Chapitre 16 : I hate bunny

6.4K 282 70
                                    

Chapitre 16

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Chapitre 16






































Mes pieds nus profondément encrés dans le sol terreux, j'essayais de reprendre ma respiration. Le vent glacial d'hiver me fouettait violemment le visage, ne s'arrêtant plus, même pour m'accorder un instant de chaleur. Je gardais le regard fixé droit devant moi, résistant contre le froid mordant. Mes lèvres étaient gersés, mes mains rouge, mes orteils congelés, mes oreilles piquantes. Et pourtant, je résistai, souhaitant la voir réapparaître devant moi.

Les arbres s'affolaient, bougeaient au rythme du vent. Ils m'entouraient, moi, seule, sur ce chemin de gaudron. J'étais fatigué. Mes paupières étaient lourdes. Mais je ne pouvais pas m'endormir maintenant. Pas ici.

Le bruit d'une paire de semelle de botte s'enfonçant dans la neige se fit entendre. Mon coeur s'accélérait en même temps que les pas qui se dirigeait tout droit vers moi. Malgré l'obscurité de la nuit, j'arrivai à voir qui s'approchait.

- Ouf...Tu es encore là Iris. J'ai crû que tu étais partis comme je ne t'entendais pas ! Soufflais de soulagemment la voix féminine.

Mes cordes vocales eurent dû mal à reprendre leurs fonctions, étant gelés par le froid.

- J'allais plutôt m'endormir...

- Même dehors ? Tu es incroyable ma petite flemmarde.

- C'est toi qui m'a sortis de mon sommeil pour venir ici. Me lamentais-je. Cela ne pouvait pas attendre demain ?

La femme secouait la tête en lâchant un petit rire.

- Non. D'après un ami, cette race de lapin ne sort que la nuit. Ils sont tellement beaux, et comme je sais que tu adore les lapins, j'ai décidé de t'amener avec moi les voir.

Un mouvement dans ses bras me fis froncer les sourcils. Je m'approchais lentement d'elle, les pieds glacés. Mais je m'en fichais. Je souhaitais juste voir cette race de lapin.

- Ils ne sont pas sauvages ?

- Non. Je te le promet.

- Tu es sûre ?

- Je suis ta soeur quand même...Fais moi confiance !

Plus facile à dire qu'à faire. Je soufflais en écartant délicatement la serviette. J'y découvris avec bonheur un petit corps tout blanc qui trépignait d'impatience, encerclés dans les bras de ma soeur.

- Il est mignon pas vrai ?

- Oui...Mais il n'a pas de famille ?

- Malheureusement non. Elle secouait sa tête. Il est tout seul depuis longtemps. Je l'observais la journée mais comme il dormait à chaque fois et changeait de cachette la nuit, je ne sais pas réellement si il a une famille.

𝐖𝐨𝐥𝐯𝐞𝐬 ( 𝑻𝒉𝒆 𝒇𝒂𝒕𝒆 𝒐𝒇 𝒕𝒉𝒆 𝑮𝒐𝒅𝒅𝒆𝒔𝒔 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant