Les premiers Uchiha

XX

Voilà un peu plus d'une heure qu'Indra avait demandé à Inâme d'aller ce promener dans la forêt, mais pas trop loin. Le jeune Uchiha, loin d'être dupe, avait bien compris que le bébé que porte sa mère aller venir au monde, ses parents lui avaient expliqués qu'un accouchement était une chose impressionnante et qu'il est trop jeune pour voir cela, c'est sans discuter qu'il est partis. Inâme, trois ans, marche à travers la forêt, il prend des fleurs qu'il tresse entre elle, ce demandant sans relâche :

Ça va être un petit garçon ou une petite fille ?
Qu'importe, le plus important est qu'il aille bien.
Mais je serais quand même content que ce soit une fille.

À cette pensée Inâme eu un petit sourire, oui, une petite sœur, il aimerait beaucoup que Zoldyck soit une fille, il ne sait pas pourquoi, mais c'est ainsi.

- Inâme ?

En entendant la voix forte de son père raisonner le garçonnet ce lève d'un bond et cours à tout vitesse vers la petite maison que ses parents on loué à l'occasion de la venue au monde du bébé. Inâme passe comme une flèche à côté de son père, sans un regard, focalisé sur son objectif : rencontrer son cadet.
Indra le voit passer à toute allure, il ne cherche pas à le retenir, il ce contente d'avoir un léger sourire, heureux de voir l'impatience de son fils, tout l'intérêt qu'il porte à son cadet, il n'espère qu'une seule chose : que cela ne cesse pas avec le temps.
Arrivé dans la maisonette en bois Inâme ce dirige vers la chambre de ses parents.

- Maman ! Zoldyck est né ?!

En arrivant dans la pièce, il remarque le visage fatigué et pâle de sa mère, jamais il ne l'avait vu ainsi, cela le stop dans son élan. Âme relève son visage vers son fils, un sourire sur ce dernier.

- Approche Inâme.

Le petit Uchiha s'exécute et s'approche de sa mère, il remarque alors le draps blanc qui bouge légèrement, il s'agenouille et approche lentement son visage, hésitant, acte qui amuse son père et sa mère qui l'observe faire, Inâme s'approche encore un peu, il put alors voir le petit être dans les bras de sa mère, une petite créature avec des yeux clos, une petite bouche rose, un petit nez rond comme ses joues blanche. Inâme reste subjugué par le bébé, émerveillé.

- Ça y est, je te rencontre enfin, Zoldyck.

Inâme peut sentir les larmes lui piquer les yeux, mais il ne veux pas pleurer, il veut donner une bonne première impression à son cadet. Malgré tout ce bonheur une question demeure dans l'esprit du garçonnet : quel est le sexe de ce bébé ?! Inâme relève son visage enfantin vers sa mère, cette dernière vue toute la brillance émotionnelle dans ses grand yeux brun.

- Maman, c'est un garçon ou une fille ?
- Zoldyck est une fille.

Inâme senti son émotion augmenter encore, dans l'admettence qu'il soit possible d'être plus ému que ça ! Il ce mit à trembler légèrement, le regard à nouveau posé sur le second enfant de ses parents.

- Bonjour petite sœur, moi je m'appel Inâme, Inâme Uchiha, je suis ton grand frère.

En entendant la voix d'Inâme trembler, comme si il était prêt à éclater en sanglot à tout moment, Indra sentie son cœur ce serrer dans sa poitrine, il faut dire que son fils n'était pas très démonstratif, comme ses parents, c'était la première fois qu'il le voyait dans un tel état, même lorsqu'il apprenait à marcher et tomber sans arrêt il ne pleurait pas, à bien y penser, voilà sans aucun doute plusieurs années qu'il ne l'avait pas entendu être prêt à pleurer.

- Tu veux essayer de la porter ?

Inâme s'arrête un instant, il observe son père, surpris de sa proposition, puis il regarde sa mère qui hoche positivement la tête, puis il regarde sa petite sœur avant d'acquieser.
Inâme s'assit en tailleur, sa mère pose délicatement la cadette dans les bras de l'aîné qui retient son souffle. La petite Zoldyck ce blottie instinctivement dans les bras de son aîné, à cette vue Inâme repris sa respiration, il approche sa main d'elle, souhaitant avoir un contact physique avec elle, inconsciemment Zoldyck prit un doigt d'Inâme dans sa petite main potelée, serrant avec ses tous petits doigts, Inâme ne put ce retenir plus longtemps, il ce mit à sangloter, discrètement, le regard rivé sur sa cadette.