Un nouveau monde

Chapitre 6 - L'inconnue

Plusieurs heures s'étaient écoulées, lorsque tout à coup Thomas ouvrit les yeux. Etonnamment, les bandages de Léa avaient fait effet, les douleurs étaient certes, encore présente mais avaient beaucoup diminuées.

Après s'être redressé tant bien que mal, il regarda autour de lui, ce qu'il n'avait pas fait en arrivant, la fatigue l'ayant totalement déconnecté du monde extérieur.

Tout paraissait très calme, et c'est difficile de l'imaginer mais c'était plutôt beau. Bien sûr, pas la même beauté que ce qu'il connaissait, mais quelque chose de plus naturel. Il commença par inspecter le lit, et à son grand étonnement se rendit compte qu'il était plutôt confortable. Des lambeaux de tissu, cousu entre eux formaient un grand drap sous lequel était posé un mélange de mousse et de feuille broyé, tout ça posé sur des branches assez épaisses pour surélever le lit.

Il continuait à regarder tout autour de lui, puis d'un coup s'arrêta net. Il n'était pas dans une grotte et pourtant il était à l'abri. Ses anciennes habitudes, vivre dans une maison tout les jours l'avait empêcher de discerner cette chose la.

Il était dans une grande cabane. Comment avait-elle réussi à faire cela ?

La stupéfaction l'emplissait, un immense sentiment de bien-être s'emparait de lui, une sensation si familière dans ce nouveau monde lui faisait un bien fou.

Des centaines d'idées se bousculaient dans sa tête, il voulait lui aussi apprendre à faire cela, et bien plus.

Il sortit en trombe, oubliant la douleur, oubliant les bandages, son esprit occupé par une seule chose, reparler avec Léa.

A peine eût-il franchit le pas de la porte qu'une nouvelle vague d'émotion l'envahit, lorsque son regard se posa dehors.

Il reconnaissait ce biome, une forêt, sauf que les arbres habituellement grands, étaient la d'une taille démesurée, enfin c'est plutôt que Thomas était beaucoup plus petit qu'avant.

Mais il n'y avait pas que cela, il y avait aussi une très grande variété de plantes, de feuilles, de fruits rouges. D'ailleurs il y en avait un par terre, on aurait dit une groseille. Cette dernière faisait deux fois la taille de sa tête. Thomas se précipita et croqua dedans à pleine bouché. Quelle sensation incroyable, du jus dégoulinait le long de ses lèvres. Un doux mélange de sucré, d'acidité, c'était un moment de bonheur qui lui fit du bien. Il continua de croquer dedans, un croc après l'autre, avec toujours autant de ferveur, chaque bouché lui procurait plus de plaisirs que la précédente.

Après ce repas très agréable, et ne trouvant pas la personne lui ayant sauvé la vie, il se décida à faire quelque chose qu'il regretterait sûrement mais qu'importe, il voulait vraiment explorer les alentours, et il apprécie la solitude, pas besoin de réfléchir d'avantage pour le moment, s'il se passe quelque chose il avisera ensuite.