Chapitre 13 : LA CHLOROQUINE OU L'OPTIMISME (2)

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Après avoir fait la fête toute la nuit avec Orochimaru et Sasuke, Didier Raoult était de retour au même endroit dans lequel il a pu avoir la chance de réussir à passer son entretient. De ce fait, Pain lui accorda le privilège d'intégrer son organisation, donc par extension, d'emménager au QG. Il était accompagné de deux grosses valises et d'une fatigue lui donnant une mine fantomatique. 
Ses valises étaient remplies, logiquement, d'habits et de différents accessoires du quotidien, mais également d'instruments scientifiques. Ce qui faisait de ces cargaisons, des charges fragiles.

De part son manque de repos, le microbiologiste somnolait sur son siège totalement avachi sur ses bagages. Des ronflements commencèrent à se manifester et de la salive sortit de sa bouche.

Il était tout sauf accueillable.

"Ahem.", un raclement de gorge survint.

Cette intervention fût superflue puisqu'elle ne fit réagir le professeur, qui était complètement endormie.

"AHEM."

Un second raclement , beaucoup plus audible fût produit. Toujours aucun succès. L'individu à l'origine de ces sons se rapprocha de l'assistant, pencha sa bouche près de son oreille et cria :
"AHEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEM !!!!!!"

Une réaction fût signalée ! Didier Raoult, totalement surpris, sursauta intensément, au point même de s'envoler de sa chaise. Sa tête se cogna contre la plafond.

"Aïe... Vous savez comment réveiller les gens vous hein. Dire que j'étais en train de commencer à faire un superbe rêve..."

"Quel dommage. Après, si vous préférez dormir, je peux tout de suite vous licencier et laisser la place à quelqu'un d'autre."

"Non, non, non, non ! Je disais ça pour rigoler hein ?! Hahahahaha !"

"Ahem... Bon, aujourd'hui sera votre premier jour en tant que véritable membre. Pour cela, je vous invites à être respectueux et patient avec vos futurs colocataires/coéquipiers."

"Vous pouvez me faire confiance. Les collègues c'est comme la famille, parfois ça s'enquiquine mais au fond ça s'aime hein."

"Bonne nouvelle alors."

Les deux membres sortirent du bureau.




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"Alors niveau déplacement ça se passe comment ?", demanda le sudiste.

"Tenez bien vos valises..."

"Hein ?"

"Comme ça.", Pain attrapa le bras du docteur et les deux s'envolèrent vers d'autres cieux en direction de la villa.

"WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!", cria Didier de tous ses poumons.




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(Devant la villa)
Tandis ce que Pain était en train de dépoussiérer son manteau "salit" par les particules de pollutions dans l'air, Didier Raoult était complétement enterré dans le sol. Par un quelconque miracle, ses affaires furent épargnés par ce trajet mouvementé.

"Nous y voilà."

La villa se situait à l'intérieur d'une grotte. Un panneau à néon indiquant en gros "Akatsuki" était d'ailleurs intégré à la roche même. De nombreuses flèches scintillantes entouraient le logo géant, comme si pour une organisation secrète, ils faisaient tout pour être remarqués.
Et encore cela n'a encore jamais été le cas...

Pain guida son nouveau sous-fifre tout en lui faisant une visite guidée VIP.

"Alors ici, devant la porte, on peut constater une plante de décoration mouvante. De souvenirs, il me semble qu'on l'a acheté il y a assez longtemps et étonnement elle tient assez bien. Peut-être qu'on retournera en acheter une autre comme ça. Cela fera des économies... (au lieu de dépenser dans des plantes qui tiennent même pas l'hiver)."

Une vie dans l'AkatsukiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant