Y'a vraiment de ces fois, où j'me bien demande ce que je fous là.
Ici à faire des vas et viens, à tenter de m'intégrer dans cette société où tu as soit tout soit rien.
Je fais toujours de mon mieux pour être de ce côté qu'on appelle le "bien", mais je garde pourtant cette impression que tout ces efforts demeurent vains.
Car à quoi ça sert de se faire bouffer le cerveau par ces putains d'abracadabras, quand tu sais qu'au fond tu resteras toujours ce gars lambda.
Celui qui est marrant mais sans plus.
Celui avec qui on n'ira pas parler instinctivement.
Celui dont au final, on pourrait sûrement bien s'en passer.
Ouais, ça c'est moiCaleb Stonewall
À vrai dire, je n'ai jamais été un pro des relations humaines, loin de là, haha.
C'est quelque chose de compliqué. dont je n'ai jamais su trouver la clé
Pourtant, j'en ai toujours été complètement fasciné.
Mais j'imagine que lorsque nous sommes naturellement mauvais en la matière, ça ne peut pas vraiment changer, pas vrai..?
Je ne suis depuis longtemps plus de ce monde avec âme, mais seulement avec mon corps.
Celui tâché des marques du désespoir,
celles à qui je ne pourrais jamais dire au revoir
À peine si avec, je parviens à en apercevoir le début de l'aurore.
Je puise un peu plus en moi, mais arrive le moment où je n'ai plus rien.
Je finis par me perdre moi-même, à ne plus savoir me contrôler, comme si, j'étais emprisonné, enchaîné.
Car quand on se dévisse le crâne trop de fois, on finit toujours par tomber.
Et c'est à ce moment-là que la réalité et notre moi perdent absolument tout lien.
Et le pire c'est quand tu te rends comptes qu'en plus tu as été inutile.
Que les gens se sont bien foutus de tes services,
Que t'étais juste ce clown sympa mais futile.
Moi je me suis toujours relevé, afin de combattre cette chienne de vie à s'en torturer. Mais y'a eut cette fois, où j'en ai eut assez.
J'étais seul.
Je n'avais personne.
J'étais perdu.
J'avais mal.
Je m'étais fait le pari fou de rester en vie.
Et j'crois bien qu'à ce moment-là, ça a été l'une des pires souffrances que j'ai eut à subir.
Je m'éteignais à petit feu de ce crève cœur, à peine si j'arrivais à apercevoir la fin de cette fichue douleur.
Et quand chaque jour je m'enfonçais un peu plus dans cette maudite peur,
Il y a enfin eut toi.
Tu es celui qui m'a redonné espoir, quand j'ai arrêté d'y croire.
Tu m'as fait grandir avec moi-même, tu as apaisé ma lourde peine.
Et quand je t'ai revu, je n'y pas crut.
Ça ne pouvait par être réel. Mais pourtant tu étais là hier soir, sur ce banc en train de boire.
Et tu étais beau...
Et tu étais putain de beau.
Je n'y croyais pas.
Je n'y croyais plus.
J'étais épuisé,
blessé,
effrayé.
Et quand l'irréel s'est confondu avec le réel, j'ai soudainement crut me faire sentir pousser des ailes.
Mais cependant je n'ai pas osé t'approcher, alors j'ai simplement rechassé le passé.
Comme si tu n'avais pas existé.
Comme si ce "nous" n'avait pas existé.– Caleb ?
Et c'est là que ça tout a recommencé,
que notre monde a explosé.
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Under the starry sky
Teen FictionJe crois que cette histoire n'a pas besoin de mot pour être décrite, lisez-la simplement