OS Black Clover

🍫 Asta x Yuno 🍫

Asta était en train de marcher dans les couloirs imposants et silencieux de l'Aube d'Or, aujourd'hui était un jour très spécial mais aussi très important pour lui car aujourd'hui c'était la Saint Valentin. Il c'était levé assez tôt ce matin pour tout préparer et c'était mis aux fourneaux préparant ses chocolats, il savait les goûts prononcés du grand pour le doux et avait mit de la diversité dans ses préparations. Certain était au chocolat au lait et d'autre au praliné, il avait mis des noisettes et autres amandes pour relever le gout, il en était fier et les avait emballés de ses propres mains les gardant dans une sacoche posée sur ses hanches.

C'était donc dans le but de trouver son frère qu'il déambulait aussi joyeux dans les couloirs vide de sa compagnie, en vrai il cherchait la salle qu'on lui avait dite où son frère était normalement, il marchait aillant reçu l'autorisation de l'homme masqué qui dirigeait les troupes de l'Aube dorée de venir dans sa compagnie juste pour déposer les chocolats. Il se souvenait encore de la tête qu'il avait faite en entendant sa requête et avait pouffé en disant qu'il en avait le droit sans même lui demander, il le savait mais il était polis et n'aimait pas rentrer comme ça à l'improviste dans des endroits qu'il ne connaissait pas surtout en présence de personne aussi puissante.

Il craignait un peu la réaction de son frère qu'il aimait beaucoup et aimerait vraiment qu'il les aiment autant que lui l'aime, il souriait en sentant le poids de ce qu'il portait dans sa sacoche, il était fier de ses créations et avança avant d'entendre des piaillements de femmes pas loin. Intrigué il s'était approché de la pièce en question qui avait la porte grande ouverte avant qu'il ne passe sa tête observant l'intérieur.

Ce qu'il redoutait intérieurement venait de se produire, ses yeux s'écarquillait devant son frère au milieu de la pièce entouré de femmes qui leur présentait leur chocolats à leur tour le surprenant, pourtant pour lui ce n'était pas une surprise, il savait quand il était partit ce questionnement persistant qui ne faisait que se répéter à l'infini, cette question de, aimera t-il son cadeau ?

Ses espoirs qu'il aime devenait moindre alors qu'il reculait petit à petit voulant juste disparaitre à ce moment là, il sentait son cœur lui faire mal devant les peurs qui s'immisçait en lui alors que la réponse apparaissait toute faite devant lui. Il n'allait jamais aimer les siens quand ceux que proposait les filles était d'une qualité bien plus supérieure, il devait coûter cher, sûrement aussi cher qu'une tunique dans ses marchés blindés d'aristocrates. Il devait être meilleurs que les siens et, vaincu, il baissa le regard en même temps que son moral qui tombait au plus bas. Il était déprimé par ce qu'il voyait se demandant presque s'il en avait le droit et était toujours digne de pouvoir les donner.

Yuno avait peut-être raison, il n'aura jamais de succès avec les filles. Comparé à lui Yuno avait toujours eu du succès avec elles il avait le physique et se petit caractère réticent et mystérieux qui attirait. Lui était bruyant et trop envahissant pour être aimé.

Pas à pas il reculait la tristesse des remords et des craintes refaisant surface, il n'avait pas vu mais son frère lui oui, du coin de l'œil il avait vu cette silhouette debout à côté de la porte et la surprise de le voir remplaçait la gêne qu'occasionnait ses filles agglutinées à côté de lui. Il n'était pas là pour rien ça se voyait, Asta ne venait jamais pour rien il devait toujours faire quelque chose pour être quelque part.

Mais quand il l'a vu reculer il savait qu'il en avait trop vu, tout allait si vite dans sa tête parfois, il allait l'appeler pour le réveiller et le faire s'arrêter mais quand il le voyait relâcher la porte il savait que c'était trop tard. Il devait être blessé et le vit se tourner en express courant dans l'autre sens.

Ses jambes avait réagit toute seules, elles l'avait tourné vers le côté le faisant courir fuyant les lieux du crime, il avait presque les larmes aux yeux d'y avoir trop cru, il était réellement blessé et avait sentit son cœur se fissurer en voyant que ce qu'il faisait était dérisoire. Il courait dans l'autre sens espérant juste partir et retourner dans sa compagnie pour crier sa douleur s'enfonçant dans son lit et pleurant dans son oreiller.