Un nouveau monde

Chapitre 8

Après un sommeil très agité, cause de toutes les nouvelles stimulations de ce "nouveau monde", il bougea beaucoup ce qui n'aida pas à la cicatrisation. Ces rêves habituellement très riches et avec beaucoup de choses improbables ne lui semblaient pas si improbable vu la situation dans laquelle il se trouvait en ce moment même. Le soleil commençant à se lever, Thomas sorti de sa torpeur matinale. Il ne voyait pas tout à fait clair dans la pièce, le soleil ne donnant qu'une faible luminosité mais il vit Léa dormant par terre à côté de lui, sur un amas de feuille, qui devaient être bien inconfortable. Sa présence à ces côtés le rassurait, et il se surprit même à la regarder dormir. Dans ce monde si inhabituel, voir une femme dormir si innocemment lui procurait un certain sentiment d'apaisement. Il se rendit compte qu'il ne l'a connais que très peu, et pourtant elle lui avait sauvé la vie, l'avait soigné, prêter son lit. Une telle générosité lui fit du bien. Il se dit qu'il lui rendrait la pareil. Pour l'heure il décida de sortir pour observer cette bâtisse et ce qu'il y avait autour de celle-ci. En ouvrant la porte discrètement pour ne pas réveiller Léa, il sentit la douce chaleur du soleil l'envahir. Comme réveil matinal c'était plutôt agréable. Il se décida que pour compléter cela il devrait se trouver un petit coin d'eau, mais s'y attèlera un peu plus tard. En effet, il voulait prendre un moment pour observer le lieu ou Léa l'avait amener. C'était une cabane faite de bois, de branche de bois pour être plus précis, mais vu la taille qu'il faisait actuellement les branches de bois pouvait être considéré comme des troncs. Pour fixer les branches entre elle, des cordes improvisés était utilisé mais aussi une matière qui avait l'air plutôt solide et semblait bouché les interstices entres les différentes branches. En regardant d'un peu plus près, ce mélange lui rappelait quelque chose. Son grand—père lui en avait parler dans sa jeunesse. Un mélange de terre et de paille, qui jouait plusieurs rôles. Le premier était celui de béton improvisé, celui d'isolant, et de solidification. Il était impressionner de ce qu'elle avait pu accomplir seul. Autour de la maison, cela ressemblait à un petit jardin, tout était dégagé. Il décida de créer un petit endroit pour le feu, et préparé un repas pour le réveil de Léa, mais aussi pour lui; son organisme étant en effervescence entre ses nouvelles activités éprouvantes, ses blessures et bien sûr son état de vigilance et de réflexion constamment au maximum. Maintenant qu'il savait comment allumer un peu, c'était un peu plus facile pour lui de recommencer cette étape, et bien sûr il lui restait de l'amadou. Il réfléchissa plutôt à ce qu'il allait faire à manger, même si le choix était limité. Il décida d'improviser une recette qui, espérait-il, allait être une réussite. Pour se faire il mit à cuire le reste de viande qu'il avait mis dans son sac. Pendant que cela cuirait il irait chercher ce dont il avait besoin pour la super idée (enfin c'est ce qu'il pensait) qu'il venait d'avoir. La pollution ayant ses avantages, il trouva un petit bout de métal avec une forme arrondi, qui convenait parfaitement à ce qu'il souhaitait faire. Après avoir récupéré les ingrédients qu'il voulait, il retourna à l'endroit ou il avait allumé le feu. Sa préparation n'était pas très compliqué mais espérait—il, cela serait bon. Dans le bout de métal arrondi, il disposa un bout de groseille qu'il avait préalablement découpé, pour mettre uniquement l'intérieur. Lorsque cela commencerait à devenir liquide, il rajouterait un peu d'eau, ainsi que quelques herbes qu'il avait découpé en espérant que cela apporterait une touche agréable. Sa recette comptait donc aussi sur la chance. La fumée dégagé de ces différentes cuissons commença à tinter l'air alentour, et aller jusqu'au nez de Léa qui dormait. Une si délicieuse odeur lui fit rapidement ouvrir les yeux. Sans trop réfléchir, et attiré par ce qu'elle sentait elle sortit de la pièce.

Et bien je vois que l'odeur t'a réveillé ! Dit Thomas. Comment as-tu fait ce feu ? Qu'est ce que tu fait cuire ? Comment as tu trouvé un récipient ? Répondit-elle pleins de questions en tête. Tu pose toujours autant de questions aux mecs qui te préparent à manger ? Répliqua ce dernier avec un air taquin. J'ai récolté il y a peu de la chair, que j'ai mis à cuire grâce à quelques astuces que je connais pour allumer un feu, j'ai eu de la chance de tomber sur un bout de métal et j'ai récolter ce qu'il fallait pour accompagner le plat. J'espère que ca sera bon, je ne suis pas le meilleur cuisinier alors avec des contraintes comme ça ! Plaisanta-t-il. Depuis le début je ne mange que des choses cru, alors juste l'odeur me procure un bien fou dit-elle en se rapprochant. Faut croire que j'ai bien fait de te sauver, lui dit elle accompagné d'un petit clin d'œil. Tient, je te donne ceci, ça te servira pour manger mais aussi pour te défendre.

Elle le prit et regarda avec attention. Cela ressemblait à un poignard, et cela pourrait s'avérer utile pour beaucoup de chose, se dit-elle.

Merci ! Allez mangeons. Sur ce, il piqua avec son couteau improvisé un bout de viande, s'il est possible d'appeler cela ainsi, et le trempa dans la sauce à base de groseille qu'il avait faite. Etonnamment le mélange sucré-salé qu'il n'appréciait habituellement pas plus que ça était plutôt bon, voir très bon même. De plus les herbes qu'il avait ajouté se mariait bien avec le reste.

Léa suivit ce que fit Thomas, piquant avec son poignard devenu couteau dans la viande puis dans la sauce.

Ouah, c'est super bon ! S'écria-t-elle. Ca fait tellement longtemps que je n'ai pas mangé quelque chose comme ça. Merci beaucoup Thomas ! Je voulais savoir, comment cela s'est il passé pour toi, enfin je veux dire comment t'est tu retrouvé ici ? Et depuis combien de temps ? Hmm difficile à dire, je me suis réveillé un matin dans ce nouveau monde, sans explication, il y a environ deux semaine. J'ai un peu perdu le fil des jours à vrai dire. Et toi ? Et bien comme toi je me suis réveillé un matin sans manuel d'instruction, il y à trois jours je dirais. Ah oui, tu est vraiment nouveau dans ce monde !

Puis ils continuèrent à manger, tout en discutant.