pour comprendre les sentiments éprouvés, je ne trouvais guère. J'avais eu c'est que je voulais, alors qu'au fond je n'avais rien ressenti. Le soir même Dan m'avait texté pour avoir la suite:
-C'est comment frérot t'as assuré ?
-Petit papa à bien fait son boulot.
-Lol! Il faut dire merci à El profo!
-Dégage !
Après ma conversation avec Dan. J'avais téléphoné Esther pour avoir des nouvelles:
-Allô bébé ! Ça va ?
-Je vais bien, je suis juste un peu fatigué. Et toi?
-Moi je vais bien. Tu étais bien arrivé ?
-Oui très bien. On se voit demain à l'école.
-Oui. Bonne soirée, je t'aime.
Le lendemain c'était l'école. Et j'étais grave déconcerté en classe, je ne pensais qu'à ce que j'avais fait la veille. Je réfléchis comment le faire encore en mieux, comme trouver des sensations en le faisant; mon fidèle acolyte était là pour répondre à toutes mes préoccupations. A la récréation, j'étais rapidement allé dans sa classe pour en savoir plus:
-Hey! Dan comment ?
-Mon gars trooop trooop sûr! Bien ou bien?!
- Tranquille, et toi?
-Posey. Hier tu avais assuré !
-Évidemment papa doit assurer! J'aimerais encore connaître plus sur le bail.
-A peine tu découvre, à peine tu veux tout savoir...
Rapidement, il s'était mis à m'expliquer encore et encore d'avantage, d'une oreille attentionnée je l'écoutais. C'était déjà la fin de la récréation, j'étais obligé de retourner dans ma classe.
-A la sortie je t'en parlerai d'avantage.
-D'accord à plus !
-A plus bro!
J'avais passé toute une semaine comme ça entrain de poser les questions à Dan, j'avais même oublié que j'avais une partenaire à qui, je devais de l'attention et de l'amour. Après quelques jours, elle me téléphona avec un ton agressif:
-Allô! Tu as oublié que t'as une copine ?
-Non, je n'ai pas oublié. Et pourquoi tu m'appelles sans dire bonjour ?
-Sérieusement! Et tu me poses la question!? Tu voulais simplement mon corps et voilà tu t'évade...
-[...] Non ce n'est pas ça, j'avais des trucs à prendre. Même avec tout ce temps passé ensemble, tu doutes de ma sincérité ?
-Vous les hommes on vous connaît!
-On se voit et on en parle.
-D'abord! Et j'attends des explications.
On s'était vue après, je lui avais tout expliquer et tout était revenue dans l'ordre. Sans remords, ni regrets une deuxième partie des jambes en l'air s'était dégagé.
Après ce deuxième partie des jambes en l'air, une longue série s'en était suivit. C'était maintenant comme un habitude, une partie de plaisir quotidien, hebdomadaire, et même mensuel...
