Les recherches ont continués sans relache. Des équipes de secours de l'armée de la République ont rejoints la ville. Les lignés de cadavres ne cesser d'accroitre, des milliers de morts était couchés devant nous. Des familles entières, des pères et des mères morts en serrant dans contre eux leurs enfants. D’autre corps complètement déchirés par l’explosion.
Par chance, d'autres avaient survécus, nous les avons retrouvés grâces aux soldats possédant le matériels nécessaires à la recherche de survivants. Des campements de fortunes ont été installés à la périphérie de la ville, chaque jour de plus en plus de victimes rejoignaient l’hôpital d’urgence montés dans le campement.
Il y avait des milliers de victimes, certains survivants devaient être amputés d’un bras, d’une jambe ou plus encore.
Alors que je faisais le tour du campement, je me trouvais près du centre de commandement installé par l’armée.
« - Une autre ville à été prise pour cible par les rebelles, heureusement nos troupes ont réussi à les arrêter à temps. » Ce message venait de la radio et s’adressait à un officier.
« - Bien reçu, répondit le soldat, ici le nombre de victime ne cesse de grandir, nous allons avoir besoin de renfort supplémentaire.
- - Impossible, nos troupes sont engagées sur ce qui sera la prochaine cible séparatistes. Nous perdons des territoires sur tous les continents. »
A ce même moment, un soldat s’approcha de moi et me demanda de partir, ce que je fis immédiatement.
Je repartis alors sur mon lit de fortune, je m’étais fait quelques « amis », parmi eux, Peter, c’était un homme assez fort. Avant les attentats, il était bucherons, il espérait encore retrouver sa femme et sa fille, mais cela faisait trois jours que les recherches n’avait pas stoppé et il n’y avait aucune trace de sa famille.
« - Tu crois qu’il y a encore une chance de les retrouver en vie, me lança t’il ?
- Je ne veux pas te faire perdre espoir, mais ça fait déjà trois jours que les recherches sont effectives, je prie pour toi, mais je pense que tu devrais te rendre à l’évidence … »
Sur ces mots, il ce coucha et me tourna le dos.
« - C’est facile pour toi, tu n’as n’y femme, n’y enfant, il n’y a que toi !
Sur ce point il n’avait pas tord, mais nous étions tous dans la même merde, pris dans cette putain de guerre sans que l’ont puisse donner notre avis.
J’avais beau lui expliquer mon point de vue, le sien ne changeait pas, et je le comprenais bien.
« - J’étais près du centre de commandement tout à l’heure.
- Oui et alors, à quoi ça me sert de le savoir, ce n’est pas ça qui va me ramener ma femme et fille ?
- Non je le sais bien, mais j’ai entendu à la radio du commandant, qu’aucune équipe de secours supplémentaire ne viendra, une autre attaque est prévu par les séparatistes, l’armée est sur les fronts, ils perdent du territoire de jours en jours.
- Si seulement ils les auraient écoutés, tout cela ne serait pas arriver."
Je n’ai pas répondu.
C’était l’heure du repas, du moins si on peut appeler ça repas. Chaque jours, ils nous servaient un bol de soupe chacun avec un morceau de pain rassis. Les soldats passaient tout les jours à la même heure, nous avions le droit à une louche chacun.
Une femme nous avait rejoins, on lui avait attribué un lit proche du mien et de celui de Peter. Nous avions fait connaissance. Elle s’appelait Jeanne, elle aussi avait perdu des proches dans les attentats, par chance, elle n’était pas en ville ce jours là, du moins pas dans le centre. Contrairement à Peter, son mari avait été retrouvé mort. Son corps était parmi celui de milliers d’autres, entassé dans tranchés creusé pour l’occasion.
« - Quant-est ce que cette guerre finira, il y en a assez, autant de mort simplement pour soutenir des idéo-politiques.
Jeanne avait raison, mais que pouvions nous faire, nous ne sommes rien. Au jour d’aujourd’hui nous ne sommes que des rescapés d’un attentat parmi tant d’autres. Victime d’une guerre qui pour certain est une inévitable pour maintenir l'équilibre mais pour d’autres une grosse connerie politiques dont les responsables sont des hommes qui ce disent représentant de leur peuple mais que ne veulent que conquérir le monde.