III

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Sur Oloy, je galopai. Et criai. Car j'avais peur.
J'allai mourir. Et je l'avais désiré cette mort, longtemps, car je n'avais plus goût en la vie.
Mais maintenant qu'elle me semblait si proche, j'avais peur.
Aurais-je mal ? Et qui a-t-il après ? Pourquoi ne suis-je pas dans mon lit, attendant de me réveiller, comme toujours ?

Des larmes coulaient de mes yeux, et j'avais la même tête que Floch, ou que le gars d'à côté, ou la personne là-bas, ou que le major Erwin: j'étais pétrifiée, une expression d'horreur sur le visage, les yeux équarquillés, la bouche grande ouverte pour crier, hurler.

Il faut du courage pour vivre mais il en faut également pour se dresser face à la mort, cette inconnue.

Les humains ont tous un point commun et même s'il y a différents chemins, face à la mort, l'Homme se plie.

Le plus grand humain de cette race, est-ce les titans ? Les humains ? Ou bien la mort ?

Au final, si l'on garde les yeux fermés, tout le monde pourra se passer comme ennemis.

Et ce noir, qui m'envahit, qui me remplit; est-il si désagréable ?

Non... Il semble presque doux, joyeux.

Et c'est le bohneur qui m'inonde face à ma défaite.

Toutes les bonnes choses ont une fin.

Derniers InstantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant