chapitre 8

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POV Eiji:

"Nous t'écoutons Eiji,prends ton temps".

Je sais,vous attendez depuis longtemps, je dois me résoudre à parler,je suis décidé à ne plus rien vous cacher…

C'est seulement difficile d'en parler.

A voix haute.

Devant des personnes. 

D'habitude je me parle à moi-même, dans le calme absolu,juste avec mes pensées et souvenirs.

Mais vous êtes là maintenant alors…

Je dois le faire pour vous,mais aussi pour lui,pour garder sa présence dans les autres et ne pas l'oublier.

Pour vous démontrer à tous qu'il était quelqu'un de fantastique avec qui...j'aurais aimé passer par vie…

Vous me regardez,vous attendez.

Je vais y arriver.

Ne vous inquiétez pas.

Il faut juste-

"Eiji?"

Je relève la tête et j'aperçois ma mère qui s'approche de moi doucement pour vérifier si je vais bien.

"Je...je sais pas par où commencer…"dis-je doucement.

Ils ne semblaient pas surpris,juste compréhensibles et compatissants.

Ils réfléchissent à une réponse.

"Si tu veux, tu peux commencer par...nous parler de ce que tu as pensé de New-York?"dit ma mère.

Ça semble être une bonne idée, pour commencer.

Qu'est-ce que j'ai pensé de New-York?Alors…

"En arrivant j'étais très perplexe,les états-unis ce n'est pas pareille qu'ici,c'est sans doute plus dangereux et effrayant pour un japonais comme moi,moi qui n'est jamais vu d'armes,de coup de feu,ou encore plein d'autre choses…"dis-je en faisait une pause.

"Mais,ce n'est pas si terrible,enfin si on enlève les gangs,la mafia,les meurtres etc New-York est vraiment une ville magnifique avec de beaux paysages, de beaux monuments, des musées et de grandes bibliothèques…"je venais d'arrêter de parler en pensant à ces derniers mots.

La bibliothèque…

Non Eiji,ne pense pas à ça.

Tu ne peux pas continuer si tu repenses à ça,sois fort et oublie.

"Eiji?tout va bien?tu -"demanda ma mère.

"Bon Eiji,je pense qu'on a été assez patient pendant 3 ans alors au lieu de pleurer dépêche toi de nous expliquer pourquoi tu es devenue comme ça!".dis mon père en criant.

Je pleure ?

Je vérifie cela en touchant mes joues.

Oui je pleure,à chaudes larmes.

Ma mère me donne un mouchoir que je prends pour venir essuyer mes larmes.

Je prend une grande inspiration pour continuer mon histoire.

"La vérité c'est que je n'ai pas vraiment visiter,j'ai été plus enfermé dans un appartement qu'autre chose…"mes parents sont étonnés.

"Après ce n'était pas vraiment dure de rester enfermer comme ça,c'était pour ma sécurité,et celle des autres."

"Des autres?"demanda ma mère.

"Tu parles des voyous qui te servent d'amis ?"dit mon père sèchement. 


Quoi?



"Quoi?Pourquoi tu dis ça?Ce ne sont pas des voyous."dis-je en colère.

"Non mais tu te rends compte des personnes que tu côtoies ?des voyous assassins qui …".

Je ne l'écoute plus,abasourdi par ses propos, comment il peut dire ça ?!il ne les connaît même pas!Lui qui ma demandé de m'expliquer, il ne me laisse même pas en placer une-

"Et une pute."dit-il de but en blanc.












Une pute ?pardon.









"De...de qui tu parles ?!"dis-je en m'énervant.







"Tu sais bien,ton pote...euh as...ash je sais pas quoi, celui qui est mort."dit-il en me regardant très sérieusement.






Je crois avoir mal entendu.







Coucouuu voilà la fin de ce huitième chapitre ,j'espère qu'il vous a plu,je suis désolée il est un peu court ,j'essayerais de les rallonger à l'avenir.
Bisous bisoussss<333

my soul is always with youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant