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Nous sommes mercredi, c'est cet après-midi que j'ai prévu d'aller voir si oui ou non j'ai trouvé mon père.

J'arrive au collège en écoutant de la musique. Je vois Kageyama s'approcher de moi. Il commence à me parler. Je me dépêche de lui répondre :

"Tu m'as demandé de ne pas te parler pendant ta pause alors laisse-moi écouter ma musique tranquille s'il te plaît. Si tu oses m'interrompre pendant que j'écoute une de mes musiques préférées, plus jamais je t'adresserai la parole."

Il soupire et prend mon téléphone pour regarder ce que j'écoute. Il ne fait aucun commentaire sur mes goûts musicaux, sage décision.

Pendant toute la matinée je ne cesse de penser à tout à l'heure. J'appréhende énormément. Mon voisin s'en aperçoit mais ne dit rien comme à son habitude.

Bien évidemment j'ai fait croire à mon frère que je vais simplement chez Kageyama. Ce n'est pas réellement un mensonge puisque je vais manger chez lui d'abord. Sa maison est la plus proche de l'adresse à laquelle nous nous rendions.

Il n'y a que nous dans la maison étant donné que ses parents sont au travail. C'est donc à lui de faire à manger.

Je suis assise à la table pendant que je l'entends râler. Je me lève alors et m'aperçois qu'il a fait déborder l'eau des pâtes. Je me mets à rire.

"Ne te moque pas de moi ! Je n'ai pas l'habitude de cuisiner. "

"Désolé, c'est plus fort que moi. Je te pensais un peu plus doué que ça quand même."

Je m'avance alors pour lui venir en aide. Dans la précipitation, je glisse sur l'eau qui se trouve par terre.

Bien sûr Kageyama ne rate pas cette occasion pour se moquer de moi en retour.

"Je te pensais un peu plus doué que ça quand même."

Je me mets à rire, ma chute était vraiment ridicule. J'étais tombée les fesses dans l'eau encore chaude.

"La différence entre toi et moi c'est que moi j'ai de l'autodérision. "

"C'est bon j'ai compris n'en rajoute pas. "

En me relevant je lui demande :

"Tu n'aurais pas un jogging à me prêter ? Je ne peux pas rester comme ça c'est désagréable. En plus je vais pas me pointer chez mon potentiel paternel ainsi. "

"Euhhh si, viens."

Je monte alors avec lui à l'étage.

"Ça va être un peu grand pour toi mais c'est le plus petit que j'ai. "

Il sort alors de la pièce pour me laisser me changer. Il avait raison, le jogging est un peu trop grand. Cela reste beaucoup plus confortable que mon jean à l'eau des pâtes.

Je redescends et entends Kageyama râler à nouveau.

"Que se passe-t-il cette fois ?"

"Les pates ont cuits trop longtemps. J'espère que tu aimes les tranches de pâtes."

Mon regard se dirige vers le plat de pâtes. En effet, les pâtes étaient collés les unes aux autres. Le seul moyen de les séparer est d'en faire des tranches.

Je m'assois alors face à lui pour manger. Les pâtes étaient définitivement trop cuites.

"Avant aujourd'hui je ne savais pas qu'il était possible de rater des pâtes."

Il me regarde d'un air désespéré. Le pauvre n'en pouvait plus. Cela me fait rire.

"Maintenant notre délicieux repas terminé, je propose qu'on s'en aille. Tu es prête ?"

Simple intuitionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant