Chapitre 1: Les 71ème Hunger Games

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les vibrations de ma hache contre l'arbre me remonte tout dans le bras, je serre les dents, encore.

Cela fait près de quatre ans que je participe un peu au travail pour soulager mon père et rapporter plus d'argents à la maison. Oui, quatre ans aujourd'hui, et pourtant je ne me suis toujours pas faite à la dureté du travail. Ma mère n'est pas d'accord avec moi, elle me répète sans cesse que je gagne plus que mon père ce qui est vrai.

Mes muscle ce tendent à nouveau, me préparent mentalement à un nouveau choc.

J'ai bien changé en quatre ans, mes muscle des bras et du dos se sont renforcés entre autre, ainsi que mes cuisse.

La sueur me coule dans le dot et s'infiltre dans mon tee-shirt déjà tremper, pourtant il ne fait pas si chaud. Même en plein été les températures n'excelle 25C°, les conditions du nord, le froid du district 7. Je m'imagine parfois la chaleur du sud du district 4, mais une chose est sûre, la forêt me manquerai, les arbres avec leur écorce dur et souple à la fois. Le bois lui-même me manquerais terriblement, il a bot me faire souffrir tous les muscles de mon corps, où m'épuiser, je ne pourrais m'en séparer.

Quand je me rends le matin à l'aube de chaque week-end dans la forêt de Bouleau où je travaille je ressens à chaque fois la même impression, la sagesse des arbres, leur énergie. Je ne pourrais m'en passer.

L'arbre tombe dans un bruit étouffé par les feuilles et la mousse au sol.

Je souffle un bon coup pour relâcher la tension de mon corps. C'était le dernier pour aujourd'hui, le soleil est déjà haut dans le ciel, il faut que je rentre me changer. Non pas que je sois pressée, qui le serait pour une journée comme celle-ci, mais ma mère risque encore de s'énerver contre moi, on est pareil, peut être trop.

Je saisi ma hache et sorti de la forêt, où je renfile mon sweet cramoisi et déchiré. Ce n'est pas tant la fraîcheur qui me dérange mais le regard des gens. Ce pull est vieux, sale et puant la transpiration mais il a quelle que chose d'inestimable, une CAPUCHE, qui me protège des regard.

Pourtant ma famille est bien intégré a la population, mais, disons que ma mère et moi sortons du lots.

Il y à en tout exactement 586 mètre de la forêt à ma maison, et il me reste encore les 3/4 a parcourir.

Même à l'école, je ne me mélangeais pas avec les autres des mon arrivé, et rien a changé.

Certains camarades m'apprécie je crois, ou en tout cas ils sont gentil.

J'ai atteint la fin du parcours quand j'entend que l'on cris mon nom.

Senus cours me rejoindre, le plus petit de mes petit frère comme il aime que je l'appelle, c'est en tout cas mon préférer car il me comprend et ne me juge pas contrairement aux autres.

- Johanna ! Maman.. veut que tu rentre... tu dois te préparer! Me dit il d'un ton haché, hors d'haleine après avoir couru visiblement.

Je suis la seul à être en age pour être tiré aux Hunger Games, Sélène a 21 ans, la plus vielle de nous tous qui se prépare à être maman. Ensuite moi puis mes deux frère jumeaux de 10 ans et enfin Senus qui n'a que 7 ans.

- je rentre justement, dis je en lui souriants.

Il me saisi la main puis m'entraîne sur les derniers mètres qui me sépare de la maison.

Ma mère m'attendais les yeux noirs, comme à son habitude. Mais je pus détecter une leur de surprise dans ces iris sombre.

Mon frère me lâcha pour rejoindre les jumeaux dans le salon.

Les larmes d'une insoumise | Johanna MasonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant