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- Tu devrais pas t'inquiéter.

Cette remarque te fait sursauter. Tu tournes la tête vers Ochaco qui te regarde concerné.

- Je le suis pas. Feins tu en regardant de nouveau devant toi. Pourquoi je le serais ?

- Je te comprend... Midoriya n'a pas été très discret quand il a parler de toi, et Baguko n'a pas arrangé les choses avec cette réaction... mais je suis sûr que tout ça n'est rien de grave.

Tu l'écoutes attentivement avant de hochet de la tête.

- Je peux te poser une question indiscrète ?

Tu lui autorises, curieuse à ton tour.

- Comment tu as fait pour te lier d'amitié avec cette tête brûlée de Baguko ?

Tu sort un petit rire, amusé par la façon dont elle la appelé avant de réfléchir.

- Je sais pas trop. Dit tu en haussant des épaules. C'est plutôt à lui qu'il faut poser la question. Moi j'étais juste coincé à l'hôpital à cause de mes blessures... et lui me rendais visite dès qu'il pouvait. Je t'avoue qu'au début, j'espérais qu'il ne vienne pas, je voulais voir personne. Mais il est pas vraiment du genre à écouter les autres. Ses visites ont commencé à me plaire, et nous voilà aujourd'hui.

- Tu l'aimes ?

Ton sang ne fait qu'un tour, brûlant lourdement tes joues.

- Tu es mignonne quand tu rougis. Dit Ochaco en souriant.

- Arrête ! Cris tu en la poussant légèrement, de peur de la faire tomber du banc.

Elle se met à rire, amusé de ta réaction.

- Ça t'amuse ? Cris tu en brandissant ton poing.

Elle continue à rire, avant de s'arrêter soudainement.
.
.
- Vous avez l'air de vous amusez. Dit un homme qui c'est assis sur le banc entre vous deux.

J'ai pas l'impression qu'il soit là pour discuter celui la. Te dit tu en lui lançant un regard mauvais.

On doit partir d'ici et vite, pense Ochaco en étant sur ses gardes.

- Et si vous vous amusiez avec moi et mes potes ? Nous sommes de très bonne compagnie, je vous le garantis. Dit il en posant sa main sur l'épaule de Ochaco.

Comme un automatic de défense, celle ci prend sa main, ce lève d'un bond avant de le lancer quelque mètres plus loin, l'obligeant à s'éloigner de vous. Elle te touche ensuite l'épaule, et te voilà dans ses bras, aussi légère qu'une plume.

Tu ne comprend pas trop comment c'est possible, tu te dis juste que cela doit avoir un rapport avec son alter.

- OCHACO ATTENTION ! Hurle tu en remarquant un homme sauter dans les airs.

Celle ci te lance en avant, te procurant un cris de douleur quand tu rencontres le sol.

Tu lèves la tête, et essaye de distinguer à travers ce mur de poussières qui c'est soulevé,  ta nouvelle amie. Tu la vois en mauvais état, allongé sous un homme qui lui prend la gorge.

Que nous veulent ces types ? Te questionnes tu en mordant ton doigts.

30%

Tu lances vers lui plusieurs armes qui viennent le transpercer, permettant à ton ami de ce dégager.

- Attention (T/P) ! Hurle t-elle en se levant quand elle remarque un troisième homme derrière toi te plaquer au sol en coinçant ton bras dans ton dos.

Tu cris quand tu le sent te le briser.

- Reste tranquille princesse, ou sinon c'est ton amie qui y passe. Menace t-il.

- 30% ! Cris tu en voyant l'homme que tu avais attaqué plus tôt s'en prendre à Ochaco qui courais pour t'aider.

Les lames que tu avais lancer plus tôt se sont de dé-matérialiser pour se transformer en une barrière de sang qui se place autour d'elle, tandis que l'homme derrière lève son poing entouré pour la frapper.

Le coup ne l'atteint pas grâce à ta protection. Enfin pas totalement, un bruit monstre te brise le cœur, accompagné d'une immense fumée de poussières. Tu le sais, le peu de sang n'est pas suffisant pour la protéger d'une telle attaque.

Le regard pétrifié, tu attend d'avoir la vue dégagée pour voir si elle vas bien. La peur de la voir blessé gravement ou morte te fait pleurer, comprimant ton esprit.

Faites qu'elle va bien, faites qu'elle va bien. Te répète tu sans cesse.

- Avec ce bruit on vas ce faire repérer. Dit l'homme qui vous a abordé sur le banc en s'approchant de Ochaco et de son collègue. Tue la pour pas qu'elle dises à quoi nous ressemblons à la police, et partons avec la sang noir.

Ce nom qui t'on donné te fait rapidement comprendre la raison de leur attaque.

N'abandonne jamais. C'est en laissant tomber que tu entraîne ta propre mort.

Les mots de ta mère résonne dans ta tête, et le corps inconscient de Ochaco te brise le cœur. Alors sans réfléchir, tu prononces ces mots qui t'était interdit par ta tante.

- 80%.

***

Ils n'en croyait pas leur yeux. Ils croyait rêver... surtout Baguko qui se sentait paralysé.

- Qu'est ce que...

Trois hommes mort, allongé sur le sol, se vidant de leur sang. Au centre de ce massacre, une femme au cheveux rouge porte leur camarade de classe qui semble elle aussi dans un mauvais état.

- (T/P).... Appelle Baguko, n'en croyant pas ses yeux.

Tu te retournes vers eux, debout sur tes deux jambes, les fixant de tes pupilles rouges de sang et de tes mains recouverte du sang de tes victimes.

Tu es méconnaissable pour le jeune homme qui te fréquente depuis quatre long mois déjà. Cette expression sur ton visage, calme mais à la fois terrifiante, ces cheveux colorés mais surtout, tes yeux qui abordent une expression froide et dangereuse.

Où est la (T/P) qu'il connaît ?

- (T/P)...

Tu baisse la tête et regarde le visage affaiblis de Ochaco qui t'appelle faiblement.

- Tout vas bien... la rassure tu en t'asseyant.

Tu poses une main sur son cœur.

- Je peux sentir ton sang chaud circuler dans ton corp. Tu n'as que des blessures superficiel, rien de grave. Tu seras remise sur pied rapidement. Plus de peur que de mal. Dit tu en souriant.

Tant mieux... tout se passeras bien pour elle. Penses tu en sentant toutes tes forces te quitter.

Tes yeux se ferment, tes cheveux retrouvent leur couleur noir ébène, et ton corps rencontre le sol. Tout devient noir, et tu entend seulement la voix de Baguko qui hurle ton prénom avant de sombrer dans un sommeil profond.

Le sang qui s'écoule dans mes veines. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant