Amoureuse de mon pire ennemi. [ En réécriture ]

Chapitre 37.

Pendant qu'on parle , Léo avait posé sa main droite au niveau de ma nuque , et avait approché son visage du miens. 
A la fin de sa phrase Léo m'embrasse. 
Ce baiser était remplie de passion. 
Après s'être embrassé Léo reprend sa place. 
Je garde la tête baissé.

-Moi : Léo.. 
-Léo : Je ne veux pas me disputer avec toi mon cœur.
-Moi : C'est pas ça.. 
-Léo : C'est quoi ? 
-Moi : Je.. je vais déménager.. 

Léo me regarde avec étonnement. Il ne s'attendait vraiment pas à ça. 
On reste silencieux pendant plusieurs minutes. 
Ce silence devient assez pesant, en tout cas pour moi.

-Moi : Tu sais très bien que je t'aime et que si j'avais le choix je serais rester avec toi. Mais je n'ai nul part ou aller. 

Il ne me répond pas. 
Je lève la tête pour voir sa réaction. 
Son regard est remplie de tristesse. Sans m'y attendre, une larme coule. 
Pas sur mes joues, non, elle coule sur celle de Léo. 
Cette image de voir Léo pleurer m'a rendu muette. 
Je ne pensais pas qu'un jour Léo pleurerait pour moi. 
Il essuie ses larme avec sa main. 
Il doit sûrement ce sentir gêné d'avoir lâcher une larme devant moi. 
Je ne veux pas qu'il ait honte de ça. 
J'ouvre la porte de la voiture , sors , fait le tour et vient m’asseoir sur ses genoux. 
Je le prend dans mes bras. 
Combien de temps on est resté comme ça ? 10 minutes , 1h ? Je ne sais pas. 
La seule chose que je sais c'est que je peux rester dans ses bras comme ça toute ma vie. 

Je pense à beaucoup de chose. 
Comment lui et moi on a commencé à ce parler.. comment on ce chamaillé.. le jour ou il m'a embrassé pensant que je dormais.. 
Ce fameux jour.. Je me rappelle que je ne m'y attendais pas du tout. 
Il est tellement imprévisible. Je ne veux pas partir.. être loin de lui est une chose qui m'est impossible maintenant. 
Il devenu tout pour moi. Il m'est vitale. C'est comme ci que lui et moi étions fait pour être ensemble. On ce complète lui et moi. C'était peut être pas un mec bien avant mais il a su changer pour moi. Il aurait pu avoir toute les filles qu'il voulait mais non.. Il m'a choisi moi. 
Sans m'apercevoir des larmes coulent le long de mon visage. 
Léo me pousse légèrement en arrière pour pouvoir me regarder et remarque que je pleure. 
Il essuie les larmes qui étaient en train de couler. 

-Léo : Dans combien de temps ? 
-Moi : Je sais pas.. Je suis parti avant leurs expliquation.. 
-Léo : Remet toi assis à ta place. 

Je ne dis rien et repars m'installer sur mon siège. 
Il démarre la voiture. 
Je suppose qu'il m'emmène chez moi. 
Le silence règne toujours. 
Au bout d'un moment , je remarque qu'on ne prend le chemin ni pour rentrer chez moi , ni pour aller chez lui. 

-Moi : On va ou ? 
-Léo : Je veux que cette journée sois inoubliable. 

Je ne répond pas. 
Que veut il dire par inoubliable ? 
Non on ne sèche pas les cours , c'est férié aujourd'hui.
On passe un bon moment à rouler. 
Je me demande bien ou on va. 
Léo tourne dans un chemin qui mène à une sorte de forêt. 
Au bout de 10 minutes on arrive. 
On descend de la voiture. 

-Moi : On est ou ? 
-Léo : Pratiquement personne ne connaît cette endroit. 

Ça ne répond pas vraiment à ma question mais je vais faire avec. 
On marche une bonne dizaine de minutes , on prend un chemin vers la droite et la y a un grand lac et une petite cascade sur le coté. 
C'était vraiment magnifique , c'est le genre d'endroit qui te fait rêver. 

-Moi : 1 mot. MA-GNI-FIQUE. Comment tu connais cette endroit ? 
-Léo : Le soir ou ma mère a tout découvert.. Après avoir déposé ma mère je ne suis pas venu direct chez toi. J'ai roulé un peu et puis j'ai trouvé cette endroit. Il faisait nuit , mais même la nuit cette endroit est parfait. C'était la seule fois ou j'étais venu. Je me suis posé et je suis resté la pendant des heures. Le silence est appréciable. 

Je le confirme. 

-Léo : Je me suis dit que la prochaine fois ou je viendrais ce serais avec toi. Pour qu'on passe un merveilleux moment ensemble. 

Il ce tourne vers moi et m'embrasse.
A ce moment précis , tout était si parfait. 
Le bruit de la cascade , les oiseaux qui chantent. 

-Léo : Vient. 

Léo prend ma main et m'emmène au bord du lac. 

-Léo : On entre ? 
-Moi : J'ai pas de maillot. 
-Léo : Vient. 

Léo ouvre grand ses bras. 
Il veut sûrement me faire un câlin. 
Je m'approche de lui et lui fait un câlin. 
Il ce penche et me porte. 
Mes jambes sont autour de sont bassin. 
On est face à face. 
Il commence à rentrer dans l'eau. 

-Moi : Mais non pas en vêtement ! Après ça va être chiant , mes vêtements vont collé et tout.. 
-Léo : Chut. 

Sympa dit donc. 
On entre dans l'eau. 
J'avais un peu peur que l'eau sois froide mais au faite ça va elle est plutôt bonne. 
On est enfin dans l'eau. 
Léo et moi on ce regarde sans dire un mot. 
C'est fou ce qu'il est beau. 
Léo mord sa lèvre et me regarde avec des yeux.. Tellement beau. 

-Moi : T'as pas le droit. 
-Léo : De faire quoi ? 
-Moi : De me regarder comme ça.. 
-Léo : Je te regarde comment.. 
-Moi : Je sais pas t'as un regard qui.. je sais pas expliquer.. 
-Léo : Tu es sous mon charme quoi. 
-Moi : Non. 

Faux. En vrai je craque complètement quand il me regarde comme ça. 
J'ai l'impression que je peux être moi même avec lui , sans avoir peur de quoi que ce soit. 
Je me sens complètement en sécurité. 
Léo me regarde avec son regard de 'séducteur' 

-Moi : Tu recommences.. 
-Léo : Jess ? 
-Moi : Oui ? 

Son visage avait prit une expression sérieuse. 

-Léo : Je t'aime. 

Léo m'embrasse. 

On passe la journée au lac. 
A midi on était parti parti prendre un truc à manger et on est de suite revenu au lac. 
J'ai passé une journée vraiment parfaite. 

C'est l'heure de rentrer chez moi. 
Mes affaires sont toujours chez Enola , tant pis je lui dirais de les ramener quand elle viendra à la maison. 
On est chez moi. 
Léo n'entre pas , il préfère que je parle à mes parents seul à seul. 
J'entre. Mes parents sont dans le salon. 
J'allais monter dans ma chambre mais ma mère m'appelle. 

-Maman : Jess , vient. 

Je fais demi tour et pars m'asseoir dans le fauteuil en face de mes parents. 
Je crois qu'ils attendaient mon retour avec impatience. 
Personne ne parle pour le moment. 
Je crois qu'ils ne savent pas trop par quoi commencer.
Je décide de rompre ce silence pesant. 

-Moi : Quand ? 
-Maman : …