< Crevée, je suis crevée. Me faire un coup pareil, ça, je ne m'y attendais pas.
Je vais me présenter avant de vous raconter mes malheurs.
Avant de vous raconter ce qui me pousses à partir.Je m'appelle Ikumi Aïka, j'ai vingt ans, et je viens du Japon. Actuellement, je vis avec mon frère à Londres, m'enfin...
Vivais.Ma profession est assassin. Et comme je suis assassin, j'ai des ennemis. Et mes ennemis sont le plus souvent de la famille ou des amis de mes victimes. Je fais du bon boulot, donc des ennemis directs, j'en ai pas car ils sont tous morts !
Ah. Je m'égare. Pour en revenir aux faits, on a assassiné mon frère. Ma dernière raison de vivre.
Ça vous fout des envies de meurtre.Mon seul indice sur sa mort est un petit papier trouvé à coté de son corps sans vie.
Il y était annoté : « On est quittes, maintenant ! »
Je ne sais pas qui c'est, et ca, c'est énervant.Trois jour à chercher cette enflure sans dormir, sans presque manger, à courir dans touts les sens.
Cependant... Ma rage à vite laissé place à la tristesse, vous comprenez ?
Je n'ai plus aucun espoir de retrouver le meurtrier, et là maintenant tout de suite, je veux retrouver quelqu'un d'autres.
Je veux revoir mon petit Gary. Je n'ai plus rien à faire sur cette terre si ce n'est me lamenter sans lui.
La soif vengeance s'étant épuisée, je ne veux plus qu'une seule chose.
Mourrir.C'est comme ça que je me suis retrouvée 23h55 tout en haut de Big Ben, à attendre les douze coups de minuit pour sauter. C'est toujours à minuit que je rentrait à la maison pour retrouver mon frère et vérifier si il dormait bien, avant d'aller me coucher à mon tour, une journée de travail en perspective pour le lendemain.
Ça me tiens vraiment au cœur cette tradition.
Il est bientôt minuit, je saute dans peu de temps. Dernier message, si le meurtrier lis cette lettre, il va être bien content. J'ai abandonné. Il a gagné. À plus, espèce de lâche. >La cloche sonne une première fois, c'est assourdissant comme pas possible.
Je suis debout sur le bord et, au dernier coup, je me jettes dans le vide.Pendant toute ma chute, je me sentais comme si je volais. Une grande inspiration, et j'avais l'impression d'être libre pour la première fois de ma vie.
À l'impact, j'ai senti une douleur fulgurante, mais tout ce que j'avais en tête, c'est le sourire adorable de Gary juste avant de sombrer dans des ténèbres dignes de ceux qui engloutissent Londres le soir venu.Je me sens émerger, et la première question que je me suis posé était si j'étais morte ou non.
J'ouvre rapidement les yeux, et vit un visage non-loin du mien.
Réflexe oblige, je lui colle mon poing en pleine poire, ce qui le fait reculer de plusieurs pas en arrière en se tenant le nez.
Je me redresse rapidement et constate avec étonnement que je suis au pied de Big Ben. Et je vois flou. Ma rétine à due être abîmée par l'impact. Attendez... Je suis encore en vie ? C'est impossible ! N'importe qui serait mort en sautant de là !Je regarde à nouveau la personne que j'avais frappé et l'analysait du mieux que je pouvais.
C'était un homme grand, cheveux brun et plaqués sur le crâne, costume trois pièce noir, lunettes rectangulaires et yeux verts.
Il doit avoir au moins mon âge, et pourtant il a l'air d'être fonctionnaire d'une entreprise importante.Ikumi : « Vous êtes qui ?! »
Il me regarde, et semblait franchement énervé. Il retire ses lunettes pour regarder leur état, me faisant patienter.
Il ne m'a répondu qu'après les avoir remises.??? : « William T. Spears. Je suis un dieu de la mort. »
Ikumi : « Je m'en fiche. Répond à ma prochaine question. »Il arqua un sourcil, franchement agacé.
Ikumi : « Pourquoi je suis pas morte ? »
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Pourquoi je suis pas morte ?
Fanfiction« C'est bon, je n'ai plus rien à faire sur cette terre. On me l'as pris, la seule chose qui me retenais ici. J'ai aimé vivre, avoir des envies, des objectifs... Aimé être utile, à une grand-mère qui a du mal à traverser la route, à un enfant perdu...