Mariés par ordre du roi

Chap 05

elle tint plus ou moins cette promesse.

elle répondit ardemment à ces baisers.

elle le laissa découvrir son corps.

les lèvres de grey étaient douces et très vite elle poussa des ronronnements de plaisir.

grey voulait prendre son temps malgré l'envie vivace qu'il avait de sa femme.

il la regardait.

elle avait les yeux fermés. elle était belle à damner un saint.

elle avait les joues roses et ses lèvres légèrement entrouvertes étaient un appel aux baisers.

il ne se fit pas prier. il reprit sa bouche et entama un profond baiser.

ils furent nus et le lit commença à grincer doucement.

grey transpirait.

il voulait donner du plaisir à cette jeune fille autant quelle lui en donnait.

sa main se perdit au coeur de sa féminité.

il devint l'explorateur de cette contrée inexplorée.

il en découvrit les moindres zones érogènes.

huma son parfum si intime et goûta sa rosée si électrifiante.

elle se tordait dans ses bras, elle désirait plus.

elle posa ses mains sur les fesses de son époux et les caressa dans de petits gestes circulaires.

il en perdit la raison.

il lui écarta les jambes et se frotta langoureusement contre elle, excitant le désir de lucy.

il la pénétra doucement, la déflora et en fit sa femme pour l'éternité.

elle ressentit une légère douleur mais le plaisir était plus grand.

elle cria, perdant toutes notions de lieux.

elle se donna entièrement à cet homme, rendant tout au maximum.

grey gémissait.

il était fasciné par elle, par la communication de leur deux corps.

ses mouvements s'accélérèrent.

le lit hurla, il eut à peine conscience du bruit qu'ils faisaient.

lucy découvrit la lumière de la jouissance.

elle cria et s'accrocha désespérément à grey.

il vint tout de suite après elle.

tout son corps vibra et son éjaculation jaillit.

ils restèrent longtemps l'un sur l'autre, cherchant leur souffle, essayant de comprendre où se situaient les frontières de leurs corps.

grey avait le souffle coupé. il n'avait jamais ressentit une telle jouissance dans l'union.

elle lui avait fait perdre jusqu'à son rôle de capitaine prêt à accoster.

il se redressa et la regarda.

elle pleurait.

elle ouvrit les yeux en sentant le regard de son époux. il lui sourit.

elle sentit son coeur battre plus vite.

était-il magicien pour lui avoir fait découvrir toutes ses sensations?

lucy : - je suis votre femme, maintenant, grey?

il hocha la tête.

il s'étira et se releva.

elle fut déçue.

elle aurait voulu qu'il la garde plus longtemps dans ses bras.

grey n'était pas un romantique après tout.

elle soupira.

il se retourna en l'entendant et la vit s'assoir sur le bord du lit, tirant sur le drap pour se couvrir : - un souci?

elle secoua la tête : - n'est-ce-pas plus important ce qui se passe après plutôt que l'acte lui même?

grey : - c'est à dire, demanda t-il en fronçant les sourcils.

elle se releva et s'approcha de lui.

elle ressemblait à une déesse des temps anciens avec son draps tombant sur elle comme une robe.

lucy hésita : - n'êtes-vous pas supposé resté coucher à côté de moi en me murmurant de jolies choses?

elle n'osa pas lui demander s'il l'aimait.

elle savait qu'il lui rirait au nez.

grey : - je suis un soldat, lucy! je ne reste pas au lit....

elle voulut lui donner un coup de pied de rage.

de quoi parlait-il?

il s'approcha d'elle et lui caressa le visage : - habille-toi, nous avons dû arriver à notre destination...

lucy : - vous ne me dîtes pas de mots gentils?

il soupira à son tour : - tu m'as donné du plaisir, femme! ça te conviens?

il sortit sans attendre de réponse.

elle voulut hurler de rage.

elle prit une bassine et entreprit de faire une toilette avant de s'habiller.

elle avait beaucoup saigné.

elle regarda vers le lit et enleva le draps de housse.

elle devait le laver avant de sortir de la cabine lui aussi.

elle se mit au travail.

elle sortit juste pour étendre le draps.

elle vit les maisons prêt du port. elle s'arrêta vers le bastingage pour regarder cette île.

tout était idyllique.

elle respira un grand coup et s'étira.

grey le regardait du pont supérieur.

il voulut lui crier de ne pas mettre le draps sur la corde du grand mat, il n'en fit rien.

il resta ainsi à regarder cette sorcière qui avait fait naître en lui des choses inconnues.

l'auréole sur le draps prouvait la virginité de celle qui était devenue la comtesse fullbuster, il en ressentit une grande fierté.

elle rentra dans la cabine sans avoir vu son mari.

elle prépara ses valises et les sortit.

un matelot lui proposa son aide, elle accepta avec un sourire.