Privet Drive était une rue calme de Little Whinging, dans le Surrey. Les gens qui y vivaient se croyaient incarnés par la normalité. Les épouses bavardaient, tenaient des réunions hebdomadaires du club de lecture et aimaient regarder par-dessus les haies pour fouiner leurs voisins. Les hommes ont travaillé et ont fièrement présenté de nouvelles voitures de société.
M. et Mme Dursley vivaient au numéro quatre Privet Drive avec leur fils Dudley. Ils se croyaient comme tout le monde dans leur rue, mais ils avaient un secret. Mme Dursley avait une sœur très inhabituelle. Une sœur qu'ils aiment faire semblant n'existait pas. Pour eux, elle et son mari étaient des points noirs sur leur vie parfaite et cela n'était pas du tout acceptable pour eux. Ils ne l'ont jamais mentionnée à leurs voisins et espéraient que le jour ne viendrait jamais là où ils le devaient.
Les gens comme les Potter n'étaient pas les bienvenus sur Privet Drive. Les Potter avaient des jumeaux, un garçon et une fille et cela rendait les Dursley encore plus catégoriques qu'ils ne devraient jamais être là. Si leurs doux Dudders devaient être exposés à des enfants aussi anormaux qu'eux, il était impossible de dire ce qu'ils pouvaient lui faire. Ils ne permettaient tout simplement pas que cela se produise. Il n'y avait pas d'enfant plus parfait que leur merveilleux fils. Lorsque M. Dursley est parti travailler ce matin-là, il n'avait aucune idée du jour qu'il allait avoir. Il a vu des gens vêtus de toutes sortes de capes colorées et de chapeaux bizarres. Souvent agacé par ce que certains considéraient comme de la mode, il avait tenté de faire semblant de ne pas les voir.
Il était plus difficile de ne pas remarquer les nombreux hiboux volant dans le ciel en plein jour. Il n'avait aucune idée de ce qui pouvait faire voler les hiboux pendant la journée. Encore une fois, il a essayé de faire semblant de ne pas les voir et a décidé de vendre des exercices, ce qu'il faisait pour gagner sa vie.
Au déjeuner, alors qu'il quittait le travail pour attraper une boîte de beignets, il au-dessus de la tête des gens étrangement vêtus prononçait le nom "Potter" suivi de près par la mention des noms "Harry" et "Lucida". Cela le fit s'arrêter avant de se rendre compte qu'il n'avait aucune idée des noms de sa nièce et de ses neveux et continua son chemin pour être presque renversé par l'un de ces monstres dans les capes qui l'appelaient un 'Moldu'. Qu'est-ce qu'un «moldu» de toute façon?
Encore une fois, il est retourné au travail et a essayé de tout retirer de son esprit. Quand il est rentré à la maison, il a trouvé un chat tigré assis raide sur le poteau du jardin. C'était le même qu'il avait vu en montant dans sa voiture ce matin-là. Ses tentatives pour l'effrayer étaient vaines, il refusait de bouger d'un pouce.
Le dîner était une affaire normale. Dudley donnait des coups de pied et criait tout le temps. Il préférerait de loin les bonbons à ce qu'on lui avait donné. Vernon ne put s'empêcher de sourire alors que Dudley répétait son nouveau mot «ne le fera pas».
En se couchant cette nuit-là, il repensa aux nouvelles et à toutes les choses étranges et anormales dont il avait été témoin ce jour-là. Sa femme était en colère contre lui quand il avait élevé sa sœur et lui avait demandé les noms de ses enfants.
«Lucida et Harry, horriblement sans originalité... si vous me demandez,» lui avait-elle craché dessus.
Elle l'avait ignoré le reste de la nuit pour l'avoir soulevé. Il se secoua, il ne s'inquiétait pour rien. Il ne pouvait y avoir aucun lien, leur secret était en sécurité et le resterait.
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«Professeur Dumbledore, Professeur McGonagall» dit-il en hochant la tête d'abord à l'homme puis à la femme. "Je les ai juste ici." Hagrid tendit les jumeaux à Dumbledore et recula.
"N'est-ce pas la moto de Sirius Black?" demanda Dumbledore.
«Vous m'avez dit que je devais emmener les jumeaux et il m'a laissé l'utiliser.
Dumbledore hocha la tête en compréhension avant de se tourner pour voir les jumeaux. Ils allaient parfaitement bien sauf pour leur front où ils avaient des coupes assorties, chacune en forme d'éclair.
«Nous devons nous dépêcher, nous ne pouvons pas nous attendre à rester ici inaperçus plus longtemps,» les informa Dumbledore. Dumbledore permit à Hagrid un dernier adieu alors qu'il se déplaçait pour placer les jumeaux à la porte du numéro quatre, plaçant une lettre aux parents des jumeaux, expliquant tout ce qui s'était passé, dans les couvertures avec eux.
Hagrid, Dumbledore et McGonagall se séparèrent mais non sans un dernier regard aux jumeaux en leur souhaitant bonne chance jusqu'à leur prochaine rencontre. Cette nuit-là, des célébrations ont eu lieu dans tout le pays avec des gens levant leurs lunettes pour célébrer les jumeaux qui ont survécu.
