24 heures

Désir.

- il y a un problème? il demanda en soufflant

- C'est juste.. je dis l'imitant à mon tour, je ne sais plus ce qu'il se passe, j'avais mis la lettre dans mon sac et je ne la retrouve plus, je commence sûrement à devenir folle, je le dis sur le ton de la rigolade, des larmes commençaient à couler, j'allais devenir folle.

Je décidais de me lever, mais fus retenue de l'avant bras par une main puissante, puis tirée vers le sol dans la seconde qui suivit. J'aperçus par la suite son regard perçant, ses sourcils froncés et supposa qu'il savait que ça n'allait pas.

- C'est n'est pas juste rien, parles! son regard restait tout aussi persistant et lentement, sa mâchoire se contractait

- Je veux pas bordel! Je ne peux pas.. je finis ma phrase par un très léger sanglot.

- Je veux t'aider.

- Pourquoi vouloir te donner autant de mal? Je vais sûrement mourir dans quelques heures..

- C'est ce que je veux éviter

- Pourquoi éviter l'inévitable? dis-je en plaçant mes mains de façon à couvrir presque la totalité de mon visage

- Parce que, Il marqua un courte pause.. sa voix se faisait tremblante, parce que je commence à sérieusement m'attacher à toi...

Je ne réussissais toujours pas à m'habituer à ses paroles. Nous ne nous connaissions que depuis quelques heures et j'aurais plutôt parier qu'il préfèrerait se "débarasser" de ma personne que de s'en attacher. Un sourire commençait à se former sur mes lèvres, je savais que dans peu de temps, il m'arriverait quelque chose de mal, qu'il faudrait que je profite de l'instant, mettant toutes autres idées comprométantes de coté.

Et c'est ce que je fis.

Quand je sentis qu'il allait riposter, je pris le dessus et captura ses lèvres. J'imaginais qu'il serait surpris de mon acte mais non, tout au contraire, il fut particulièrement rapide et réceptif à mon baiser. Je détacha mes lèvres des siennes et me leva. Il fit de même dans les secondes qui suivaient, il approcha ensuite son visage du mien, voulant poursuivre lui même, l'acte que j'avais rompu quelques courts instants auparavent.

Je tournais la tête au dernier moment, voulant jouer de lui. Je m'approchai néamoint de son oreille en y lui chuchota quelques mots voulant mettre de l'action là où il n'y en avait pas assez. Profiter, voilà ce que je devais faire. "Le premier arrivé en haut à gagner" fut la dernière phrase que je prononça avant cette course poursuite entre le chat et la souris à travers la batisse, mon but étant de ne pas me faire attraper par celui-ci.

Nous passions à travers ces couloirs étroits, ces murs tapissés de papier sombre, ces lustres suspendus au dessus de nos têtes, ceux qui sont angoissaient quand on les faisait vibrer de nos pas lourds, la crainte serait notre coeur et notre estomac car nous les jugions beaucoup trop ancien pour tenir à la seconde où nous passions sous eux.

Harry avait pris de l'avance sur moi, mais je le rattrapais quand il se retourna en ma direction, voulant être sur que je le suivait bien. L'arrivée qui n'était d'autre que sa chambre se rapprochait à chaque petit pas que je faisais, mon souffle se faisait à présent court, cet édifice parraissait beaucoup plus grand une fois qu'on le fouillait le pas rapide.

Une fois arrivé à la porte je la toquais d'une forte poigne, prouvant ma victoire sur lui. Je me plaçais ensuite contre le mur d'à coter en attendant le chat. Je trouvais que dans cette situation présente, ce surnom lui allait à merveille. Il arriva quelques courts instants après, lui aussi à bout de souffle. Je fit mine d'être ennuyée par son excessive lenteur -qui ne l'était pas- lui fesant croire que j'étais arrivée depuis un temps considérable.

- Ce genres de conneries ne marchent pas avec moi ma belle, il s'approcha de moi en roulant les yeux

- Je ne vois pas de quoi tu parles.

- Ne joue pas à ça avec moi, nous n'avions que quelques secondes de différences et non quelques heures, il dit en pouffant

- Ça ne change rien au fait que tu ai perdu "mon coeur", je le dis d'un sourire malicieux qui trônait royalement sur mes lèvres

- Effectivement, il s'approcha, je mérite donc un prix de consoltion n'est ce-..

Je mis ma main sur sa bouche pour éviter qu'il fnisse cette phrase à caractère piteux.

- Je ne suis pas un prix de consolation Harry, je dis sèchement, le visage commençant à se durcir.

- Je rigolais ma belle, il enleva mes mains de ses lèvres et plaça les siennes de part et d'autre de ma tête, s'approchant de mon cou où il déposa quelques doux baisers, j'essayais de retenir un gémissement en vain. Je le sentis donc sourire une fois celui-là échappet et il se redressa de façon à me faire face.

- Qu'est ce que ça sera tout à l'heure, il dit et je me mordis la lèvre

Il s'appropria mes lèvres promptement et pris mes hanches de façon à ce que je m'accroche à lui. Il ouvrit brusquement la porte de sa chambre et me laissa tomber sur le lit, puis retira son haut et déboutona son jean pendant que je faisais de même avec mes vêtements.

Une fois cette partie finie, il prit position sur moi, recommençant à m'embrasser le cou.

- J'ai tellement attendu ce moment ma belle.

Je ne su pas quoi répondre. Sa réplique ma parut premièrement perverse, je ne m'attardais cependant pas sur celle-ci, ou du moins j'essayai.

- Pardon? Je dis en le poussant sur le coté, fixant durement l'homme se trouvant à ma gauche

- Ne peux-tu pas oublier ce que j'ai dit s'il te plait, il souffla

- Même si je risque de ne plus te revoir je ne pense pas que se soit une raison, je dis sur le même air

- Désolé, je me suis emporté, il dit désinteressé, ses excuses ne venaient pas du cœur

- Tu n'est pas sincère, je dis sèchement

- Et toi tu me lasses.

Ça allait se finir comme ça? Si oui je teminerais sur un mauvais pas. Un silence pesant pris place par la suite

- Je t'aime Louise, je cacha un sourire victorieux, ou du moins essaya

- Pourquoi tant de chantage?

- Je ne sais pas..

Je le sentit se rapprocher de moi pour de nouveau embrasser mon cou, il déplaça ensuite ses mains dans mon dos avant de d'hoter une zone de tissu sensible et de délicatement la faire glisser le long de mes épaules. À ce moment précis, je me dis que rien, mais rien ne pourrais nous arrêter.

Je me tournais de façon à le voir avant ce moment qui serait sûrement un pur bonheur. Je mis mes mains sur ses joues et l'embrassai tendrement. Il me pris ensuite délicatement et m'allongea sur le lit avant de se placer sur moi. Je regardais vaguement une dernière fois autour de moi et mon regard se figea sur la fenêtre.

Quoi que je fasse on me suivra,

Il était là devant moi, un voile noir cachait sa face,

Un couteau demeurait à portée de main,

Il enleva lentement son voile, laissant paraître ses lèvres rouges comme le sang,

Celle que je reconnaitrais toujours.

Devant moi ce trouvait l'assassin, ma pire ennenie.

____________________________

Hey! L'histoire est au final assez courte (d'après ma première idée de scénario) mais une suite est possible :) . Je posterai donc surement les chapitres finaux bientôt, en esperant qu'il ne seront pas décevants.