Assise sur la chaise de mon bureau, je regardais l'heure défiler car mon cerveau n'arrivait plus, il devait être dans les vingt-trois heures trente et je travaillais depuis ce matin; sept heure. Je n'avais plus l'énergie de continuer mais la pression était la. Ce pressentiment que je n'ai pas apprit suffisamment, la pression dû; si mon père me voit au lit. Je soupire, toutes ses choses la font simplement augmenter mon anxiété et au fur et à mesure des années, cela s'empire. Avoir une pression psychologique de ses parents est une lourdeur que je porte sur mes épaules depuis mon jeune âge, car je devais être parfaite; l'enfant qui doit être première de la classe; l'adolescente qui est privé de tout, qui est scotché à son bureau pour reviser pendant des heures alors que ses amis s'amusent. Puis l'adulte, celle d'aujourd'hui, qui étudie en médecine, même si ce métier est magnifique, il ne m'intéresse pas, mon père étant un médecin, il m'a forcé à emprunter son chemin, au fond, il m'a toujours guidé et forcé pour des choses que je ne voulais jamais, et si j'ai l'audace de le contredire, on m'interdisait de manger, de descendre, faire quoi qu'il en soit que j'ai envie de faire, je devais être au bureau, acceptant leur choix et non les miens. J'ai de nombreuses fois eu cette punition, ils m'enferment à clé dans la chambre, ne me calculent pas pendant des jours jusqu'à que je m'excuse et 'accepte' de faire tous ce qu'ils veulent -j'acceptais car je mourrais toujours de faim-.
Ayant un ordinateur à ma disposition pour mes études, j'avais crée un compte twitter et mes parents n'en avaient aucune idée, je faisais ça derrière leurs dos car d'après eux, les réseaux sociaux, le portable et tout ce qui suit sont des éléments perturbateurs pour les études. J'ai quand même vingt trois ans, vingt trois ans que je subis toutes ses choses la, parfois j'ai toujours l'impression d'être cette petite fille, perdue et dépendante de ses parents.
@/linagil: "Hey! On va en boîte ce soir ?" je souris puis soupire en voyant le message de mon amie de la faculté, je souris car elle sait que j'aurais jamais le droit et malgré cela propose quand même toujours d'y aller. Je soupire car je n'aurais jamais le droit et que si je demande mes parents ils me feront une morale pendant minimum une heure. J'ai bien dit; minimum.
J'entends les pas de quelqu'un monter à l'étage alors que je précipite de fermer l'application et faire une mise en scène; concentré sur mes cours. J'entends alors la douce voix de ma mère.
« Hey ma chérie, » je tourne alors la tête vers elle avec un sourire forcé, car oui, je devais être toujours de bonne humeur avec eux « repose toi si tu as assez révisé. Ton père et moi allons dormir. » je lui hoche la tête en tournant ma tête vers mes fiches.
« Impolie, on souhaite une bonne nuit à ses parents en les embrassant. » et j'entends la voix de mon père qui me donne une boule au ventre, comme un coup de fouet. Je me lève rapidement m'excuse mettant la faute sur mes révisions puis les embrasse « Je sais que c'est compliqué, mais les études ne sont pas des excuses Dalary. »
Je secoue la tête « Oui, vous avez raison, excusez moi, je vous promet que ça ne se reproduira plus. » je souris me forçant alors que mes yeux étaient juste déjà remplie de larmes prêts à couler. Après les avoir embrassés et souhaité une bonne nuit, j'essuie rapidement les quelques goûtes qui venaient de couler le long de ma joue. Je me dirige vers mon bureau, va sur google et tape; twitter.
Et si j'enfreins les règles cette nuit ? Ils ne sauront pas, ils vont dormir, ils ne viendront pas me verifier. J'avais besoin de sortir de cette routine, voir autre chose car si je m'enfermais encore plus, je sais que je vais finir par craquer. J'ai besoin de respirer.
@/dalaryy_: "Tu sais ma réponse, mais cette nuit sera différente. Je suis partante."
@/linagil: "Attend comment ça? Tu as eu le droit ?!"
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prisoner
FanfictionJ'ai toujours été sous l'emprise de quelqu'un, sur tous les sujets, j'ai jamais décidé mes désirs, mes envies, et ça été ainsi depuis mon jeune âge. J'ai cru être sauvé de cette catastrophe quand il m'a trouvé, c'était comme être au paradis sur terr...