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Le regard perdu vers la fenêtre de ta chambre tu soupires en te rallongeant dans ton lit.

Je m'ennuie. Penses-tu en fermant les yeux.

Le temps est long quand on est assis dans un lit d'hôpital à ne rien faire.

Ne trouvant aucune occupation, tu décides de simplement garder les yeux fermés, écoutant ta respiration. Tu essayes de sentir ta poitrine monter et s'abaisser, de ressentir un part un les muscles de ton corps, d'être attentif à chaque détail.

Tu avais l'impression que tout ton corps fusionner avec le lit.
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Une odeur viens soudainement te faire froncer les narines.

De l'orange ? Dit tu en ouvrant les yeux doucement.

Tu tournes la tête vers ta gauche, la d'où provient l'odeur, et vois en face de toi, assis sur une chaise Baguko te tendre un quart d'orange.

- Mange. Dit il simplement en te regardant.

Tu fronces des sourcils, et aller lui faire une remarque quand celui ci rapproche encore plus prêt le fruit de ta bouche, le poussant contre tes lèvres. Toujours les sourcils froncés, tu ouvres la bouche et accueille le fruit.

Une fois en bouche, il repart retirer les petit bouts blanc du prochain quart. Tu te redresses pour pouvoir convenablement manger. Tu allais lui demander ce qu'il faisait là, mais le jus sucrée du fruit adoucit ton agacement et défronce tes sourcils.

- Elle est sucrée ? Demande t-il en te tendant un autre morceau.

Tu fais oui de la tête et le laisse te nourrir à nouveau. Tu l'observes éplucher le reste de l'orange, avant de te le poser dans ta main.

- Ta famille n'est pas venue aujourd'hui non plus ? Demande t-il connaissant la réponse en se levant pour aller se laver les mains.

- Ma tante a du prendre des heures en plus pour payer mes frais. Dit tu te sentant coupable tout en te nourrissant. Tu as eu des cours physique aujourd'hui ? Questionnes tu en remarquant les égratignures sur son visage et ses mains.

Il te répond simplement par un mouvement de tête, et repart juste s'asseoir pour éplucher une autre orange du sac qu'il avait ramené.

Il semble bien calme aujourd'hui... Remarques tu en portent un nouveau morceau à ta bouche.

- Tu as passé une bonne journée ? Questionnes tu, essayant de briser ce silence.

- Tu as déjà douter de toi ?

Cette question te prend au dépourvue. Tu te dit qu'il doit vraiment se sentir dans l'embarras pour te poser cette question, surtout à toi.

- C'est ça qui te tracasse ? Tu n'as plus confiance en toi ?

Il tourne la tête vers la droite, une expression de colère sur son visage. Ses poings se serre en repensant à son entraînement, le fait de se retrouver dans un si mauvais état, et de ne pas avoir pu riposter face à l'ennemi l'enrage. Tandis que ses souvenirs reviennent le hanter, une odeur douce vient lui chatouiller les narines.

Il tourne la tête, et vois devant sa bouche un quart d'orange que tu lui tend.

- Tu n'en veux pas ?

Le sang qui s'écoule dans mes veines. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant