♡JADE¤HIPPER♡
- Tout reste encore très confus, je me souviens d'un bruit strident envahissant mes tympans me faisant tomber sur le sol et me tordre de douleur. Une douleur vive transperçait mon corps tout entier et mon esprit s'est mis à doucement divaguer laissant la lune faire effet sur mon corps. Excéder je laissais échapper un grognement faisant ainsi réagir mes bêtas qui eux aussi souffraient vivement. Quelques minutes seulement après mon hurlement des bruits de pas se sont fait entendre. Ils étaient peut-être deux voire trois. L'un d'eux s'est furtivement approché de moi et a doucement entaillé mes deux ligaments collatéraux fibulaires me clouant ainsi au sol tout en me faisant me tordre de douleur. Une voix féminine résonna ensuite dans mes oreilles. 《 Je pourrais faire ça vite mais je préfère quand c'est lent et douloureux. 》m'avait-elle dit avant d'une nouvelle fois m'insiser la peau. Après ça seul les hurlements de mes bêtas se faisaient entendre dans la forêt. La colère a ensuite doucement pris possession de moi et l'apha a pris le dessus. Je n'ai repris conscience qu'une fois plonger dans l'eau gelée du bain.
Que dire ? Mise à part cette question idiote qui vient à l'esprit en premier. 《 Tu ne te souviens de rien d'autre ? 》. Une question à laquelle je pouvais facilement deviner la réponse. Une question qui ne ferait que blesser pour des résultats moindres. Oui, moindre. S'il se souvenait d'autres choses, il n'aurait certainement pas attendu que je lui pose la question pour en parler.
Alors que faire ? Oui que faire de plus que le regarder sans trop de pitié dans les yeux. Sans trop de peur ou de tristesse.
- Alors ils sont réellement revenus...? Questionna Cameron mettant ainsi interme au silence.
Un sentiment étrange naissait dans mon estomac. De la peur. Peut-être même de la terreur. Elle me compressait l'estomac et la douleur était telle qu'elle m'empêcher de parler. Cette douleur ne m'était pourtant pas étrangère. Elle avait toujours été présente, beaucoup moins intense mais présente. Comme si depuis longtemps y était logée une graine. Une graine qui depuis qu'elle était là, n'avait jamais été arrosée. Hier Derek c'était approches de cette graine avec dans sa main un arrosoir. Sans que personne ne l'y autorise-il avait arrosé cette graine qui, grandissait depuis. Cela n'était pas encore visible de l'extérieur mais les racines de cet arbre commençaient peu à peu à prendre place. Enchaînant mon estomac pour mieux parvenir à mon cœur.
Cette graine, les chasseurs l'avait déposé là, il y a bien longtemps et voilà que l'arbre commence à grandir. Commençant par de grandes et robuste racines. S'achèvent avec un long et épais tronc.
- Les chasseurs sont vraiment de retour ? Continu Cameron dans l'espoir de nous faire réagir.
Pourquoi je n'y arrive pas....Pourquoi je n'arrive pas à passer outre cette peur ? Comme je l'ai toujours fait...Pourquoi même si j'ouvre la bouche rien ne sort ? Des chasseurs...ce sont juste des chasseurs. Alors pourquoi ?
- Comment de simples humains peuvent être aussi cruels ? S'interroge lui-même Derek d'un ton presque sanglant, il pose ensuite une main sur son front cachant par la même occasion son œil gauche. Ils disent que nous sommes les monstres mais ce sont eux qui sèment la terreur, qui nous chasse, qui nous traque et qui nous tue dans des souffrances atroces. Sa voix se casse et son débit change. Pourquoi....pourquoi est-ce qu'ils sont si cruels. Dit-il avec une tonalité pathétique.
Sa main glisse le long de son torse et elle saisit son tee-shirt au niveau du cœur. Il referme son point sur celui-ci en réprimant un hurlement. Je baisse la tête tandis que le silence emplissait une nouvelle fois la pièce. Le silence régnait et pourtant nous n'avions jamais été aussi bruyants. Je pouvais entendre la lourde respiration de Cameron. Je pouvais entendre les sanglots maladroitement étouffer de Derek. Mieux encore, je pouvais entendre nos trois cœurs cognés à tout rompre dans nos poitrines respectives.
VOUS LISEZ
« 𝐈𝐧 𝐫𝐞𝐚𝐥 𝐋𝐢𝐟𝐞 »
Romansa𝑁𝑒 𝑡𝑜𝑚𝑏𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑔𝑒𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑚𝑜𝑖. 𝐽𝑒 𝑡'𝑒𝑚𝑚𝑒̀𝑛𝑒𝑟𝑎𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑢𝑠𝑒́𝑒, 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑠, 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑛𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑒𝑡 𝑗𝑒 𝑡'𝑒𝑚𝑏𝑟𝑎𝑠𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑒𝑠 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑒...