Et si un jour, tout bascule

Chapitre III

- J'ai beaucoup entendu parler de toi, déclare-t-elle, avec un magnifique sourire.

- J'aimerais bien te dire que moi aussi, mais ce n'est pas le cas, lui répondis-je simplement.

- Pourtant je te l'ai dis mais tu pensais à autre chose, intervient le jeune blond dans la conversation.

- Plutôt à quelqu'un ! survient ma colocataire, à son tour.

Ce n'est pas totalement faux, mais je n'aime pas donner raison aux gens.

- Ce n'est pas vrai et je vais te montrer que je peux vivre sans cette personne ! dis-je, déterminée.

L'autre jeune blond, Gabriel, se lève et dit :

- Je vais chercher une bouteille.

- Je viens avec toi, bidou, répond sa petite-amie, en se levant.

Quelques minutes s'écoulent dans le silence, juste la musique qui résonne dans toute la discothèque.

***'

Je suis plus que bourrée, je ne sais même pas quelle heure est-il, je sais juste que je m'appelle Ali... 

Bon okay, je n'en sais rien... Alors ne me demandez pas comment je me suis retrouvée sur la piste de dance entrain de plus ou moins me déhancher. J'ai chaud tout d'un coup, peut-être à cause de l'alcool que j'ai ingurgité.

Prise d'une poussée d'adrénaline, ou à cause de l'influence de la boisson, j'enlève mon débardeur, je me retrouve en soutien-gorge et j'en n'ai rien à faire du monde qui se trouve présent.

***'

Je suis de nouveau à la table, assise, un verre de Whisky Coca à la main. Je vide le verre, jusqu'à la dernière goutte, avant de m'écrouler sur la table.

***'

J'entends beaucoup de bruit mais ce n'est pas pour autant que j'ouvre les yetux.

J'attends quelques secondes avant de les ouvrir. Une fois que c'est bon, je me lève, je remarque bien vite que je suis en sous-vêtements. J'attrape le drap et m'enveloppe dedans.

Je regarde alentour de moi, je ne reconnais guère la pièce où je me trouve : les murs sont blancs avec des photos, un lit double et une garde-robe, le nécessaire.

Je croise les doigts pour n'avoir rien fait, ni avec personne d'autre, c'est déjà embarrassant comme ça.

Je prends mes vêtements qui sont posés au bout du lit.

Soudain, la porte s'ouvre sur un adolescent châtain, j'ai juste le temps de me retourner, dos à lui, avant de me demander :

- Qui es-tu ?

***'