J'ai adoré cette série (bon rip la saison 8) donc je vous propose ces petits imagines et préférences. Je trouve la série trop complexe pour faire une vraie et longue histoire qui serait totalement cohérente donc pour l'instant je vous propose ce for...
De retour dans la chambre d'Élira, Bran était plongé dans le vieux grimoire tandis que la jeune femme l'observait. Les minutes s'allongèrent, et cette dernière n'osait dire un mot de peur de le déranger et qu'il finisse par renoncer. Alors elle s'était mise à scruter l'horizon seulement éclairé de quelques torches lointaines, aussi petites que des lucioles. Elle n'aurait su dire pourquoi, peut-être était-ce parce qu'elle avait l'intime confession que c'était la dernière fois qu'elle allait voir son Winterfell natal, mais Élira fût prise d'émotion. Au moment où elle allait verser sa première et toute petite larme de mélancolie, un cri que seul elle pouvait entendre résonna. Bran avait trouvé :
- Bon... Je n'ai jamais fait ça auparavant... Êtes-vous sur que c'est ce que vous voulez?
La jeune femme presque encore adolescente savait bien que si elle faisait marche arrière elle le regretterai toute sa vie. Doucement, elle hocha la tête de haut en bas en signe d'acquiescement. Alors le garçon reprit:
- Vous permettez ?
À ce moment là Bran lui prit les mains. Ensuite il avait fermé les yeux, puis froncé les sourcils en se concentrant le plus fort possible. Mais c'est quand qu'il les rouvrit et qu'ils apparurent blancs aux yeux d'Élira, que celle-ci avait commencé à avoir peur. Bran ne lui avait rien dit, elle ne savait pas ce qu'elle était censée faire. Soudain, elle se sentait partir. Non pas qu'elle s'envolait, mais plutôt comme si elle s'effaçait lentement de là où elle était, de son propre monde. Elle voyait aussi Bran disparaître peu à peu sans pour autant que la sensation de ses mains sur les siennes ne disparaisse. Ça fonctionnait.
La jeune femme n'avait pas fermé les yeux durant tout le processus, et un paysage commençait à se dessiner. Tout était blanc. Quand l'environnement fût enfin net à ses yeux, elle ne voyait que de la neige et rien autour. Pas de village, ni de forteresse... et surtout pas Bran. La sensation était pourtant toujours là, mais le garçon, lui, n'était pas à ses côtés. Ne sachant que faire, la jeune femme tourna sur elle-même en quête de quelque chose ou d'une route à suivre, mais rien, seulement le froid. C'est au bout d'un énième tour qu'elle fût prise par surprise, quelque chose était apparu en face, presque collé à elle.
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Cette chose gelée par le froid et le temps la fixait droit dans les yeux. Au moment où la Stark avait voulu reculer, ce dernier l'a prit au menton, ses ongles noirs lui piquant les joues. Sa force était incontestable et de ce fait il approcha le visage de la louve du sien. De là, Élira n'aurait su dire comment, mais il la transperça, le regard de la chose dans le sien lui perfora le corps, elle le sentait, il lui transmettait quelquechose. Alors, prise d'une douleur fulgurante, tant le froid la rongeait, la jeune femme ferma les yeux en laissant échapper un hurlement qu'on aurait su percevoir jusqu'à Braavos.
*•*•*
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, c'était désormais un tout autre décor qui s'affichait devant elle. Élira était dans un lit, lui-même dans une pièce quelconque à l'atmosphère maussade. À sa droite un visage inconnu la scrutait tandis qu'elle reprenait peu à peu ses esprits.
