Hazza' Lou ( BL ) ( Terminée )

11. Terry.

PDV Louis

LOUIS : Harry ? Peux-tu m'amener mes anti-douleurs, je te prie et mes suppresseurs ? J'ai horriblement mal au genou.

HARRY : Je te les apporte de suite, ne bouge pas.

Je m'empressais d'avaler mes pilules dès qu'Harry fut de retour et lentement ma douleur au genou s'atténua.

Louis : Ah au fait Harry ? Ça te dérangerait que je reçoive la visite d'un ami chez toi ? Terry que je connais depuis la maternelle est de passage à Los Angeles. J'aimerai l'inviter à venir me voir. C'est possible ? ... Merci Harry !

Sur ce, refusant l'aide de Harry pour me rhabiller, j'enfilais moi-même mes vêtements.

Je regagnais ensuite la chambre à l'aide de mes béquilles avant de me saisir de mon portable pour appeler Terry, mon ami d'enfance, et lui demander de passer me voir, en lui refilant l'adresse d'Harry.

Il se présenta un peu plus tard dans l'après-midi. Harry m'avait installé dans un fauteuil du salon.

Quand Terry posa un pied dans le hall d'entrée, mon pansement au genou étant parfaitement visible de la place à laquelle il se tenait, il se précipita pour s'agenouiller devant mon fauteuil, m'interrogeant sur ce qui s'était passé.

LOUIS : T'angoisse pas tant Terry ! Ce n'est qu'une entorse que je me suis faite en glissant comme une merde dans la salle de bain d'un hôtel ...

Comment vas-tu vieille branche ? T'imagines même pas combien je suis content de voir ta bonne bouille, beau-gosse !

Allez ! Fais moi un câlin !

Je ne remarquais pas alors la mine contrariée d'Harry nous voyant nous enlacer et nous serrer fortement dans les bras en nous embrassant ...

Il nous ramena sur terre en nous demandant ce que nous désirions boire.

LOUIS : Pour moi une petite binouse Harry s'il te plait.

TERRY : De même pour moi. Je me présente, Terry Haynes, ami d'enfance de Louis fit-il en tendant la main à Harry.

Je vis Harry hésiter à lui tendre la sienne en retour pour le saluer mais il le fit en avisant le regard courroucé que je lui lançais alors.

HARRY : Je vais nous chercher de quoi boire, installez-vous Terry. Faites comme chez vous je vous en prie !

Nous nous lançâmes immédiatement dans une longue conversation sur ce qu'étaient devenues nos vies à chacun.

Il en profita pour me tirer les vers du nez, me questionnant quant à la vérité des rumeurs qui circulaient dans les médias concernant les << One Direction >>.

Harry restait en dehors de la discussion ne sachant pas trop quoi dire aux deux pipelettes qui se trouvaient devant lui.

Il tilta quand il comprit que Terry me proposait d'aller en balade avec lui dans une heure.

HARRY : Puis-je me permettre de vous rappeler Terry que dans sa condition actuelle Louis est dans l'impossibilité de poser un pied à terre et que je le vois mal, par conséquent, aller marcher avec vous ?

TERRY : Je connais quelqu'un sur Los Angeles qui est en mesure de me prêter un fauteuil roulant Harry ! Ça devrait rendre cette balade envisageable non ?

C'est décidé Louis, je repasse te prendre dans une heure, je vais de ce pas récupérer ton fauteuil ok ? A toute !, me dit-il en me faisant un baiser sur le front.

Je notais rapidement le changement d'humeur de Harry à mon égard. Il se faisait plus distant avec moi.

LOUIS : Pourrais-tu me remonter dans ma chambre Harry ? Que je puisse me changer avant que Terry ne revienne me chercher.

Une fois parvenu à la chambre je me posais sur le lit, demandant à Harry de me passer les différentes choses que j'avais choisis pour me changer.

Il tiqua quand je lui demandais de me sortir une petite culotte de dentelle de la commode.

HARRY : A quoi tu joues Lou ? Tu vas te balader cette après-midi ou te faire fourrer par ton vieux pote ?

Sa reflexion me mit en rage et je me décidais à lui mentir pour le punir.

LOUIS : On ne peut rien te cacher bécasse ! Oui ! Je vais baiser avec Terry tout à l'heure, comme nous le faisons à chaque fois que nous nous retrouvons ! Peut-être aurais-je même une petite pensée pour toi quand il se déversera en moi ... A présent laisse-moi, je dois me changer !

Je ne vis pas une grosse larme perler au coin de ses beaux yeux verts tandis qu'il quittait ma chambre.

Ce que je venais de lui dire l'avait touché directement au coeur.

Harry revint me chercher trois quarts d'heure plus tard et sans me dire le moindre mot, me redescendit au salon ou je retrouvais Terry, les mains sur les poignées d'un large fauteuil roulant.

Harry m'installa alors dans la voiture de Terry, à côté du siège du conducteur.

HARRY : Fais moi une promesse Lou ! Ne laisse pas ce Terry te marquer si vous ... si vous vous rapprocher intimement ! Je ne le supporterai pas ... Je t'en supplie ! me murmura-t-il de sa voix douce et suppliante.

Terry arriva à ce moment précis et vint prendre le volant après avoir rangé le fauteuil qui m'était destiné dans le coffre de son véhicule.

Je fis un petit signe de la main en direction d'Harry avant que Terry ne démarre.