Chapitre 19 : L'ART DE L'EXPLOSION

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Une fois la séance d'absorption achevée, l'heure du dîner arriva. Au menu : les restes d'hier. Pendant que tout le monde était en train de manger et discuter, Deidara repensait à ce que Bob Ross lui avait dit plus tôt dans la journée.

"Quelque-chose te tracasse ?", lui demanda Sasori.

"Ouais. Tu te souviens quand l'hôte avait dit qu'il m'avait déjà vu ?"

"Bien sûr."

"Après réflexion, je ne me souviens pas du tout de lui."

"Ah bon ? Pourtant un type aussi atypique que lui semble être assez inoubliable."

"Ouais bah c'est ça qui me perturbe... Après j'ai envie de dire, qu'est-ce que j'en ai rencontré des types inoubliables hm."

"J'y pense mais tu ne m'as jamais vraiment parlé de toi. Je sais juste que t'étais apparemment "terroriste freelance" ou un truc du genre avant qu'on te recrute."

"Exact."

"Oh les illuminés ! Vôtre repas là vous le mangeait ou pas ?"

"Hidan mêle toi de tes affaires !"

"Tout doux Chucky, j'ai pas envie de te revoir gerber hehehe."

"Toi !", Sasori pointa son couteau en direction de l'immortel.

"Oh là là ! Un couteau en plastoc ! Mais qu'est-ce que j'ai peur !"

"Tu n'imagines même pas ce que je peux faire avec !"

"Calmez-vous je vous prie.", intervint Pain.

"Ou sinon pour ceux qui n'ont plus faim j'ai toujours d'la place dans mon estomac. Après j'dis ça j'dis rien..."

"Kisame, mange déjà ce qui a dans ton assiette."

"Oui oui désolé ! C'était juste à titre indicatif hein.", fit-il en regardant Itachi.

"Bon, on discutera de tout ça après mangé ok ?", chuchota le roux.

"Ouais t'inquiètes."




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(30min plus tard, dans la chambre de Sasori)
"Toujours aussi glauque chez toi..."

"Si le décor ne te plaît pas tu peux partir."

"Ça va ça va ! C'est sorti tout seul..."

"Mouais... Fais gaffe. Bon tu voulais me parler de toi, du coup t'es prêt ?"

"Ouais. Alors c'était il y a-"

"Je te coupe mais ça normal qu'il n'y ait aucun fondu en noir et qu'il n'y ait pas le bandeau "instant flashback" ?"

"... ?"

"Ne me dit pas que tu ne sais pas c'est quoi ?"

"Est-ce que j'ai l'air de savoir ?"

"Alors... (soupir) C'est une sorte de projection "astrale" mais surtout cinématographique dans laquelle on peut tous les deux visualiser ton passé."

"C'est possible ?! Et comment je suis sensé faire ça moi ???"

"T'as un permis de flashback au moins ?"

"Euh..."

"C'est ce qui me semblait... Bon je te prête le mien..."

"Nan mais d'accord et je fais quoi maintenant ? Je n'ai jamais fait de projection astrale hm."

"En te connaissant je pensais le contraire... Dis-toi qu'il n'y a pas vraiment de méthode, ça va juste de soi. Autrement dit : ne réfléchie pas, chose que tu maîtrises bien."

"Hein ?"

"Oh bordel... BON ! Repense à ton passé et regarde moi en même temps."

"Je vais essayer..."

...

"Ça y est ! Je vois quelque-chose ! Par contre c'est normal que l'image soit en noir et blanc ?"

"C'est ma carte qui est comme ça. J'ai choisi un passe "dramatique"."

"Ah oui ok."

"Un problème avec ça peut-être ?"

"Non non ! C'est juste que je m'attendais à ce que ça soit un peu plus "vivace"."

"Pas besoin de faire cette tête. Soit déjà content que je te prête ma carte ! Des personnes généreuses et patientes comme moi t'en trouves pas à tous les coins de rue. Et puis d'abord si tu veux de la couleur t'as qu'à t'en acheter un."

"Et comment on trouve cette connerie hm ?"

"À la mairie normalement, mais ils en vendent aussi au marché noir mais comme c'est pas déclaré c'est illégal. Et évidemment le prix n'est pas le même. Bref, tout le monde doit normalement en posséder un avant sa majorité."

"Ok. Bon je commence."

-Instant flashback-
(6ans plus tôt)

("J'ai réussi ?!")

("On dirait bien. Par contre le look est à revoir... les claquettes-chaussettes surtout.")

("Pardon ?!")

("Tu m'as bien entendu... Bref il suffit !)

Après un dur voyage à travers les montagnes arides du pays de la Terre, le jeune déserteur était enfin arrivé à sa destination.

"(Me voilà enfin... le refuge de tous les amateurs et fanatiques de bombes... En espérant que je serai bien accueilli hm.)"

Devant lui se dressait un complexe industriel désaffecté entouré par un long grillage et protégé par des fils barbelés. Cet endroit devait être jadis un lieu plutôt actif et assez important.

Une vie dans l'AkatsukiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant