Juste, avant de commencer, il est très possible que je lâche des mots en italien de temps à autres mais normalement, il ne devrait pas avoir de problèmes de compréhension. Au pire demandez en commentaires. Bonne lecture.

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-Maman, je dois y aller....

-Ma...Mio Bambino... Tu vas me
manquer! Comment je vais faire pour savoir comment tu vas? Mon bébé seras à l'autre côté de la planète ! Tu fais mal au pauvre petit coeur de tua madre!
Je vais pas m'en remettre! S'il te plaît, ne pars pas.

-Maman... Mon avion va décoller ! Et avec toute la nourriture que tu as mise dans mon sac, j'ai de quoi tenir un mois. En plus, mon billet n'est pas remboursable...
Mais, est-ce que c'était vraiment indispensable, gémis-je en regardant tout autour de moi, les hommes de mon père, méfiants.

-Tu connais ton père. Il ne pense qu'à ta sécurité. Il s'est mit en tête que les Capulet t'attendaient à l'aéroport... Ne lui en veux pas...

-Je sais bien mais regarde, ils font peur à tout le monde ! Comment tu veux que je me fasse des amis moi après ça !
Je regardai l'heure.
-O dio mio! Je vais louper mon vol!
Je t'aime maman, criais-je en courant à travers l'aéroport.

-Anch'io mi amore!

Puis j'entendis un "sale gosse" qui me fis esquisser un sourire.

Cinq minutes de course effrénée à esquiver des valises qui traînent et des gens en lâchant des "Scusi" plus tard,
j'arrivai à ma porte d'embarquement pile à l'heure, essoufflée et rouge come un pomodoro.
Je tendis mon passeport à l'hôtesse. Elle le prit, chercha une page où poser son tampon, referma le petit carnet et me le tendit avec le sourire. Elle devait faire ça à longueur de journées. Je la plaignais.
Je récupérai mon passeport en la remerciant, récupéra mon sac et passai la porte. Enfin, "passai"c'est un grand mot. Je me pris plutôt la porte en pleine tête. Ma journée commençait extrêmement bien. (Veuillez, chers lecteurs, noter l'ironie de cette phrase. Merci.) Après ce disons...Malheureux accident, je me relevai en me traitant intérieurement de cazzo, ramassa mon sac, qui devait sûrement être plus lourd que moi, merci maman, et cette fois-ci, m'avançai dans le couloir pour enfin entrer dans mon avion. Dix heures de vol pour atteindre New-York pour ensuite donner la quantité astronomique de lasagne que j'ai dû prendre dans mon f a m e u x  sac, ma cousine n'ayant pu revenir à Florence pour son anniversaire et m'ennuyer ferme pendant deux heures dans l'aéroport pour finir avec neufs heures de vols pour arriver à Tokyo. Le pire c'est que j'ai peur en avion. Je me réjouis déjà du trajet. (Veuillez, cette fois encore, observer le sarcasme du personnage. Merci.)

Après ce constat très encourageant, je forçai comme une folle pour faire rentrer mon sac dans les compartiments au dessus des sièges, re-merci maman, et m'assis dans le mien.

Une fois installée, je pris mon téléphone pour regarder mes messages, je suis italienne la familia, c'est important. Je soupirai pour la jesaispascombientième ( je sais ce mot n'existe pas) fois de la journée alors qu'il n'était que 6h, et répondis à ma mère que oui, j'aillais bien et que oui, j'étais toujours en vie après vingt minutes passées sans elle. Je regardai si par hasard j'avais un message de mon père mais, non, rien. Il devait être trop occupé. Encore. Enfin bon j'avais l'habitude mais, j'avais espéré que cette fois il ferait un effort.

Après avoir fait un dernier tour sur les réseaux, je mis mon téléphone sur mode avion, car contrairement à se que montraient mes vêtements noirs nuancés de noirs avec quelques touches de noirs pour mettre de la couleur, je tenais à la vie. Et donc, mourir dans un crash d'avion ne faisait pas parti de mes projets actuels. Enfin, j'ouvris la poche de mon pantalon cargo, la base, et en sorti mon casque, mon oreiller de voyage, confort ma gueule, et mon bandeau de nuit. Si je devais passer les dix prochaines heures assise dans un siège, autant être à l'aise. Bah oui. Rien faire pendant un laps de temps indéterminé était tout à fait dans mes cordes, j'y passais même la plupart de mes vacances mais en général, je choisissais un endroit confortable, mon lit étant un très bon exemple. Et dans mes critères personnels, chiants mais vous pourrez l'observer à l'avenir, les sièges d'avions n'étaient PAS DU TOUT confortables. Ajoutez ça à ma peur en avion et vous obtiendrez le combo parfait. C'est fous comme j'aime l'ironie !  Pour essayer de me calmer, je branchai mon casque à mon téléphone et mis la musique sur mes oreilles. Je choisis ensuite ma playlist préférée. Une fois la musique enclenchée, je coinçai mon oreiller derrière ma nuque et mis mon bandeau sur mes yeux. « Je vais tenter de m'endormir avant le décollage, ça m'évitera une crise de panique se serait sympa. »

Starship (Haikyuu x OC) EN PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant