Amoureuse de mon pire ennemi. [ En réécriture ]

11.

Une larme coule sur mes joues.
Pas seulement pour ce que j'ai vue.
Mais aussi parce que je n'ai pas cru Joshua et Léo.
Je suis encore loin d'arriver chez moi..
Je sens quelqu'un m'attraper le bras.
Je me tourne et vois Léo.
Je suis assez surprise de le voir ici.
Il s'approche de moi et me prend dans ses bras.

J'écarquille les yeux ne m'attendant absolument pas à ce geste.  Je le repousse et l'examine du regard.

- Je peux savoir ce que tu fais ?

- J'essaye de te consoler, dit-il en haussant les épaules.

- Pourquoi ?

- C'est pas parce-qu'on ne ce parle pas que je vais te laisser comme ça. Je te l'ai déjà dit, je suis pas ce genre de mec.

Je rigole légèrement et efface toute trace de larmes.

- Excuse moi de ne pas t'avoir cru, dis-je plus timidement.

- J'aurais aimé te dire je te l'avais bien dit mais... En faite, si, je te l'avais bien dit.

- Je dois partir, soufflais-je en roulant des yeux.

- Je te raccompagne.

- Non.

- Ce n'était pas une question. Tu crois vraiment que je vais laisser dans cet état ? A cette heure? 

- Damien est ou ? Demandais-je en marchant sans même l'attendre.

- Je lui ai dit qu'il pouvait rentrer chez lui de ne pas s'inquiéter parce que je te raccompagne.

- Et mes courses ?

- Il passe par chez toi pour les déposer.

Nous arrivons devant chez moi une quinzaine de minutes plus tard. Le trajet s'est passé silencieusement et je le remercie intérieurement de ne pas avoir tenter de faire la conversation. 

- Tu rentres comment ?

- Comme je suis venu ici, à pied.

- Mais il fait nuit, t'as pas peur ?

il me regarde et fini par rigoler.

- J'ai dit quelque chose de drôle ?

- On dirait vraiment une gamine de dix ans, rit-il. Non, je n'ai pas peur, rentre maintenant.

- D'accord... Merci de m'avoir accompagné.

Il se contente de sourire puis part. Je rentre à la maison.
J'entends Camille parler, mes parents sont sûrement rentré.
Je m'avance dans la cuisine et trouve ma sœur en compagnie de son copain.

- Eric dort à la maison ce soir ça ne te dérange pas ?

- Non, j'avais l'intention d'aller dormir chez Énola.

Je fais demi-tour et monte dans ma chambre.
Pour dire vrai, ce n'était pas prévue que je dors chez elle mais je voulais pas faire la chandelle ce soir.
Je prend mon téléphone pour appeler ma soeur.

- Allô ?

- Tu vas bien ?

- Oui et toi ? Pourquoi tu m'appelles ?

- Je voulais savoir si c'est possible de dormir chez toi ce soir ?

- Tu t'es disputé avec maman ?

- Maman n'est même pas la, je t'expliquerais. Qui vient me chercher ?

- Je me change et j'arrive. Papa est la ?

- Non plus.

- Comme d'habitude. Toi et Camille venez dormir à la maison jusqu'à ce qu'ils reviennent si vous voulez ?

- Tu lui demanderas, moi je reste quelques jours chez toi sans plus.

- D'accord, je te laisse bisous.

Je raccroche.
Je prend un sac et prépare des vêtements ainsi que mes cours pour la semaine.
Je descends en bas avec toute mes affaires lorsque tout est prêt.

- Tu déménages ? Demande Éric sur un ton ironique.

- Je reste la semaine chez Énola.

- C'est votre grande soeur, c'est ça ?

- Oui.

J'entend la porte s'ouvrir. Enola arrive avec Brice, son copain. On s'installe dans le salon et je nous sers un verre de coca. Camille présente son copain à notre sœur et après avoir passer du temps à discuter, nous partons.
Je dis au revoir à Camille et Eric.
J'ai presque réussi à oublié ce qui c'est passé tout à l'heure.

J'ai l'impression d'avoir oublié quelque chose.
Je prend mon téléphone pour appelé Damien, je n'ai vue aucun sachet de courses à la maison.

- Ouais , je sais pourquoi tu m'appelles.

- Tu pourrais déposer tout les sachets de courses chez moi ? Y a Camille et Eric, moi je suis chez Enola

- T'inquiète.

En arrivant, je monte directement dans la chambre m'étant attribuer et pose mes affaires. Je n'aime pas du tout cette chambre.
La fenêtre tombe sur la fenêtre des voisins et les rideaux ne sont pas assez épais pour cacher quoi que ce soit.
Je vais faire avec.

Il est super tard et je n'arrive toujours pas à dormir. Je suis à la fois triste et énervé.

Je me lève et pars aux toilettes.
Sur le retour pour repartir dans la chambre , je vois qu'il y a un paquet de cigarette sur une petite table.
Brice fume, ça doit être à lui.
J'hésite quelques secondes à en prendre une.
Oh et puis ce n'est  pas une cigarette qui va me tuer.
Je prends une clope et la boite d'allumette qui ce trouve juste à coté.
Je rentre dans la chambre et ferme la porte à clé.
Je vais vers la fenêtre.
Je l'ouvre et l'allume.

Ça me tourne un peu la tête cette merde.
Mais j'aime bien.
Je suis perdu dans mes pensées.

- Alors comme ça tu fumes ?

Je lève la tête et aperçois Léo à la fenêtre d'en face.
Mais qu'est ce qu'il fait la ?

- Tu fais quoi ici ?

- Je suis entré en infraction dans une maison, ça ne ce voit pas ?

Je roule des yeux.

- J'habite ici, dit-il plus sérieusement. Ça va mieux ?

- Oui..

- Vue la tête que tu fais je ne te crois pas.

- Qu'est-ce que tu en sais toi d'abord ? Et si c'était si évident, pourquoi m'avoir posé la question ?

- Tu ne voudrais pas sortir ? Histoire de parler un peu.

- Pourquoi tu voudrais qu'on parle ?

- Pourquoi je ne le voudrais pas ?

Je souffle, agacé qu'il répond à ma question par une question.
Je descend finalement en bas. Énola regarde la télé et elle m'intercepte lorsque je passe à côté d'elle.

- Y a une connaissance qui habite juste à coté je vais le voir.

- D'accord, pas trop tard alors.

- T'inquiète.

Je sors à l'extérieur et cherche Léo du regard.
Il est assis devant chez lui et je le rejoins.