Maison.

123 7 1
                                    

Il me tendit un casque que je pris la main néanmoint hésitante. Je montai à l'arrière de l'engin, laissant un espace entre ce "Harry" et moi. Le fait qu'il m'est adresser la parole et proposer de me sauver - en quelques sortes - ne change rien, ou du moins pas grand chose, je continurai toujours de me méfier de lui. Au fond, je le connais pas.

Je fus tirée de mes pensées par sa main contre mon avant-bras. Je levai les yeux vers lui et vis qu'il me regardait, le visage neutre.

- Prête ?.. il dit

- De toute façon.. Je ne peu plus rebrousser chemin.. j'avais parlé à voix basse de façon à ce que je sois la seule à entendre ces paroles. Hélas je me rendis compte trop tard qu'elles avaient étaient dites exéssivement fortes car le jeune homme se retourna la machoire crispée.

- Je ne te force à rien, tu peux descendre et attendre ce foutu bus qui ne passera pas

- C'est bon. Je ne pris pas la peine de chercher une réponses plus argumentée

- Parfait, il dit en se retournant de façon à me faire dos une nouvelle fois

Il alluma ensuite le véhicule d'un geste clair et précis, ce qui fit gronder le moteur. Ce bruit eu l'effet d'une vague de frisson dans mon corps. Je n'étais monter à moto qu'une ou deux fois dans ma vie et je n'en gardais que des mauvais souvenirs.

Il roula lentement au début, mais plus les nombres des bornes augmentaient, plus il accelerait. Cetaines de ses précipitations me faisait m'accrocher à lui et j'eu droit à quelques petits rires de sa part suite à mes actes. Certes, cela pourrait paraître étrange mais je me sentais bien contre son dos, mes bras faisant le tour de sa taille et son odeur irrésistible que je respirerai volontier le plus longtemps possible.

- Nous sommes presque arrivés, crit-il presque et j'ouvrit les yeux

Je lui répondis que par un ochement de tête qu'il ne vit pas je penses, et regardai autour de moi. Je m'apperçu qu'il rentrait dans chemin boueux, s'enoufrant dans la forêt. Il roula par la suite moins vite et je me détachai de lui, observant le paysage qui nous entourait. Les arbres défilaient à une vitesse incroyable de façon à se qu'on se rendent plus compte de ce qui nous entoure.

Je me sentais hypnotisée par ce que je voyais, les arbres défilaient si rapidement et c'est comme si une mélodie enuyeuse jouait en boucle dans ma tête, quand je la vis. Là, devant. Cette ombre noire on l'on pouvait néanmoins reconnaitre un corps humain, tapait légèrement son poignet gauche avec son index comme pour faire signe que l'heure passait et même si tout défilait à une allure incroable, ce moment lui, avait été au ralenti. 

Je m'acrochai un peu plus fort à Harry suite à cette scène. "Ce n'est pas possible" je me répetais cette phrase en boucle dans la tête, "ça vient de mon imaginaire". Je restais figée contre son corps, fermant les yeux à m'en faire mal. 
Non, le présumé tueur n'avait pas laché l'affaire. Il restait dans son idée, toujours aussi motiver pour me suivre, me tuer.

*

Nous étions à présent à quelques mètres de "l'arrivée", l'air autour se faisait frais et le brouillard nous encerclait. Le beau bouclé se gara peu de temps après l'épisode de tout à l'heure. Je ne l'avais pas lacher depuis, je ne pouvait pas. Je me sentait encore moins en sécurité maintenant à vrai dire.

Ce n'est qu'une fois le moteur éteind que je me décidai à le lacher. Je me levai tremblante, ayant l'impression que ce trajet avait durer une éternité. Je n'en pouvais plus, j'avais besoin de me reposer.

24 heuresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant