Une nuit d'angoisse

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Samedi - 20h30

Je pianotais sur mon ordinateur à la recherche d'un bon film d'horreur. Une fois celui-ci trouvé, je raccordais mon PC à l'écran plat du salon. En attendant que le film charge, je partis chercher des chips dans la cuisine, enfin j'allais passée une soirée tranquille en tête à tête avec ma télé.

Mes parents étant parti à une réunion de famille et mon frère étant resté dormir chez sa copine, j'avais la maison pour moi toute seule durant une nuit entière.

Je fis entré le chien dans le salon, éteignit la lumière, j'allais m'installer confortablement dans un  fauteuil, je prie un coussin dans mes bras et lança le film.

Au bout d'une quarantaine de minutes, le sang giclait déjà, je passais donc la plupart du film cacher dernière mon coussin, le chien, quand à lui, dormais paisiblement.

Lors d'une des nombreuses scènes de violence glauque, je détournais mon regard vers la fenêtre qui se trouvait à quelque centimètre de la télé. Ce que j'y vis me glaçais le sang:

Il y avait, debout, dernière les vitres, une ombre à forme humaine, je vis deux points rouges vifs me fixée. Au même moment, un cri strident émanant de la télévision viens me percé les tympans. Je fermais les yeux quelques secondes, le temps de passer la scène de massacre, et les rouvrit, la tête toujours diriger vers la fenêtre, l'ombre avait disparu. Je regardais mon chien, il était réveillé, les oreilles couchés en arrière, les babines retroussées, fixant  lui aussi, la fenêtre.

Je me levais, alluma la lumière et baissais le son de la télé. Je me retournais une fois de plus vers mon chien, il était resté dans la même position. Je me dirigeais lentement vers la fenêtre, posais une main sur celle-ci et risquais un regard dans la véranda. C'est là que je vis l'ombre dehors, à quelques mètres. Elle me fixai toujours de ses yeux rouges. Je clignais des yeux une fraction de seconde, et quand je les rouvris, mon regard plongeait dans ses yeux rouges qui était à présent à quelques millimètres dernière la vitre. J'eût un mouvement de recule quand l'ombre frappa sur le carreau, si fort qu'il réussi à la brisée, m'enfonçant des morceaux de verres dans la main. La peur que je ressenti fut si grande que j'en perdis connaissance.

Le lendemain matin, se sont mes parents qui me réveillairent en rentrant, je vis le chien leur faire la fête, puis je me souviens des événements de la veille, je vis que j'étais allongée sur le canapé, je jetais un oeil à la fenêtre, aucune trace de morceaux brisé. Un sentiment de soulagement m'envahit. Tout à coup, ma mère se rua sur moi en s'écriant 《- Mais que t'est-il arrivé ?!》

Je suivie son regard paniqué en direction de ma main:

celle-ci, couverte de sang, était pleine de coupures qui lacérais ma chaire ...


Recueil de nouvelles fantastiqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant