Petit dessin que j'ai fais qui m'a donnée l'inspiration 🙄
Le corbeau et le renard
Le soleil siégeait fièrement dans le ciel, sans pour autant que cela ne soit l’été. Le froid l’accompagnait comme la garde royale de l’hiver, lui rappelant de ne pas se montrer trop intense. Ainsi débutait une énième journée d'hiver. Seuls quelques oiseaux téméraires se mirent à gazouiller, réveillant quelques citoyens de Konoha qui dormaient encore.
Iruka en fit partie. Bien au chaud sous les couvertures, il ne daigna pas cependant sortir sa tête de celles-ci. Il fallait dire qu’il était plutôt bien. La masse chaude encore endormi sur la quelle il était installé, dessina un sourire niais sur son visage. Les yeux clos, il pouvait cependant deviner de part la respiration calme et sereine, que l’homme à ses côtés était en proie à un profond sommeil encore. La timidité du rayon de soleil venu caresser ses paupières, fut suffisante pour les faire battre doucement. Ainsi, il pu apercevoir avec admiration, que ce qu’il avait cru être un rêve, était bien réel. Il y avait cet homme à la chevelure de lune, qui aurait pu faire peur au soleil de l’hiver, tant la chaleur qu’il dégageait était chaleureuse. Heureusement, entre les murs de son appartement, il était en sécurité et la garde royale de l’hiver ne viendrait pas l’emporter.
Jamais il ne s’était imaginé un jour découvrir les traits fins et délicat de ce visage convoité. Ils étaient déjà collés peau contre peau et pourtant, Iruka avait besoin de vérifier que tout cela était bien réel. C’est ainsi qu’il fit aller la pulpe de ses doigts sur la peau claire. Il ferma les yeux cependant. Tout cela était trop beau pour être vrai. Les yeux clos, il pourrait encore s’en remettre si tout cela était faux. Se dessina sous ses doigts curieux un nez droit et fin, des joues fines et rebondies sur le haut du visage. La peau était douce sous ses doigts, comme la veille. Quant à ses lèvres… Il avait appris à les connaître par cœur hier soir. Mais depuis ses doigts elles étaient toutes aussi parfaites. Elles étaient cependant quelque peu sèches et Iruka ne souhaitait que remédier à ce problème. Il lui suffirait de déposer les siennes par-dessus… oserait-il encore ?
La veille, Iruka avait un peu abusé de l’alcool et, par le courage offert par la boisson, il avait accosté l’homme pâle qui était alors perché sur un arbre de l’avenue principale. La lune haute dans le ciel avait même du lui jalouser la pâleur de sa peau. Il ne se cachait pas le béguin qu’il avait pour ce Jonin à la lecture douteuse, et s’était dit que pour lui faire lâcher son livre, il lui fallait être rusé.
L’homme pâle sur son arbre fut perché, avec entre ses mains comme à son habitude, son livre douteux. Le jeune homme qui s’était voulu rusé, l’avait accosté de ce langage :
« Oye ! Bonsoir Monsieur le Jonin ! s’était incliné Iruka avec exagération. N’avez-vous l’impression d’être un corbeau, ainsi perché sur votre branche ? Sans mentir, si vos cheveux n’étaient pas d’un gris si… gris ! Avait balbutié Iruka sous les effet de l’alcool. Vous seriez le parfait corbeau ! Mais ainsi, vous ressemblez davantage à un pigeon. »
A ces mots, l’homme gris avait sursauté. Jusqu’à ce jour personne, n’avait osé le déranger. Ainsi, il avait fait tombé le livre douteux.
L’homme ivre rusé s’en était alors accaparé, devant le regard de l’homme gris éberlué.
« Mon beau Monsieur Corbeau gris ! Avait dit l’homme brun en entamant la lecture du livre douteux. Apprenez que tout lecteur d'Icha Icha… se doit de tester ce qu’il lit coûte que coûte. Cette leçon vaut bien une nuit chez moi, sans doute ? Avait-il chantonné en referment le livre dans un bruit sourd. »
Le Corbeau gris, honteux et confus, s’était dit que l’on ne l’y prendrait plus. Et alors, sautant de son perchoir, il avait atterri devant l’homme brun.
« Mon beau renard, cette leçon vaut en effet une nuit chez vous. J’ose espérer que tout cela n’était pas que du feu de paille ? Car il semblerait que vous ayez attiser en moi un véritable brasier. Lui avait répondu l’homme gris, en se collant à lui. »
Et c’est ainsi, qu'ils avaient testé Icha Icha toute la nuit.
Le rouge sur les joues de s’être remémoré à quel point il s’était montré effronté, il rouvrit les yeux après avoir reprit possession de sa main. Cependant, il y avait maintenant deux onyx inquisiteurs qui semblaient lire en lui comme dans un livre ouvert.
Iruka déglutit. Il ne se sentait pas honteux de ce qu’ils avaient fait. En revanche, il se demandait bien ce qu’allait pensé l’homme gris de lui maintenant.
« Ohayo, Iruka-Sensei »
Le doux sourire eu vite fait de chasser tout ses doutes.
« Ohayo, Kakashi-san »
Ainsi, il fit ce qu’il rêvait de faire depuis le réveil. Il enveloppa les lèvres roses avec les siennes. Et la main venu se déposer sur sa hanches telle une plume, fit exploser un millier d’oiseaux dans son ventre. Il y avait probablement des corbeaux et des pigeons et bien plus encore.
Le baiser rendu était tendre. Rien à voir avec ceux échangés tout le long de la nuit. Alors Iruka lui aussi déposa sa main telle une plume sur la joue nue.
Ainsi le corbeau les fit une nouvelle fois s’envoler au-delà du soleil timide, se moquant de la garde royale de l’hiver. Le septième ciel fut leur destination une nouvelle fois ce matin et, pour sur que cela ne serait certainement pas la dernière.
En effet, la chaleur dégagée par l’amour que se portèrent ensuite ces deux êtres pourtant opposés, rappela alors à l’hiver qu’il était temps de laisser la place au printemps.
Et ainsi, laisser les milliers d’oiseaux venir gazouiller sans crainte de la garde de l’hiver.
F I N
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Cuicui à tous !
Voici votre petit cadeau de la Saint Valentin.
J'ai écris ça d'une traite. J'éspère que ça vous a plu !
Je n'ai pas besoin de vous dire ce qui m'a inspiré hein :')
À bientôt !
Bien à vous,
Sweetysamaa
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KakaIru No Sekkai - Recueil
Fanfiction𝑱'𝒇𝒂𝒊𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒅'𝒓𝒂𝒍𝒆𝒓 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒊𝒍𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒉𝒊𝒆𝒏𝒔 𝒆𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒄𝒂𝒏𝒂𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒃𝒐𝒖𝒄𝒉𝒆́𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆𝒖𝒙 𝒈𝒓𝒊𝒔. 𝑴𝒂𝒊𝒔 𝒂𝒑𝒓𝒆̀𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒕... 𝑹𝒊𝒆𝒏 𝒏'𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒃𝒆𝒂𝒖 𝒒�...