VII

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Un grand silence, un silence presque religieux, les bruits de fond de la ville animé par la débauche. Indra couché sur le flanc gauche, Âme dans ses bras ce serrant contre lui autant que possible, sa respiration pénible, son cœur battant, pourtant elle continue, où plutôt elle entame, le récit de sa vie, la raison qui la pousse à avoir autant peur en entendant les cris maintenant fini de la chambre voisine, la raison qui la pousse à redouter et haïr Yoshiwara.

- Je suis née dans un petit pays loin d'ici, un petit pays dont j'ai oubliée le nom aux fils des saisons. Je vivais à la campagne, dans une petite chaumière avec mon père, ma mère, ma tante, qui était la cadette de ma mère, et ses deux enfants, une petite fille de trois ans ma cadette, et un petit garçon neuf ans plus jeune que moi.

Âme fit une pose, prenant une grande inspiration, comme pour ce donner le courage qui lui manque cruellement à cet instant.

- On vivait heureux tous les six, tout aller bien mais un jour un pays voisin nous a attaqué, les soldats sont passés par chez nous, ils ont tués mon père sous nos yeux, lui tranchant la gorge d'un coup d'épée, puis ils ont tabassé mon petit cousin de cinq ans à mort.

Indra reste muet, pourtant il sent son cœur ce serrer fortement en entendant cette tragique histoire, bien qu'il ne soit pas de nature tendre il lui est impossible d'imaginer un bébé passé à tabac.

- Peut de temps après, dans les jours qui ont suivis, ma tante est morte de chagrin, et ma mère c'est suicidée en nous demandant de veiller l'une sur l'autre, il ne restait alors plus que ma cousine et moi.

Le jeune homme sens ses nerf ce tendre, il ce doute que la jeune fille est elle aussi morte, sinon elle serait aux côtés d'Âme, Indra appréhende de savoir pourquoi, et comment la jeune fille est morte, il craint d'entendre la suite qu'il imagine aussi terrible et douloureuse que la première partie.

- Nous n'étions plus que toutes les deux, ils y avaient d'autres femmes et jeune fille de notre âge, mais elle mourraient toutes les unes après les autres, nous devions nous endormir le soir en les entendants hurler sous la douleur des viols et violences physique qu'elle subissaient, chaque jour, chaque nuit.

Indra sent Âme trembler, toujours plus, il entend forcer sur sa voix pour dissimuler au maximum ses sanglots.

- Après plusieurs jours de marche, peut-être même quelques semaines, nous somme passés par Yoshiwara, et une des maisons nous a achetée ma cousine et moi, il semble que certain de leurs clients appréciés beaucoup les très jeunes femmes.

L'Otsutsuki était prit de nausé, des être aussi ignobles existent vraiment ? Comment est ce possible ? Et dire que son père le prend pour un monstre, il faut croire que sa route n'a jamais croisée la route de l'un de ses ignobles hommes !

Pitiée, dis moi que personne ne t'as fais de mal !

- Comme nous vivions à une époque instable mon père nous avait appris à nous battre, mais ça ne plaisait pas vraiment à ses sales porc de ce faire matraquer la tête et crever les yeux, alors ils ont trouvés une solution.

?!

Indra cesse de respirer, et Âme prend sur elle autant que possible pour réussir à faire sortir les mots de sa bouche, à dévoiler son secret.

- Les quatre membres attachés, affamé et assoiffé pendants des jours, jusqu'à ce que je n'ai plus les capacités de me débattre, j'y est survécu, mais ma raison de vivre y a succombé sous mes yeux, lentement.

Âme partie en sanglot incontrôlable, laissant Indra dépourvus.

- Le plus dur n'a pas était d'être coincée dans cet enfer pendant six ans, à servir d'esclave à tout ces hommes, non le plus douloureux à était de perdre tout ce que j'aime, de n'avoir plus aucune raison d'exister.

Les premiers UchihaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant