Nastolatki

Chapitre 16

CHARLOTTE
vendredi, 11h02

J'appuie sur envoyer et referme mon ordinateur en soupirant. J'ai enfin fini tous mes devoirs.

Je m'affale sur mon canapé et récupère mon téléphone qui a vibré toute à l'heure.

De : mathpruski

- jviens darriver chez moi
- on peut svoir ? :(

Mathieu est enfin rentré, rien ne pouvait me faire plus plaisir. J'ai trop hâte de le revoir même si j'ai un peu peur de comment je suis censée agir.

À : mathpruski

- viens manger chez moi si tu veux
- y'a pas ma mère

De : mathpruski

- cool
- j'arrive :)

J'écarquille les yeux et me lève immédiatement de mon canapé pour aller me changer. J'enfile un jogging, un t-shirt blanc et des chaussettes puis je cours dans ma salle de bain pour me brosser les dents et me coiffer.

J'ai le cœur qui bat la chamade, et je me dépêche de ranger ma chambre et mon salon par la même occasion. Une fois que tout est bon, j'attrape mon téléphone pour envoyer un message à ma sœur.

À : Rita

- rentre pas a la maison pour manger ce midi stp
- y'a mathieu
- 🙏🏽🙏🏽🙏🏽🙏🏽

De : Rita

- tu soûles
- t'as intérêt a le pecho 😡

Je souris devant son message et au fond de moi j'espère aussi que je vais le pécho.

Quand ça sonne à l'interphone, je vais lui ouvrir et j'ai le cœur qui bat la chamade quand j'ouvre ma porte d'entrée.

Est-ce que je dois lui faire la bise ? L'embrasser ? Un bisou sur la joue ? Ou est-ce que je dois juste lui sourire et le laisser entrer chez moi ?

J'ai ma réponse rapidement puisque Mathieu me sourit avant de se pencher vers moi pour me faire un petit smack. Il rentre ensuite dans mon appartement et retire sa doudoune comme si tout était normal.

- Ça va ? il demande en retirant son bonnet.

- Ouais, et toi ?

Il hoche la tête et je referme la porte à clé. Mathieu vient de m'embrasser, pour la deuxième fois et j'arrive toujours pas à y croire.

Il va dans mon salon pour s'affaler sur mon canapé et je le rejoins en m'asseyant à côté de lui. Je replis mes jambes et appuie ma tête contre la paume de ma main pour regarder le brun en face de moi.

- C'était comment tes vacances ? j'ose demander en passant ma main sur sa nuque.

- Nul sans toi.

Il tourne la tête vers moi pour me regarder et je souris devant sa disquette. Je suis faible, tout ce qu'il dit me fait fondre.