Il y a cinq-cents ans, le monde entier à été bouleversé. Une nouvelle race à vu le jour. Les lycanthropes. Plus fort, plus dominateur, plus espiègle que les humains.
Ils ont le prit de force le pouvoir sur l'humanité, devenant le sommet de la chaîne...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Chapitre 14
L'obscurité m'entourait, s'enroulait autour de moi, me retenant prisonnière dans son sombre néant. Je ne voyais rien, n'entendais rien, ne pouvais pas bouger. Je ne sentais même pas mon corps. Qui suis-je ? Où suis-je ? Je n'en sais rien. Je ne ressens rien. Si ce n'est que du froid. Je suis gelé. Frigorifié. Cela me terrifie. M'angoisse.
Un bruit strident perçais le silence, m'assourdissant. Ce son me vrillait les tempes, me faisait souffrir. Je veux que ça s'arrête. Tout de suite. Mais à la place, je sentis avec soulagemment, mon corps s'alourdir, comme si je venais de retrouver ma masse corpulaire.
Une légère tension aïgue crispait mon cou. Mon rythme cardiaque commençait à s'agiter follement. C'est bon. Je me souviens. De tout.
De quand j'ai quitté le châlet pour chercher Jungkook. De quand je me suis interposé entre lui et Nora, près à ce battre à mort. De quand celle-ci m'a comprimée la cage thoracique. De quand Jungkook m'a mordu et que je l'ai mordu à mon tour.
Nous sommes liés. Je l'ai vu de mes propres yeux. Ce lien, si sensible et si fort à la fois. Sa tenacité à nous lier, Jungkook et moi, m'a ébranlé. Malgré nos disputes, malgré la mort, malgré les sentiments, il toujours présent entre nous, nous surveillant minutieusement. Nous contrôlant.
L'environnement, peu à peu, s'animait autour de moi. Le silence n'existait plus. Il était remplacé par le bruit de la pluie, battant sur ce que j'identifie comme une fênetre. J'arrivais à distinctement, entendre le bruissement de la nature autour de moi, comme si j'étais dehors.
Sous ma peau nue, je pouvais sentir chaque fibre de coton me chatouiller. Sa douceur me réchauffait. Mes oreilles se mirent doucement à bourdonner. Des voix s'incrustaient dans mon esprit. Elles étaient diverses, je n'arrivais pas à déterminer à qui elles appartenaient. Serait-ce la meute ? Ma meute ?
Le parquet à mes côtés grinçaient. Effrayé, les sens hargards, mes yeux s'ouvrirent d'eux-mêmes, et je me redressais en position de défense. Mon poul s'affolait alors que je scrutais d'un oeil aguisé la pièce qui m'entourait.
Je finis par croiser le regard de Jong-Sun, qui était assise sur une chaise près mon lit. Je me recouchais, soulagé, ma garde toujours levée, à l'affût du moindre mouvement suspect. Mes tympans me faisaient mal.
Les voix devenaient insupportable à entendre. Une main se posait avec tendresse sur mon front. Sous la paume de celle-ci, une chaleur se diffusait.
- Calme toi Iris. Tout va bien. Érige tes barrières.
J'écoutais son conseil. Les voix disparurent peu à peu, jusqu'à plus se faire entendre. Le calme était de retour. Le silence n'était que coupé par la pluie dehors. Je me détendais donc, en fermant mes yeux, fatigués.
