Starship (Haikyuu x OC) EN PAUSE

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Le lendemain matin, je remplis le formulaire de club, chose que j'avais oublié de faire après avoir abandonné Kenma dans le couloir et envoyé un message à Tetsuro pour lui éviter une crise d'angoisse. Je devais seulement mettre les informations de base, du style nom, prénom et trucs comme ça.

Une fois le formulaire plein, je le remis dans ma poche, mis mon sac nonchalamment sur mon épaule et débranchai mon téléphone. Je regardai l'écran pour être sûre d'être à l'heure : 8h50. Sachant que les cours commencent à 8h55, j'allais devoir courir. Heureusement que je suis à l'internat et que je ne déjeune pas le matin, sinon ça aurait été problématique. Vous m'imaginez, moi, arriver en retard en cours le deuxième jour ? Comment ça, oui ?

Ça a été sport, mais j'ai réussi. Je suis arrivée en même temps que la sonnerie, mais j'étais à l'heure. J'eus à peine le temps de faire un signe de mains discret à Kenken que le prof commença son cours. Je mis un moment (tout l'appel) à me rendre compte que se n'était pas notre prof principal, il était trop vieux pour ça. Je me tournai donc vers Kenma et lui tapotai l'épaule.

-Psst ! Kenken !, lançais-je en chuchotant. C'est qui ce prof ? Et on est dans quel cours ? J'ai pas suivis...

-J'ai cru comprendre... C'est M. Toshi, le prof de littérature. Un conseil : suis ses cours.

-Ok, merci Kenken, tu me sauves.

-T'arrêteras pas avec ce surnom, hein ?

-Nope...

Et je me replaçai correctement à ma place. M. Toshi... Attends, toshi signifie « vieux » en japonais. Comme quoi, certaines personnes portent bien leur nom. Suite à mes réflexions constructives, je me reconcentrai pour de bon sur mes cours.

Après deux périodes de littérature japonaise et une période de math avec une jeune trop cool, j'allais enfin pouvoir faire une pause et partir en direction de la salle des professeurs pour trouver M. Akihito. Mais au moment où j'allais me lever, une tornade aux cheveux noirs s'engouffra dans la salle.

-Kenma, Maria, vous m'avez manqué ! S'écria presque Tetsuro en se précipitant vers nos tables.

-Bonjour à toi aussi, Tetsu, commençais-je.

-Kuroo, on s'est vu hier..., compléta Kenma.

-Eh ben, vous pétez la forme tous les deux aujourd'hui...

-On a eu deux périodes de littérature ce matin, mon cerveau est à bout. Pis, continuai-je en plaisantant, je n'ai pas entendu de langues normales depuis deux jours.

A partir de ce moment, Kenma décida d'ignorer la conversation en se plongeant dans son jeu mobile. Quant à Kuroo...

-Comment ça une langue normale ?! Qu'est ce que tu sous-entends là ?

-Que c'est trop facile de t'avoir et que tu pars au quart de tour. C'est très drôle. Mais je dois « malheureusement » te laisser, je dois aller en salle des profs. A toute à l'heure Tetsu, Kenken.

Et je partis donc, laissant les garçons dans la salle.

Après m'être perdue deux fois dans les couloirs, je trouvais la salle tant recherchée. Je rendis mon inscription de club à M. Akihito et me dépêchai de retourner dans ma classe. Je suis enfin inscrite officiellement au club de volley. Je la sens bien cette année, je sais pas pourquoi.

TRANSITIONSUBTILE

Deux semaines c'étaient écoulées et je m'étais enfin adaptée à lavie au Japon. A midi, je mangeais avec l'équipe, j'allais en cours avec Kenken et Tetsuro nous accompagnait la plupart du temps (peut-être parce qu'il a pas de potes en dehors de l'équipe... J'dis ça, j'dis rien). Je m'entendais très bien avec Heirani. Je m'en étais pas rendue compte, mais cette fille, quand tu la connais un minimum, est un vrai sucre.