Chapitre X

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J'entends une portière claquer, je me retourne pour voir mon ravisseur. Un type grand avec une capuche,  en plus il y a peu de lumière et la rue est complètement vide, de plus il fait noir : c'est un enlèvement parfait dans ces conditions.

Je reprends ma marche en accélérant, on se croirait dans un film de moins de dix ans. Comme dans ces enlèvement où l'homme à la cagoule kidnappe la jeune femme qui n'a rien demandé à personne, sauf que dans ce cas-ci s'est différent et la différence est que c'est la réalité, et non le cinéma.

Je me cache derrière un arbre, bon okay niveau cachette je pourrais faire mieux, mais la question n'est pas là.

Je prends délicatement mon téléphone et essaye de joindre Ada, bien sur elle ne répond pas.

Je marche sur une branche et cette dernière craque.

Bon bah prépare toi à vivre tes derniers instants.

Je te rappelle que si je meurs, tu meurs aussi !

Ouais mais je te rappelle que l'âme monte au ciel que toi non.

Quelle conscience que j'ai, franchement j'ai gagné le gros lot avec !

La branche fait un craquement.

Hé merde !

J'entends les pas qui se rapprochent, je ferme simplement les yeux ne voulant pas voir ce qu'il va arriver.

Je sens une main se poser, délicatement, sur mon épaule.

- Alice ?

Je ne comprends rien à la situation, je me retourne, prête à lui mettre un coup, mais me retiens en découvrant cette personne.

- Tu m'as foutu la peur de ma vie, Aleksey !

Tout à coup, il éclate de rire, prit dans un fou rire. Je le regarde, confuse, pendant quelques secondes, mais le rejoins très vite dans son rire.

Comment résister à rire ? C'est impossible avec moi.

- Attends une seconde... tu as cru que j'allais te tuer ? demande-t-il, en essayant de se reprendre.

‐ Clairement, oui.

Et il éclate de plus belle.

- Mais aussi celui portait confusion avec ça, dis-je, en désignant sa capuche.

‐ Oui j'avoue mais quand même, reprent-il, sérieusement pu à peu.

- Il fait noir et je suis seule seule, donc oui on dirait un psychopathe !

- Tu n'as pas tort... Enfin bref je peux te ramener, ma voiture est juste là ! répond‐t‐il, en désignant son véhicule du doigt.

Je ne réponds guère et me dirige à grand pas vers ce dernier.

Une fois à l'intérieur, je lui donne mon adresse et il démarre.

***' 

Au bout d'un quart d'heure, il se gare sur le côté droit.

- Hé bien merci beaucoup, lui annonçais-je, en sortant de la voiture.

‐ Avec plaisir, répond-t-il, en souriant.

Je claque la portière et rentre chez moi.

***'

Je me réveille brutalement, des coups à la porte d'entrée résonne, qui ça peut-être ?

Surtout à deux heures du matin ? Genre il y a que moi qui dort à cette heure ?

Je décide de me lever et d'aller voir qui est-ce.

Est-ce que tu as le choix ?

Et toi est-ce-que tu as le choix de te taire ?

J'ouvre la porte et tombe sur Gabriel, les yeux en sang, l'air d'être shooté à la boisson.

Mais ils ont quoi à boire et/ou à fumer et de venir me voir ? Et puis, il devait pas être au camping ?  J'ai probablement écouté Ada à moitié, encore !

- Ada n'est pas là, déclarais-je, avant de fermer la porte

Je ne l'aime pas ! A vrai dire, je n'ai jamais cherché à le connaître, je sais juste que c'est le petit‐ami de ma colocataire, ça ne va pas plus loin.

- Je sais, mais ce n'est pas pour ça... répond-t-il, avant de bloquer son pied dans l'entrée.

Il pousse la porte, un peu trop agression, à mon goût et referme derrière lui, à clef.

- Tu fais quoi, la ? demandai-je, peu sûr de moi.

- Je profite d'être seul avec toi, ma chérie ! répond-t-il, en s'avançant vers moi.

Plus il avance, plus je recule. Il pue l'alcool et il doit avoir consommer d'autres substances que je ne préfère guère savoir.

- Gabriel, tu me fait peur dans l'état que tu es... dis-je, à voix basse.

***'

Et si un jour, tout bascule Où les histoires vivent. Découvrez maintenant