Nastolatki

Chapitre 10

moi 🤝 l'envie de poster un chapitre
même quand j'ai pas d'inspi

MATHIEU
mardi, 17h26

Quand j'arrive sur le stade, je mets mon téléphone dans ma poche et retire ma doudoune pour la laisser par terre avec mon sac et ceux des gars.

- Qu'est c'tu fous batard ? Tu nous a dit qu'tu finissais à 15h le mardi râle Ormaz.

- Ouais mais j'avais un truc à faire je réponds en haussant les épaules.

J'avoue j'aurai pu les prévenir, je savais très bien que j'allais aller chez Charlotte, mais j'savais pas quoi leur dire.

- T'étais avec une meuf ? demande Idriss.

- Blonde ? Brune ? Gros cul ? rajoute Elyo.

- Vas-y ta gueule je réponds en soupirant.

- Moi je sais avec qui il était intervient Ken.

Je me tourne vers le grec, sourcils froncés, et j'aimerai bien savoir comment il sait ça alors que je l'ai même pas dit à Ormaz.

- J'l'ai dit a personne je lui dis alors.

- T'étais avec la meuf que t'as emmené sur le toit.

- Comment tu sais ?

- J'sais très bien que si tu m'a demandé l'adresse c'est pas pour y emmener Ormaz, hein.

Merde. J'me suis fait griller. Mais en même temps Ken est trop doué pour les délires romantiques, il réussit toujours à faire craquer les meufs. J'savais que j'allais gagner des points en faisant ça.

- C'est Charlotte ? me demande Ormaz.

- La meuf qui est venue à ta soirée là ? ajoute Lesram.

- Vas-y laissez-moi tranquille, v'nez on joue.

Je suis là pour faire une partie de foot, moi, pas pour parler de ma vie. Ils me soulent quand ils font ça, je sais très bien que si je leur dis que j'étais avec elle ils vont pas me lâcher.

- Wesh Polak t'assumes pas ? Ça va elle est mignonne dit Hakim.

- Eh ça vous r'garde pas, c'est tout.

- Ah ouais t'es comme ça toi.. d'habitude tu nous dis tout dans les moindres détails. C'était nul ? demande Elyo en s'approchant encore plus de moi.

- Attends mais vous avez ken ? crie Ormaz en écarquillant les yeux

- Pas du tout wesh, vas-y lâchez-moi, c'est ma pote Charlotte je conclus en les fusillant du regard.

Je soupire et attrape le ballon avant de me mettre au milieu du terrain, énervé.

- C'est bon, on peut jouer là ? je leur demande alors qu'ils me regardant sans bouger.